Réflexion autour de la journée du 28 novembre

Ce fut le vendredi 28 Novembre 1958 à Pointe-Noire alors capitale administrative et politique territoriale du Moyen-Congo que notre pays s’émancipait dans le cadre de la communauté française pour devenir une République.

Cette date longtemps ignorée par les adeptes du drapeau rouge, devrait nous servir de point d’encrage afin de nourrir notre réflexion et poser les jalons du Congo que vous voulons ; c’est-à-dire un état moderne qui s’appuie sur quelques principes simples détaillés ci-dessous :

Lorsque l’état prend connaissance de quelque chose de mal moralement, cela devrait toujours être pour l’enrayer et la punir, jamais pour la réglementer, encore moins pour l’encourager ou pour en tirer profit.

Ce n’est jamais le devoir de l’état de rendre la voie des transgresseurs sûre et facile. L’action de notre état lorsqu’il agit, doit être de réprimer et de punir, jamais d’organiser ou d’autoriser le vice ou le crime, et encore moins d’en tirer un revenu pour ce qu’ils appellent des raisons d’opportunisme. La punition doit suivre immédiatement le crime car on le sait, un jugement prolongé en justice est habituellement chargé d’erreurs.

Les droits de citoyenneté impliquent nécessairement des devoirs de citoyenneté, et ainsi ils entrent dans le domaine de l’éthique. La politique doit aussi être considérée dans n’importe quelle étude, d’éthique. A défaut, on risque de se retrouver avec une classe politique composée d’hommes et de femmes adéquatement nourris et vêtus, mais pourtant qui ne demeurent pas mieux que des animaux.

Moralement, sous Dieu, un gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple même aux dépens de plusieurs échecs est préférable à n’importe quel gouvernement « parfait » par n’importe quel type de tyran arbitraire. Les hommes devraient plutôt désirer avoir une perte complète de leurs propres affaires que d’avoir leurs vies contrôlées par le plus intentionné, bienveillant dictateur. Aucune richesse matérielle, aucune puissance ou prospérité nationale ne peut compenser le renoncement du droit de choisir.

De tous les systèmes gouvernementaux, une république soutient et préserve le mieux ce droit pour l’homme. Cependant, si une grande proportion du peuple d’une république démontre une avidité pour le plaisir avec un mépris pour les droits et le bonheur des autres et un manque d’autodiscipline et de sens du devoir, une république devient IMPRATICABLE.

Bonne fête à tous !

Laurent DZABA

Président du Mouvement Panafricain et Citoyen « Bougeons-Nous »

 

17 thoughts on “Réflexion autour de la journée du 28 novembre

  1. 28 novembre 1958, c’était des PERES FONDATEURS

    28 novembre 2019, c’est des PIRES PREDATEURS

    Entretemps, beaucoup de sang a coulé sur le sol congolais à cause de ces derniers. Et le vrai Congo se cherche encore.

    1. Tout à fait , frangin .
      Depuis , le CONGO a disparu des radars des pays en voie de progrès . On se le représente comme un pays fantôme dont les habitants ont été mutilés aussi bien sur le plan intellectuel qu’existentiel .
      Quand on manque des repères métaphysiques , nous nous devons de les inventer pour nous penser par nous mêmes .
      il faut passer de l’age ontologique ,celui de l’enfance à celui de la raison ,c’est à dire ,l’âge adulte .
      Comment , au lieu de pourquoi ?
      C’est une presque une gageure intellectuelle , pour nous , afin de trouver par la raison ,et non ,par des croyances et opinions obscures ,des solutions durables à l’accouchement difficile du VRAI CONGO .
      Ine fine ,je dirais qu’il nous faut un processus dialectico- dialogique pour éliminer des contradictions issues de nos réflexions politiques pour arriver à la sagesse nationale ,autrement à la vérité vraie .
      Seule la célébration de l’intelligence pourra sauver le CONGO du marasme existentiel où des idiots l’ont plongé .

  2. Tout n’était pas rose à l’époque, loin de là. Il y avait beaucoup de brimades sociales et des rivalités communautaires tribalo-ethniques fratricides. Mais c’est du passé. Aujourd’hui, le pays a changé, les mentalités également. Aussi j’ai pour ces illustres anciens le plus grand respect, en tant que patriote.

    Je ne remettrais jamais en question le difficile combat panafricain qu’ils ont menés, afin d’arracher l’Indépendance des griffes des colonisateurs impénitents. D’ailleurs, il est temps pour ces européens racistes de rapatrier illico les chiens du désert qu’ils ont envoyés au Mali, à des fins de prédation des matières premières, sous prétexte de lutter contre l’islamisme imaginaire qu’ils avaient pourtant promus en Libye. O comme ils sont étranges, ces gens sont curieux.

    L’énigmatique chiffre treize des soldats qu’ils viennent de perdre dans le Sahel est un énième message explicite que leur ont adressés nos ancêtres. Bref, pourquoi la capitale du Congo qui était Pointe Noire, dans le département du Kouilou, avait elle été déplacée à Brazzaville, au Pool ? Etait ce pour des raisons pratiques ou géopolitiques ? Un débat national doit être organisé, à ce sujet. Je pense qu’on peut à nouveau réorganiser les choses, en faisant des propositions plus consensuelles.

  3. « Il (Robert Jean Raphaël Massamba-Débat, l’un des fils de l’épouse de l’ancien chef de l’Etat) a, en outre, remercié les autorités nationales des différentes époques, notamment le Chef de l’Etat actuel, Denis Sassou Nguesso, et son prédécesseur Pascal Lissouba. Le premier pour avoir organisé la sortie de la veuve Massamba-Débat de Bacongo, lors des événements de 1993, et le second pour
    avoir réservé, la même année, des obsèques dignes à cette dernière. »
    Ces propos sont de Robert Jean fils de l’ancien président de la République du Congo assassiné le 25 mars 1977 par le comité militaire du parti dirigé par Denis Sassou Nguesso. Sincèrement, on peut tomber des nuées en lisant dans cet extrait les remerciements d’un fils massamba à l’endroit d’un certain sassou nguesso, responsable de la mort de son père avec confiscation de son corps jusqu’à ce jour, pour soi disant « avoir,dit il, organisé la sortie de la veuve Massamba-Débat de Bacongo, lors des événements de 1993 ». Que cela soit dit entre nous en passant, malgré la gravité de la situation de 1993 qui pourrait en vouloir à la vie de la veuve Debat? Ni Kolelas, ni Lissouba. ni leurs milices respectives, je le crois. Pour tout dire la vie de la veuve Debat n’était en danger pas en danger. Mais je peux aussi dire que la veuve est morte avec une grande douleur dans le coeur parceque Sassou Nguesso n’a pas jamais voulu lui remettre les restes mortels de son époux pour lui donner sépulture comme tout ètre humain. Même decédée, la veuve Debat n’est toujours pas en paix à cause de celui dont Robert Massamba Debat veut remercier parcequ ‘elle reposera en paix le jour où les restes motels du président Debat seront remis à sa fille pour être inhumé à ces côtés. Robert Massamba Debat se doit de faire l’économie de ces remerciements à Sassou Nguesso qui a condamné non pas seulement la famille Debat sinon e peuple congolais à un deuil éternel.

    1. Jean Okomba en ne te lisant plus, je pensais que tu avais deja été mis hors d’etat de nuire, tvous voilà apparaitre encore avec vos posts revisionistes. Incapable de pardonner. Qui etes vous pour contredire ce que le propre fils du l’ancien président massamba debat qui reconnait le bien que le président sassou nguesso a fait pour sa maman. Arretez avec vos comportement anti sassou nguesso. Que Sassou fasse le bien en le lui en veut, mais vous etes des mediocres. Robert Massamba Debat a bien fait pour remercier le president qui est parti de mpila pour sauver sa maman alors que Kolelas et Lissouba ne l’ont pas fait. Kolelas qui vivait à Bacongo ne s’est même pas préoccupé un instant.

      1. @ François Ibovi Kiema

        Tu sais relire ce que tu écris ?

        Pardonner qui: SASSOU-NGUESSO ? Mais tu rêves ou merde ? SASSOU a armé KOLELAS en 1993 et il s’est senti obligé de sortir Marie MASSAMBA DEBAT de la fournaise qu’il venait de créer à Bacongo. Donc de quel pardon parles tu ? Si Robert l’a fait c’est parce qu’il est chrétien. Qui ne sait pas que le commanditaire de l’assassinat de MASSAMBA DEBAT c’est SASSOU-NGUESSO ? Si tu crois que les enfants DEBAT l’ont oublié, tu te fourres le doigt dans l’oeil.
        Que LISSOUBA ait permis de belles funérailles à Mme MASSAMBA DEBAT, c’est normal. Peut-être même que SASSOU l’aurait fait aussi; mais cela ne veut pas dire qu’il aurait été pardonné.

        Chapeau bas à Robert et toute sa famille pour avoir pardonné les bourreaux de son père. Mais ne croyez pas qu’ils ont oublié. Les Congolais non plus d’ailleurs. TOUT SE PAYE ICI BAS. C’est une règle naturelle et SASSOU ne s’en échappera pas. C’est une promesse. On ne fait pas disparaître le corps d’un illustre personnage après l’avoir assassiné comme ça, comme dans un tour de magie. L’histoire finira par rattraper les crapules qui l’ont fait et commandité. Et ce moment arrivera, vous pouvez en être garantis. MAIS pour le moment, point de pardon de la part de la majorité des Congolais. C’est écrit !

        1. Bien d’accord avec vous Uppercut. Déjà le fait que les congolais le repète aujourd’hui comme l’a fait le compriote Okomba, c’est encore quelque chose pour rappeler à sassou ces mefaits. Autrement dit ce crime odieux demeure pour l’eternité collé indelebilement à sassou nguesso pas à une autre personne.

  4. Chers HYPOCRITES, arrêtez avec vos conneries.

    ** « Que cela soit dit entre nous en passant, malgré la gravité de la situation de 1993 qui pourrait en vouloir à la vie de la veuve Debat? Ni Kolelas, ni Lissouba. ni leurs milices respectives, je le crois. Pour tout dire la vie de la veuve Debat n’était en danger pas en danger. »

    En pleine ‘guerre’ n’importe quelle vie aux alentours peut-être en danger avec des guerriers fumeurs de chanvre armés et sans discernement aucun ni lucidité, nonobstant les relatifs sentiments à l’époque de Kolélas ou Lissouba… Sa vie était toute aussi bien en danger comme de quiconque, croyez-le! Même les innocents bébés là-bas sont pilés sans autre forme de procès. Sans même parler des dommages collatéraux.

    ** « Incapable de pardonner. Qui etes vous pour contredire ce que le propre fils du l’ancien président massamba debat qui reconnait le bien que le président sassou nguesso a fait pour sa maman. »

    Massamba Débat fils qui remercie peut-être Takou précisement pour la cause à propos de sa maman, ne signifie pas nécessairement qu’il a pardonné autrement le ‘bourreau’ de son père. Cet opportuniste assassin notoire, calculateur malicieux et conscient de ses actes ne pouvait faire différemment sous la circonstance, justement à cause de son forfait antérieur. Ce singe respire ‘politique’ et cet acte n’en était rien d’autre qu’un bel exemple illustratif pour ce fumier. On ne pardonne pas purement et simplement, sinon jamais, un TUEUR barbare qui plus est un fou joyeux qui fait disparaître les corps de ses victimes… Les disparus du beach aussi vous attentent en enfer.

    A T T E N T I O N !

  5. Ces pères fondateurs auxquels beaucoup de congolais voudraient s’identifier , peu avait des bagages intellectuels et connaissances dont ils disposent aujourd’hui .
    La seule exigence à laquelle ils étaient tous soumis, était celle de faire preuve d’un patriotisme sans tâche .
    Le diplôme ne suffit pas à faire de vous un grand patriote , encore faut il en faire bon usage à l’endroit de votre pays ,?
    Tel était ,j’imagine , le leitmotiv de leur engagement politique .

  6. Dans les années 60 à 70 environs, la partie septentrionale du Congo était abandonnée à son sort, je le reconnais aujourd’hui. Cela est d’autant vrai qu’aucune usine, ni de route, ni d’aéroports n’y avaient été construites. A qui la faute, qui donc ? Aux colons premièrement, dans la mesure où ils avaient choisit la zone Sud comme base d’occupation coloniale, de sorte à pouvoir exploiter les immenses richesses naturelles du pays, via la façade océanique.

  7. oui mr robert massamba debat a eue raison devoquer le traumatisme qu avait subi mme marie massamba debat. avancee en age , me marie massamba debat avait ete evacuee en france aux frais de letat congolais. selon mme sophie moukouyou porte parole du gouvernement citant le medecin francais traitant » mme marie massamba debat est morte suite au x nombreux coups de feu tires a proximite » je cite sophie moukouyou porte parole du gouvernement . vous pouvez contacter mme claudine munari directrice de cabinet de p lissouba a l’epoque pour confirmer ou infirmer ce que vous lisez.le pool n’est pas bon.

    la depouille avait ete acheminee de paris vers brazzaville a bord dun vol de la compagnie aerienne air portugal(lisbonnes brazzaville johannesburg). le cortege funebre setait rendu au domicile mortuaire .a bord se trouvaient charles david ganao yomby opango mberi martin…..le cortege a hauteur du restaurant bar le christella ce cortege avait essuye plusieurs jets de pierre.

    LE CERCEUIL DE MME MARIE MASSAMBA DEBAT AVAIT ETE LAPIDE PÄR CEUX LA MEMES QUI PORTENT LE DEUIL DALPHONSE MASSAMBA DEBAT

    cest ce qui en substance avait traumatise les enfants ou la succession pour etre serieux massamba debat . mme marie massamba fut par la suite inhumee au cimetiere du centre ville de brazzaville avant detre rejointe des annees apres par mme kolelas. comme avec mme maris massamba debta une generation du meme groupe sen etait violemment prises aux forces gouvernementales car selon ce groupe non non et non mme kolelas ne pouvait mourir. le cancer du poumon tue t il oui ou non…quand meme!

    nous felicitons mr robert massamba debat pour ce courage.

    sans vouloir traumatise les enfanst massamba debat le groupe qui avait lapide le cortege funebre de mme marie massamba debat avait tente de violer non mais ce nest pas vrai ca la niece dal massamba debat groupe conduit par philippe binkinkita offcier sup des facs memebre du mcddi appartenance anti constititionnelle cest officiel. un soldat des facs un policier un gendrame un agent des douanes congolaises ….n’est pas autorise a etre membre dune formation politique

    ils avaient reussi a incendier la villa de la niece dal massamba debat tout comme celle de clement mouamba a bacongo juste derreire la case de gaulle . LE POOL CET HOMME LE POOL N EST PAS BON

    LA LAPIDATION CHERS PORTEURS DU DEUIL DALPHONSE MASSAMBA DEBAT EST UNE ATTEINTE GRAVE AUX DROITS HUMAINS

    LE POOL NEST PAS BON ….

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