Messe de Requiem pour la presse congolaise : Thierry MOUNGALLA célèbre l’office

Depuis que le Conseil supérieur de la liberté de communication s’est autosaisi de l’affaire Rocil OTOUNA sur sa suspension supposée de présenter les journaux à la télévision nationale, l’affaire a fait et continue à faire du buzz sur les réseaux sociaux. Mais, depuis le 12 mai dernier, date à laquelle le conseil supérieur de la liberté de communication a rendu public ces délibérations, la vérité a jailli au grand jour et  ça n’a pas été une surprise pour certains. Car, l’ennemi de la presse congolaise est connu fort longtemps. Il s’agit vraisemblablement  du ministre de la communication et des médias, Thierry Moungalla. Il est qualifié depuis un moment par les journalistes de monsieur le fossoyeur de la presse congolaise. Car, en effet, c’est lui l’acteur principal de cette comédie nationale (affaire OTOUNA) au plus haut niveau de l’Etat, mettant en mal Dénis Sassou Nguesso et tout son gouvernement sur la liberté de la presse au Congo surtout que le pays a occupé la 118e place aux dernières notations de Reporter Sans Frontières.

Il a été démontré par les différentes enquêtes menées sur le terrain, que Rocil OTOUNA a été bel et bien suspendu. Et tenez-vous bien par téléphone : «  c’est par téléphone que le ministre des médias avait saisi le directeur général de Télé Congo aux fins d’écarter Rocil OTOUNA de sorte à ne plus présenter le journal emblématique de Télé Congo » a  déclaré une source proche de la direction de l’information de cette chaine publique.

Un flou total du ministère 

La délibération n° 002/CSLC/CM du 12 mai 2020 du conseil supérieur de la liberté de communication conformément en sa loi organique n° 4-2003 du 18 janvier 2003 déterminant les missions l’organisation, la composition et le fonctionnement du CSLC vient conforter les déclarations de notre source sans risque de nous tromper

A cet effet, « prenant acte de la mise au point, du ministre de la communication et des médias, assurant la tutelle de télé Congo, mise au point dans laquelle le ministre dit n’avoir jamais infligé de sanction à ce journaliste, alors qu’il ressort de l’audition menée par la commission, que le journaliste a été bel et bien sanctionné, le collège du Conseil des membres du Conseil supérieur de la liberté de communication  a recommandé sa réhabilitation, sans délai par la direction générale de télé Congo ».

Un menteur sans gêne ni vergogne 

Plébiscité Menteur en chef sur les réseaux sociaux sur l’affaire OTOUNA, le ministre de la communication et des médias qui lutte pour la mort de la presse congolaise a, comme pour saboter le travail du Conseil supérieur de la liberté de communication après lesdites délibérations a fait aboyer son chien de chasse Levann Valentin depuis son déconfinement parisien dans un post sur Facebook où il tire à boulet rouge le président du CSLC, Philippe Mvouo et le traite de tous les maux. Par ce dernier, le ministre de la communication et des médias, méconnait une institution constitutionnelle comme le CSLC. Lui, ministre de son état, et de surcroit porte-parole du gouvernement. Quel gâchis pour ceux qui mettent de tels humanoïdes au podium. Sous d’autres cieux cela, mériterait la vindicte populaire ou pire encore une déchéance. Mais bon, au pays des aveugles le borgne est Roi.

Si lui, avocat de formation, méconnait la place d’une institution constitutionnelle dans une république, alors il va falloir qu’il puisse revoir ses notes de droit constitutionnel. A ce sujet, un enseignant de droit à l’université publique de Brazzaville se confie : «  c’est vrai qu’il a fait paris 10 et paris 12, mais je me demande dans sa carrière et en sa qualité d’avocat s’il a déjà gagné ne serait-ce qu’une seule affaire. Est-il inscrit au barreau de paris ou même de Madingou pour ne pas citer Pointe-Noire et Brazzaville pour qu’il se passe toujours en donneur de leçon au lieu de s’en prendre à Philippe Mvouo et à toutes les intelligences du CSLC ? »

La peur au ventre ?

L’ancien défenseur  des idéaux d’André Milongo et de l’Union pour la Démocratie et la République (UDR Mwinda), Thierry Moungalla et ancien « COMBATTANT » sur la place de Paris tout en étant contre la politique de Sassou-Nguesso veut-il réécrire l‘histoire quand elle est déjà écrite ? Qui ne connait pas ses déboires à Paris en tant qu’opposant du pouvoir Sassou dont il se passe grand défenseur aujourd’hui ? Qui ne sait pas qu’après Sassou, il retrouvera son idéal d’opposant à la famille Sassou-Nguesso ? le militant dénonciateur des biens mal acquis en France qu’il était auprès des autorités françaises et autres organismes internationaux de défense de droits de l’Homme, tout le monde le sait et Sassou Nguesso ne l’a pas encore oublié. A-t-il déjà entendu celui qu’il attaque aujourd’hui, Philippe MVOUO être mêlé dans les sales draps politiques comme lui ?

Aujourd’hui, il veut détourner l’attention des congolais en criant au voleur que, Philippe Mvouo veut prendre sa place. Quel enfantillage pour ceux qui arrivent à ce niveau de responsabilité ? Mais, en tout état de cause, un internaute a réagi en ces termes «  … depuis, notre fringant ministre est dans une bulle cauchemardesque que Mvouo veut prendre sa place. Il a des hallucinations de perdre son poste de tchatcheur gouvernemental. Il voit un désordre administratif là où il y a régulation des médias. Au lieu de garder silence puisqu’on répond aux imbéciles par le silence, il allume le feu des réseaux sociaux puis il s’en plaint. Il n’existe au monde aucune école où l’on apprend à jeter les pierres sur le jardin du voisin. Alors, lancer les pierres dans le jardin du voisin n’est pas un art des gens intelligents, mais plutôt des incendiaires patentés comme lui ! Et ça lui plaît, faute d’être occupé aux véritables dossiers du pays, en tant que ministre, à l’heure de la communication gouvernementale désastreuse sur la riposte au Covid-19 ». Alors, le calme c’est bon, au lieu de faire des pamphlets de démentis honteux  plein de mensonges.

De la réhabilitation du journaliste Otouna à la bonne gouvernance à Télé Congo

La main noire qui empêche le respect par la direction générale de Télé-Congo des textes règlementaires régissant le fonctionnement de cette structure notamment le Décret n° 2003-2004 du 21 aout 2003 portant attributions et organisation de la direction générale de la télévision congolaise et le règlement intérieur du 26 juillet  doit être coupée afin de mettre un terme à l’empiètement des prérogatives et à la conclusion des compétences des directions qui la composent. Et, cette main noire n’est autre que la tutelle. La nébuleuse Télé Congo doit avancer dans l’instauration des pratiques de bonne gouvernance et ces pratiques commenceront par la réhabilitation du journaliste Rocil Otouna. Plus besoin de mensonges et apprenez à respecter vos collaborateurs. Le mensonge finit toujours par être rattrapé par la vérité.

Aujourd’hui, le ministre des médias a été pris la main dans le sac avec des tas de mensonges, alors que la vérité était juste à côté.

Que Dieu ôte en nous tout esprit mensonger.

Rufin Mahinga

4 thoughts on “Messe de Requiem pour la presse congolaise : Thierry MOUNGALLA célèbre l’office

  1. MOUNGALLA n’est pas seul dans la destruction des médias. Claudia SASSOU-NGUESSO est peut-être la véritable main noire qui mine le travail de la presse au Congo en général et de télécongo en particulier.

  2. Année 2020, les 10 cauchemars des congolais: 1- Sassou Nguesso + Jean Dominique Okemba, 2- les bébés noirs, 3- Jean-François Ndenguet, 4- la dgst (colonel Obara), 5- recherche de l’eau déjà insalubre et empoisonnée, 6- hôpitaux indignes et risques de mourir facilement, 7- Voyager dans le pays ou se déplacer dans les grandes villes, 8-Pouvoir d’achat ( arriérés de salaires, pensions retraite, bourses d’étudiants, etc), 9- Manque de nourriture et risque d’être affamé, 10- Les mensonges de Thierry Lezin Moungalla.
    CONGO-BRAZZAVILLE: J’EN RÊVE DE MON PAYS, JE N’AI QUE DES CAUCHEMARS TRAUMATISANTS ET POURQUOI? https://www.youtube.com/watch?v=JuvPiI6CBvA

Répondre à sassouland en phase terminale Annuler la réponse.