Les défis de l’après-Sassou

Dédommager, consoler, revaloriser les Sudistes. Rassurer, protéger, apaiser les Nordistes

Qui peut encore douter du fait que le régime actuel est entré dans la phase accélérée de décomposition ? N’importe quel observateur averti constatera que la guéguerre qui fait rage aujourd’hui au PCT n’est que la suite logique d’un long processus de pourrissement engendrant une horrible et absurde guerre de succession. Ceux qui ont prétendument ramené la démocratie dévoyée par Lissouba de 1992 à 1997, toute honte bue, se livrent à un spectacle ubuesque et bientôt dantesque où la bassesse rivalise avec l’incompétence.

Chers ‘’démocrates’’ du PCT, dans un parti civilisé, la succession se fait de façon ouverte par des primaires consensuelles. Regardez la beauté des joutes oratoires auxquelles se livrent les membres du parti démocrate américain. Plus de 20 candidats au départ et un seul représentera le parti face à Donald Trump. Pas besoin pour cela de zigouiller les rivaux. Pourquoi avoir tant ensanglanté le Congo en 1997 si c’était pour piétiner allègrement les principes fondamentaux et élémentaires du jeu démocratique ? Êtes-vous à ce point inaptes ne fût-ce qu’à copier ce qui est étalé devant vous par les vieilles démocraties ?  Êtes-vous condamnés à la barbarie politique et au meurtre pour accéder au pouvoir suprême ?

 Il est de notoriété publique que le PCT est incapable de gagner une élection libre et transparente. Le parti des camarades-membres est foncièrement incapable de survivre au suffrage universel. Mais qu’est-ce qui les empêche dès lors de dégager un candidat consensuel au sein de leur parti, candidat qu’ils imposeront par la fraude massive au reste de la population devenue leurs esclaves ? Si l’ivresse du pouvoir les aveugle au point de ne plus avoir la moindre lucidité, je peux les aider à répondre à la question précédente.

C’est que le PCT, conçu dès le départ comme un parti pseudo-national, mais à dominance nordiste, s’est progressivement mué en parti de la Cuvette, puis en parti mbochi, pour finir par devenir le parti d’Oyo et aujourd’hui parti familial où il faut adorer le père, le fils et toute la ‘’parentaille’’. Dès lors, la logique familiale veut le plus naturellement du monde, imposer une succession biologique alors que la logique du parti tente de maintenir l’illusion d’une succession politique. Voilà le fond du drame pctiste auquel on pouvait assister en ricanant si ce n’est que les conséquences sont un potentiel séisme national.

Si l’impossible succession biologique est condamnée d’avance par l’immense majorité de la population qui ne supporte pas la simple invocation du nom d’un dauphin incapable de discrétion, la succession politique ouvre une véritable tragédie dont la victime sera inévitablement le peuple congolais. Le PCT nous a habitués à exporter malicieusement ses turbulences et ses turpitudes. Pour maintenir la pseudo-unité du nord, le chemin est tout tracé, la recette à portée de main : ouvrir un conflit dans le sud pour divertir, ou y enfanter une rébellion censée menacer le nord. Malheureusement, il y aura toujours des nordistes pour y croire et des sudistes pour jouer ce rôle maléfique et fatidique. Suivez mon regard….

Le vrai problème du Congo aujourd’hui, c’est le terrifiant après-Sassou. La question n’est plus ‘’si ou quand Sassou quittera le pouvoir’’, mais ‘’comment il partira de son fauteuil adoré ’’ Et ce comment déterminera toute la suite de notre histoire. La fin de Sassou ne fait aucun doute comme nous l’avons déjà mentionné. Il peut mourir de sa propre mort dans quelques jours ou être liquidé par ses propres parents qui en accuseront les sudistes : ‘’Bacongo ba bomi Sassou’’. Il peut aussi (et cela est de plus en plus probable) être balayé par l’insurrection d’un peuple poussé à bout par la faim et la misère. Dans les deux cas ci-dessus, la vacance du pouvoir ouvrira une forte période de turbulence dans le pays.

De gros nuages s’accumulent sur le ciel congolais. Nous savons le caractère dévastateur des tempêtes qui en découlent. N’est-il pas temps d’agir pour une fois par prospective afin de conjurer nos drames itératifs ?

Une chose est sûre, les haines, l’insolence, les humiliations, accumulées de part et d’autre depuis des décennies, ont profondément déchiré notre peuple en deux pans quasi-irréconciliables. Les réseaux sociaux charrient chaque jour des torrents d’injures. D’une part, les sudistes  traitent les nordistes ‘’ d’incompétents-chieurs-dans-l’eau’’. De l’autre, les nordistes ne voient à travers les sudistes que des ‘’revanchards-assoiffés de pouvoir’’ prêts à couper le pays s’il le faut. Le tout culmine sur la très existentielle question : « Quel est l’avenir des Mbochi dans le Congo après-Sassou ? »

Je déteste la punition collective et n’apporterai pas (n’en déplaise à mes détracteurs) ma contribution à une chasse aux sorcières contre les Mbochis pour la simple raison qu’ils appartiennent à la même tribu que Sassou. Tous les Mbochis (loin de là) ne sont pas des complices de Sassou ni comptables de ses actes, même s’ils se taisent par terreur. Quand est-ce que nos frères du Sud le comprendront pour rassurer nos frères otages d’un système odieux ? Je déteste l’exclusion systématique des Kongo de la gestion de la chose publique (n’en déplaise à mes autres détracteurs) au seul motif qu’en s’enrichissant, les Kongo iront acheter des armes pour exterminer les Mbochis. Tous les sudistes ne sont pas assoiffés du pouvoir et revanchards (loin de là). Quand est-ce que nos frères du Nord le comprendront pour cesser de traiter leurs propres frères en esclaves et véritables apatrides dans leur propre pays ?

Sassou va partir, plus vite que d’aucuns ne l’imaginent. Les quarante ans de malédiction du Congo  1979-2019 touchent à leur fin https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/200918/sassou-et-la-fin-des-40-annees-de-la-malediction-du-congo-par-youlou. Osons nous asseoir autour d’une table pour préparer sereinement l’après-Sassou pendant qu’il est encore vivant. Osons dédommager, consoler, revaloriser les Sudistes. Osons rassurer, protéger, apaiser les Nordistes. Osons surmonter nos différences et nos haines ataviques. Osons enfin nous regarder droit dans les yeux et nous dire sans rancœur les vérités qui fâchent sur le mal qui a ruiné notre pays et continue de le détruire.

Osons redonner à chaque Congolais, dans la paix totale des cœurs et le PARDON des âmes, sa place dans un Congo définitivement réconcilié. Ceci étant dit et pour éviter toute polémique inutile, les adversaires du PARDON peuvent se dépêcher d’aller cueillir Sassou à Mpila et le pendre haut et court jusqu’à ce que mort s’ensuive. Qu’ils ne m’attendent pas, ma position est connue depuis belle lurette.

Pascal Malanda

LE CONGO ETERNEL

18 thoughts on “Les défis de l’après-Sassou

  1. L’UNITÉ NATIONALE NE SE DÉCRÈTE PAS. ELLE SE CONSTRUIT AU GRÉ DES ÉPREUVES A SURMONTER INDIVIDUELLEMENT ET COLLECTIVEMENT TANT AU PLAN CITOYEN QUE POLITIQUE ET MILITAIRE AU PROFIT DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL ET DU VIVRE ENSEMBLE LIBREMENT ET DIGNEMENT. LES CONGOLAIS SERONT LIBRES ET DIGNES DANS LEUR PAYS SANS LE TYRAN SASSOU NGUESSO ET SES ALLIÉS DE L’INTÉRIEUR ET DE L’EXTÉRIEUR.

    La France et ses alliés dont le dictateur Sassou Nguesso et ses opposants politiques ne feront rien tant que le peuple de moutons des congolais ne prendront pas leur destin en main ; c’est à dire commencer à manifester par des grèves et des marches de tout bords.

    C’est ainsi que cette communauté des occupants du Congo (France, sassou, opposants) lâchera enfin ce pays. Mais tant que ces occupants ne sentiront pas leurs intérêts menacés, ils continueront la prolongation de l’occupation du Congo Brazzaville.

    Peuple congolais, que nous sommes, il faut une désobéissance civile illimitée et au meilleur des cas d’être dans la rue et chasser le tyran et son système politique liberticide, antidémocratique, antisocial, criminogène et confiscatoire du bien commun.

    POURQUOI LE PROCES B.SQUARCINI VS B. MABILEMONO ET I. AYA TONGA VA T-IL DURER UN AN JUSQU’EN 2021? https://www.youtube.com/watch?v=WZCmHGzaiOY

  2. Indubitablement cher Pascal. Lorsque l’on aura fini de pardonner et passer l’éponge, encore, « God forbid » si seulement un autre Mbochi ou « équivalent » (respectueusement parlant) aux aguets (car c’est manifestement dans le sang et dans la culture) venait à photocopier conformément Takou, c’est vous qui serez pendu haut et court avec la Bible entre les mains, parmi les premières victimes…
    Ne comptez pas sur Moi pour vous protéger alors!

    Croyez-le, on vous comprend bien. Mais le vrai pardon efficace et réparateur dans un Etat, encore, c’est par le droit. Autrement, on risque de ne jamais avoir un pays. La nature de l’homme étant complexe un simple pardon serait éventuellement à coup sûr fatidique. Méditez là-dessus.

    Bon je ne vais pas signer ici par eugh: au Cul Pété (!)

  3. ANTHROPOLOGIE/GÉNÉTIQUE/NEUROSCIENCES/FACTEURS ÉPIGÉNÉTIQUES /COGNITION/EDUCATION/ EXPÉRIENCE DE VIE/RELATIONS SOCIALES/PSYCHANALYSE/PSYCHOLOGIE/SOCIOLOGIE/APPARTENANCE/ET PUIS…
    L’UNITÉ NATIONALE NE SE DÉCRÈTE PAS. ELLE SE CONSTRUIT AU GRÉ DES ÉPREUVES A SURMONTER INDIVIDUELLEMENT ET COLLECTIVEMENT TANT AU PLAN CITOYEN QUE POLITIQUE ET MILITAIRE AU PROFIT DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL ET DU VIVRE ENSEMBLE LIBREMENT ET DIGNEMENT. LES CONGOLAIS SERONT LIBRES ET DIGNES DANS LEUR PAYS SANS LE TYRAN SASSOU NGUESSO ET SES ALLIÉS DE L’INTÉRIEUR ET DE L’EXTÉRIEUR.
    La France et ses alliés dont le dictateur Sassou Nguesso et ses opposants politiques ne feront rien tant que le peuple de moutons des congolais ne prendront pas leur destin en main ; c’est à dire commencer à manifester par des grèves et des marches de tout bords.
    C’est ainsi que cette communauté des occupants du Congo (France, sassou, opposants) lâchera enfin ce pays. Mais tant que ces occupants ne sentiront pas leurs intérêts menacés, ils continueront la prolongation de l’occupation du Congo Brazzaville
    Peuple congolais, que nous sommes, il faut une désobéissance civile illimitée et au meilleur des cas d’être dans la rue et chasser le tyran et son système politique liberticide, antidémocratique, antisocial, criminogène et confiscatoire du bien commun. https://www.youtube.com/watch?v=WZCmHGzaiOY

  4. C’est vrai il faut que les Congolais pensent à l’après Sassou, c’est exact qu’il faut qu’ils se réconcilient et fassent un effort de se pardonner. Toutefois, cela ne doit pas occulter ou mieux écarter l’application d’une justice équitable pour tous les crimes qui ont été commis dans ce pays. Tous les coupables devront passer devant la barre du juge et répondre de leurs méfaits. Ce n’est qu’à ce prix qu’il y aura je pense une véritable réconciliation nationale. Quant au fameux pardon à accorder à Sassou, ne l’a-t-on pas déjà fait ?!! Où cela nous a-t-il entrainé ? À la case départ. Pour les plus spirituels d’entre-nous, qui peut nier que lorsqu’on chasse un démon d’un corps et qu’on lui permet de revenir, il revient avec 7 esprits plus méchants que lui et le dernier état de ce corps qu’ils vont chercher à posséder se révèle encore plus critique qu’il ne l’était au début…Suivez mon regard: Denis a tout eu du Congo, même ayant bénéficié de son pardon il est revenu plus méchant que jamais! Ça serait difficile de ne pas vouloir le livrer à la vindicte populaire et l’accrocher à un poteau…Même Dieu le créateur tout-puissant punit et ne croyez pas que Satan et ses démons seront un jour pardonnés pour tout le mal qu’ils ont commis envers la famille humaine en général et sur Dieu en particulier. Or Sassou est bien le serpent originel du Congo Brazza. On peut dire tout ce qu’on veut du peuple congolais, propension à la guerre, tribaliste et que suis-je encore..mais d’une chose nous pouvons être certains : DSN est la genèse de la plupart des mots qui minent ce pays et coupable de haute trahison. Dans une société civilisée il mérite tout simplement la condamnation à mort. Ce ne sont pas ses nombreuses victimes, et Dieu sait combien elles le sont, qui viendront me contredire. 400 milles morts entre 1997-2002 , 3000 décomptés au cours de la conférence nationale souveraine. Il faut vraiment que justice soit faite et cela dans toute sa rigueur !!!

  5. Écosystèmes urbains et ruraux durables: Le pouvoir de négociations et de responsabilités consensuelles entre citoyens, collectivités locales et entreprises.
    Avertissement
    Pendant des millénaires, l‘humanité a survécu et s’est même développée en captant la juste part d’energie/matière disponible dans différents écosystèmes naturels. L’humanité risque aujourd’hui de compromettre leur existence dans la surconsommation la plus totale des ressources naturelles nécessaires à ses bésoins.
    De ce fait, l’homme, dans toute son arrogance, avec orgueil et rébellion, tente de s’ériger au-dessus des lois de la nature et de l’univers. L’empreinte Carbone de l’humanité a atteint d’ailleurs le niveau d’alerte: le changement climatique est à la fois l’un des plus grands défis de l’humanité, et l’un des signes les plus importants de notre surconsommation écologique.
    Le modèle économique actuel présente une courbe de progression du PIB qui est similaire à celle de l’exploitation des ressources naturelles.
    La création de richesse mesurée par les indicateurs économiques comme le PIB correspond à une destruction sauvage ou abusive du capital naturel de l’humanité et que ce dernier est épuisable.
    Pour s’en convaincre, il suffit de constater que la maison nature et espace brûle. Elle est surconsommée, dégradée et polluée par l’homme. C’est un jeu dangereux et néfaste pour les besoins de l’humanité, la santé de l’homme et des espèces vivantes.
    Si c’est vrai, alors, nous ne sommes pas responsables de nos actes, habitudes et comportements contre-nature. Nous sommes individuellement et collectivement poussés par la force obscure de l’inconscience ou plutôt celle du pouvoir économique, du marché, du profit et de la rentabilité illimitée. Il semble important d’essayer d’accorder « développement soutenable » avec le terme apparemment contradictoire de « déterminisme naturel ». Sinon, plus personne n’est responsable de rien.
    D’autant plus que le déterminisme à l’œuvre dans l’inconscient, n’est pas le seul : n’y a-t-il pas un déterminisme non culturel ou historique, mais naturel à la surconsommation sauvage ou abusive et de destruction tout azimut des espaces et milieux naturels?
    Les besoins par ailleurs, pour la croissance économique et les profits commerciaux restent illimités mais, les ressources naturelles nécessaires à ces besoins sont limités ou épuisables dans l’espace et le temps.
    Cela fait d’ailleurs des décennies qu’on s’y essaye sans succès, et la croissance ne cesse de s’amenuiser. Et pourtant les élites politiques et économiques s’obstinent à poursuivre sur la même voie.
    Le modèle économique de société occidental, basé sur la croissance et nos modes de vie énergivores, sont aujourd’hui clairement identifiés comme prédateurs pour le système écologique qui nous permet de vivre.
    Ce modèle de société est fini, il est dans une impasse. Il subsiste pour l’instant, sous perfusion, grâce à l’exploitation forcenée des énergies fossiles, des métaux et des terres rares et de millions de travailleurs.
    Il est clair qu’il va finir à courte échéance et ça dépend de nous de savoir si il va finir dans des explosions sociales et le chaos, ou de façon plus noble et raisonnable ou soutenable.
    Si nous ne repensons pas ensemble nos modes des responsabilités politiques, économiques et de démocratie consensuelle – nous avancerons pas à pas vers des décennies de révoltes socio-économiques et de la permanence de l’état de crise environnementale. Et par conséquent, aucune condition sociale et écologique ne sera plus stable.
    L’idée est de développer le pouvoir de négociations et de responsabilités consensuelles entre citoyens, collectivités et entreprises sur différentes échelles locales. Nous sommes sur une planète limitée, il faut donc s’éduquer à l’auto-limitation écologique et cela doit imprégner toutes les structures locales, nationales , continentales et planétaires de nos sociétés. C’est un motif d’espoir extrêmement important car la société civile, si on lui en laisse l’opportunité, peut être très créatrice.
    Un changement de paradigme est nécessaire – il faut changer radicalement sa vision de la réalité ; car le modèle de société occidental n’est pas aménageable. Se mettre sur la voie du changement le plus vite possible est essentiel – il faut retrouver de la diversité culturelle, sociale, économique, écologique et sociétale.
    Par ailleurs, les alternatives doivent être accompagnées d’un changement de conscience individuelle et collective. Nos sociétés créent de l’insatisfaction artificielle, il nous faut donc combler un vide et cela doit bien entendu passer par la surconsommation. Mais c’est un “puits sans fond si l’on ne travaille pas sur notre intériorité” et sur ce qui nous est vraiment nécessaire dans la vie.
    Aller vers des sociétés matériellement frugales, écologiquement et économiquement soutenables, cela ne veut pas dire revenir à l’antiquité ou au moyen âge.
    Chacun de nous peut inventer le monde de demain et une civilisation plus humaine ou consensuelle. Cela passe par des mesures concrètes mais doit impérativement être accompagné par un renouvellement philosophique et un changement en profondeur de notre rapport à notre environnement urbain, rural et naturel sur différentes échelles.
    Ainsi, pourquoi et comment le pouvoir de négociations et de responsabilités consensuelles entre citoyens, collectivités et entreprises peut-il être applicable à toutes formes et mécanismes de sociétés et des démocraties nouvelles?
    De ce questionnement, le comportement individuel du citoyen peut-il devenir le facteur déterminant dans l’aptitude des humais à maîtriser l’évolution de leur environnement local et solidaire de l’environnement planétaire?
    La santé des écosystèmes urbains et ruraux est un des critères de choix du citoyen responsable de son environnement local et solidaire des enjeux du développement soutenable à l’échelle planétaire.
    Les citoyens responsables de leur environnement local et solidaire de la stabilité de l’environnement planétaire constituent un immense pouvoir politique de rénovation des sociétés actuelles et d’innovation des civilisations nouvelles.
    Ce nouveau pouvoir de négociations et de responsabilités consensuelles pourra certainement fonder des concepts, philosophies et des pratiques d’une nouvelle écocitoyenneté.
    La prise de conscience citoyenne devient indispensable pour se défendre intellectuellement, politiquement, économiquement, socialement et culturellement contre les fausses solutions écologiques – pour contribuer aux transformations nécessaires par l’action consensuelle et la responsabilité collective dans l’espace et le temps.
    Introduction
    Le pouvoir de négociations et de responsabilités consensuelles entre citoyens, collectivités locales et entreprises résulte d’un principe simple: optimiser les rapports écologiques entre collectivités – entreprises – citoyens et nature à l’échelle locale afin de laisser aux différentes générations, des environnements naturels, urbains et ruraux susceptibles de donner à chaque individu, le bonheur des potentialités de la vie.
    L’écosystème urbain et rural durable est l’application de ce principe : des politiques publiques et des filières économiques et écologiques peuvent être sous le contrôle et la responsabilité consensuelle de tous.
    Le pouvoir de négociations et de responsabilités consensuelles entre citoyens, collectivités locales et entreprises entend ainsi contrôler les politiques publiques et chaines ou circuits de production et de commercialisation, leurs impacts sur les environnements locaux, nationaux, continentaux et planétaires en faisant intervenir les problématiques des ressources renouvelables et de la qualité de la vie de tous les êtres humains.
    Le comportement individuel des élus, citoyens et entreprises devient un facteur déterminant dans l’aptitude des citoyens à maîtriser l’évolution de leur environnement local. La santé des écosystèmes naturels, urbains et ruraux est un des critères de choix du citoyen responsable de son environnement local. La santé des populations nécessite de puiser dans l’environnement des ressources décisives pour maîtriser les stress et les inhibitions de la vie quotidienne et maintenir les défenses immunitaires afférentes à celle-ci.
    L’écosystème urbain et rural durable intègre l’inclusion des différentes cultures, l’exception culturelle et les savoirs-faire ancestraux, notamment ceux qui permettent de valoriser des terroirs locaux et nationaux et les ressources renouvelables. La prise en compte et le respect de la biodiversité (zoo et phytoplanctons, faunes, flores, chaines alimentaires naturelles, dynamiques des espèces vivantes, etc) constituent un des champs d’application privilégié de l’écosystème urbain et rural durable.
    La maîtrise des flux et des cycles de vie énergie/matière et des éléments constitutifs de la vie (cycle de l’eau, cycle de carbone, cycle d’azote…) conditionne les pratiques et les choix de pouvoir de négociations et de responsabilités consensuelles entre citoyens, collectivités locales et entreprises. Elle implique des politiques d’économies de la ressource en eau, des technologies propres et d’adaptation des cycles énergie/matière locaux de l’eau aux capacités des écosystèmes. Elle impose à restituer l’eau, après usage sous une qualité égale ou supérieure à celle au moment du prélèvement.
    L’allongement et la diversification des filières de déchets ménagers et assimilés en vue du réapprovisionnement des ressources (recyclage), de la valorisation matière/énergie/chaleur, constitue un des éléments du pouvoir de négociations et de responsabilités consensuelles entre citoyens, collectivités locales et entreprises.
    L’énergie demeure l’un des éléments indispensables de la modernité et à ce titre l’écosystème urbain et rural durable doit chercher à optimiser son usage, en fonction de ses impacts sur les environnements locaux et planétaires. Le pouvoir de négociations et de responsabilités consensuelles entre citoyens, collectivités locales et entreprises implique que désormais une part croissante des taxes prélevées par l’Etat et les collectivités locales aux contribuables et usagers sur l’énergie soit consacrée à l’éducation écocitoyenne, à la lutte contre la pollution atmosphérique, les nuisances sonores, aux changements climatiques (gaz à effet de serre) et à la prévention sur des problématiques liées à la course vers la pénurie des ressources naturelles dont dispose la Terre.
    En fin, le pouvoir de négociation et de responsabilités consensuelles entre citoyens, collectivités locales et entreprises fait appel au « Savoir d’Achat » contre « Pouvoir d’Achat ». Le Savoir d’achat est un mouvement socio-économique et écologique international prônant la consommation des produits des entreprises qui respectent la valeur travail et la valeur verte. Le Savoir d’achat considère certains aspects du capitalisme tels que les plans sociaux abusifs, la crise financière, l’exploitation sauvage des ressources naturelles, les produits de consommation néfastes pour la santé, les dégradations écologiques et risques environnementaux majeurs subis, comme inutiles et indésirables pour différentes générations.
    Il est indispensable d’apprendre à se préoccuper de ce qu’il y a dans le produit, sa qualité, sa traçabilité et son cycle de vie. Parce que vous êtes des Savoirs d’achat et non des consommateurs qui, eux ont tous un pouvoir d’achat (Du Clochard au milliardaire). Le savoir d’achat connait à peu près le cycle de vie du produit auquel il adhère contrairement au consommateur qui achète seulement son produit en regard de son pouvoir d’achat.
    Le principe de l’entreprise est basé sur l’addition de compétences et l’esprit d’équipe reste la règle. A l’inverse, le principe de la politique est basé sur la division des talents et de bonnes volontés. Cela s’appelle, l’art de diviser pour mieux régner. Par ailleurs, les modes d’organisation et de fonctionnement des collectivités locales découlant de ce principe politique sont aujourd’hui potentiellement et structurellement problématiques en regard de l’impératif des rénovations durables de différents écosystèmes urbains et ruraux.
    Le changement de paradigme est nécessaire au pouvoir de négociations et de responsabilités consensuelles entre citoyens, collectivités locales et entreprises.
    Ce paradigme est d’abord organisationnel : il permet aux citoyens responsables de mettre en œuvre des solutions pour une plus grande performance, résoudre des questions ou des difficultés concrètes et précises, développer rigueur, précision, méthode et rapidité au regard de l’évolution de leur environnement local.
    Ce paradigme est ensuite stratégique : il permet aux collectivités locales à repositionner les citoyens et entreprises à développer des idées et des projets innovants.
    Ce paradigme est enfin managérial : en effet, il permet d’optimiser les compétences de la population et entreprises pour une meilleure synergie au service de la collectivité.
    L’esprit d’équipe entre collectivités locales, entreprises et citoyens est le travail collectif au service de l’intérêt général en fonction des problématiques et enjeux politiques, économiques, sociaux et écologiques majeurs.
    Le pouvoir de négociation et de responsabilités consensuelles entre citoyens, collectivités locales et entreprises tel qu’il se présente ici est un idéal démocratique. Au delà des différentes interprétations, son usage est de mettre en oeuvre l’idéal démocratique des citoyens ; en insistant sur l’impératif que les « gens d’en bas  » puissent réellement peser sur les décisions politiques, économiques, sociales, urbaines, rurales et écologiques qui les concernent.
    Partant de ce fil conducteur, la négociation, la responsabilité et le consensus se présentent désormais comme une injonction à mettre en œuvre des projets décidés ensemble par les pouvoirs élus et la puissance citoyenne et entreprise au niveau des collectivités locales.
    L’idée de coproduction de projets consensuels entre les décideurs, les entreprises et les « gens d’en bas » est une impulsion donnée par les premiers, et une ambition de proximité politique de l’individu. Faut-il le rappeler que la société civile, si on lui en laisse l’opportunité, peut être très créatrice.
    Au final, les problématiques des écosystèmes urbains et ruraux durables, ici posées, portent à examiner, à se questionner et à conceptualiser de nouvelles pratiques écocitoyennes consensuelles au regard des enjeux majeurs sur différentes échelles.
    Chapitre I
    1-Écosystèmes urbains et ruraux
    1-1- Problématiques
    1-1-1- Les différences entre les écosystèmes naturels et les écosystèmes urbains et ruraux
    Dans les écosystèmes naturels, les producteurs primaires ( les plantes vertes) sont à la base du système naturel. Les plantes vertes fabriquent de la matière organique (fruits et légumes) en fixant l’énergie solaire grâce à la photosynthèse. A leurs dépens vivent des consommateurs (insectes, oiseaux, animaux herbivores et humains).

    En fin de vie, ces consommateurs se transforment en déchets et sont recyclés par des décomposeurs (vers de terre, escargots, cloportes, bactéries, champions microscopiques, etc). Ils permettent aux producteurs primaires, la possibilité de puiser dans le sol, les minéraux et oligo-éléments nécessaires à leur croissance. Certains d’entre eux, en digérant les toxines ou les composés polluants, contribuent ainsi à la détoxication d’un milieu naturel.
    Les écosystèmes naturels sont donc des systèmes « dynamiques, équilibrés, vivables et durables ». Cela signifie que les interactions entre les producteurs primaires, consommateurs et décomposeurs du système contribuent à une certaine stabilité de la nature.
    A l’opposé des écosystèmes naturels, les écosystèmes urbains et ruraux ont presque tout chamboulé de l’équilibre de la nature et des cycles de vie energie/matière indispensables à notre existence.
    Les producteurs primaires sont remplacés par des secteurs entiers de production énergivores (énergies fossiles), polluants et prédateurs pour le système écologique qui nous permet de vivre. A leurs dépens vivent des consommateurs en fonction de leur pouvoir d’achat ( Du clochard au milliardaire).
    Les décomposeurs sont devenus des centrales de tri de déchets (collecte sélective, déchetteries, etc) et de leurs traitements ( unités de compostage, usines d’incinération, centres d’enfouissement techniques, décharges, etc).
    Dans ces écosystèmes de l’humain, on peut consommer indéfiniment la nature sans vous inquiéter, car on a des supers solutions: le recyclage, la science, les crédits-carbone, le principe pollueur-payeur et le consommateur-pollueur-payeur. Ces solutions sont faites dans une logique marchande de la nature avec un objectif de profit à l’origine de la destruction abusive des écosystèmes naturels.
    Ainsi, afin de subvenir aux besoins de ces consommateurs atypiques, les écosystèmes urbains et ruraux nécessitent non seulement de plus en plus de ressources naturelles mais également de producteurs (délocalisation de la production) et des décomposeurs (rejet de déchets dans la nature et exportations vers les pays du tiers-monde). Il convient de vous le rappeler que le déterminisme à l’œuvre dans l’inconscient, n’est pas le seul : n’y a-t-il pas un déterminisme non culturel ou historique, mais naturel à la surconsommation sauvage ou abusive et de destruction tout azimut des espaces et milieux naturels?
    Par ailleurs, le biotope (ensemble de sol, sous-sol, eau, température, humidité, climat) et la biocénose (ensemble des animaux, végétaux, micro-organismes en interaction, et donc en interdépendance) sont deux composantes indissociables de la nature ou la biosphère (ensemble des écosystèmes naturels + la lithosphère (croûte terrestre + une partie du manteau supérieur)).
    Le problème qui se pose à notre conscience est de constater que nous sommes entrain de perturber et de modifier profondement la biosphère. Il s’agit là et à présent d’une anthropocénose. Pour s’en convaincre, il suffit de constater que les énergies consommées dans différents écosystèmes urbains et ruraux sont importées par l’homme (pétrole, gaz, charbon, nucléaire, électricité, etc). Or, ces énergies fossiles importées par l’homme sont limités ou épuisables dans l’espace et les temps géologiques.
    Les éléments constitutifs de la vie (cycle de l’eau, cycle de carbone, cycle d’azote, etc) sont aujourd’hui dominés par de nombreux apports externes (métaux lourds, pesticides, herbicides, gaz à effet de serre, etc), avec des perturbations dans le système.
    A SUIVRE MADE IN ISIDORE AYA TONGA: https://www.youtube.com/watch?v=QYBPIwI0gt8

  6. Ever Again dit :

    Indubitablement cher Pascal. Lorsque l’on aura fini de pardonner et passer l’éponge, encore, « God forbid » si seulement un autre Mbochi ou « équivalent » (respectueusement parlant) aux aguets…

    Très cher Ever Again

    Vous l’avez bien compris, dans la configuration actuelle de notre pays, c’est forcément un nordiste qui succédera à Sassou, pour deux raisons simples. D’abord parce que l’opposition essentiellement sudiste a été totalement laminée et discréditée. Ensuite parce que le nord surarmé et ayant accumulé une fortune insolente n’acceptera pas dans l’immédiat que le pouvoir ‘’reparte’’ au sud par crainte de représailles. Quelle est la figure charismatique du sud qui pourra rassurer nos compatriotes du nord de la vindicte que certains considèrent comme légitime au vu des crimes du pouvoir ? Je n’en vois pas pour le moment. N’oublions pas non plus que le scrutin présidentiel de mars 2016 a dégagé un vainqueur incontestable : Mokoko. Et Mokoko est du nord, même s’il a été plébiscité au sud. Bien sûr, le leadership de Mokoko est aujourd’hui contesté par la frange de la population qui comptait sur le général du peuple pour porter la dragée haute à Sassou sur le plan militaire. Les mêmes qui acclamaient Mokoko n’ont pas levé le petit doigt lorsqu’on l’a arrêté. Ils le trainent dans la boue parce qu’il ne leur a pas livré le cadavre de Sassou.
    Je suis convaincu que Mokoko ferait un bon président après Sassou pour essayer de rassembler ce pays ruiné et divisé. Mais cela n’engage que moi.

    Vous dites :

    « ..(car c’est manifestement dans le sang et dans la culture),.. »
    Encore un de ces préjugés qui ruinent tout espoir de réconciliation : ‘’Les Mbochis ont la soif de pouvoir dans le sang et dans leur culture.’’ Ce n’est pas avec ce genre d’affirmation que nous surmonterons nos haines, parce que de l’autre côté, certains Mbochis pensent exactement la même chose : les sudistes nous extermineront si nous ne nous imposons pas. Avec ce genre de raisonnement, l’après-Sassou sera un vrai défi à relever ensemble ou une terrible catastrophe. Osons nous faire confiance et pour cela tout le monde doit être mentalement prêt à faire le premier pas vers les autres, même si cela s’apparente à la naïveté.

    Vous dites :
    « … venait à photocopier conformément Takou,… »

    C’est un autre préjugé vivace que je vous concède, étant donné qu’il concerne le futur et je sais une chose : l’avenir est imprévisible. Personnellement, j’ai le sentiment que personne ne pourra réussir à photocopier ce que Sassou a fait ; personne ne pourra réussir à faire pire que lui sur le plan de la mauvaise gouvernance (deux booms pétroliers suivis de deux super crises) et sur le plan de l’ethnicisme : un pays totalement divisé en ethnies qui se détestent jusqu’à l’envie d’extermination. Plus encore, je suis convaincu que les 40 ans de la malédiction proférée par Youlou s’achèvent en 2019 et donc sur le plan spirituel, Sassou, l’exécuteur testamentaire de Youlou a fini son travail (1979-2019). A nous de le faire partir en paix.

    Vous dites :
    « …c’est vous qui serez pendu haut et court avec la Bible entre les mains, parmi les premières victimes… »
    Si ma pendaison peut vous soulager, je vous l’offrirai volontiers. Mais je ne crois pas en la nécessité de pendre qui que ce soit pour sauver un pays. Tout crime ouvre la voie à la vengeance séculaire et le CONGO ETERNEL n’en a pas besoin.

    Vous dites :
    « Ne comptez pas sur Moi pour vous protéger alors! »

    Je ne m’en doute pas un seul instant. De toute façon, je ne compte pas sur votre protection, celle de Dieu me suffit largement. Je me limite toutefois à interpeller le DIVIN en vous afin qu’Il ait pitié, non pas de ma modeste personne, mais de notre cher pays.

    Vous dites :
    « Croyez-le, on vous comprend bien. »

    Cela me rassure sur la suite de notre histoire commune. La compréhension est la base de toute construction commune.

    Vous dites :
    « Mais le vrai pardon efficace et réparateur dans un Etat, encore, c’est par le droit. »

    Je ne m’y suis jamais opposé comme on me le reproche à tort et à travers. Le droit n’existe nulle part dans la nature, il est une œuvre humaine, un instrument visant à améliorer la gestion de la cité. En cela, il est sujet à interprétation et application. Certains pays ont par exemple exclu la peine de mort au point où même un terroriste qui a posé une bombe qui a tué 50 personnes ne sera pas tué 50 fois (ce qui en soit est déjà absurde), mais condamné au maximum à la prison à vie. Pourtant, nombreux sont ceux qui auraient préféré couper ce terroriste en 50 morceaux à raison d’un morceau par jour ou par semaine.
    La justice est parfois incapable d’établir la justesse des peines.

    Vous dites :
    « Autrement, on risque de ne jamais avoir un pays. »

    C’est à nous de construire ou reconstruire notre pays. Et pour moi, il n’y a pas meilleur moyen d’y parvenir que de passer par le pardon. Mais nous sommes près de 5 millions de Congolais, et mon opinion n’est qu’une parmi des millions d’autres. En vrai démocrate, je me soumets à la volonté de la majorité tout en conservant mon opinion.

    Vous dites :
    « La nature de l’homme étant complexe un simple pardon serait éventuellement à coup sûr fatidique. »

    Je vous le concède, mais cela ne m’empêche aucunement de croire à la puissance du PARDON.

    Vous dites :
    « Méditez là-dessus. »

    Je ne fais que cela chaque jour que Dieu crée.

    Vous dites :
    « Bon je ne vais pas signer ici par eugh: au Cul Pété »

    Je respecte votre anonymat que j’aurais pu assimiler à de la lâcheté pure, mais nous vivons dans un système autocratique où l’opinion peut être considérée comme un délit passible de prison ou de mort par des courtisans zélés. Cela vous donne automatiquement des circonstances atténuantes. Alors merci de respecter la modération de ceux qui s’expriment à découvert.
    Je reste votre très dévoué dans la construction du CONGO ETERNEL

    J’ai signé plus haut

    1. « La recherche des phrases nouvelles et des mots peu connus vient d’une ambition puérile et pédantesque »

  7. Oui cher Pascal, vous signez bien haut lisiblement comme d’habitude, j’ai remarqué. Merci pour cette bravoure.

    Je vous ai bien lu. Et je retiens en essence que nul ne peut pour autant présager ou pronostiquer l’avenir de ce pays avec certitude. Sans nécessairement revenir point par point sur vos opinions pour lesquelles je défère ma modestie, bien entendu, rassurez-vous cependant que lorsque j’emploie (si), la phrase qui découle de la pensée à un sens bien ordonné dans son paragraphe comme vous le savez. Et ce n’est pas avec préjudice, mais alors sans, que je fais une lecture plutôt pragmatique de l’histoire qui perdure à bégayer de notre pays depuis des décennies quasiment avec les mêmes acteurs, dans leur diversité, bref…

    Encore, je vous ai bien compris et ma foi, le temps aura naturellement le dernier mot.

    Enfin, votre éventuelle pendaison en your cas ne me soulagerait de quoi que ce soit, soyez-en certain mon cher. Arrête d’être mignon, tu as bien pigé.

    Okay donc, je reste dans la pratique standard de signer un commentaire, pas un article, comme ailleurs au monde.

    Portez-vous bien!

  8. Très cher Ever Again
    Vous dites :
    “Je vous ai bien lu. Et je retiens en essence que nul ne peut pour autant présager ou pronostiquer l’avenir de ce pays avec certitude.”
    Je partage totalement avec vous le constat que nul ne peut prévoir l’avenir avec certitude. J’ai fait mienne cette belle phrase de Sinouhé l’Egyptien dans le roman éponyme de Mika Waltari : « De demain, nul n’est certain ». Ce qui m’attriste, c’est que notre pays nous a habitués à la violence dès les premières années de son indépendance. En dehors de l’accession de Lissouba au pouvoir en 1992 (d’ailleurs suivi par les terribles évènements de Bacongo et la naissance des milices meurtrières qui vont pourrir son mandat) aucun changement de président au Congo ne s’est fait sans que le sang ne coule. En aout 1963, il y a eu trois morts au départ de Youlou. Le départ de Massambat-Débat n’arriva qu’au terme de luttes fratricides qui conduisirent à sa démission. Ngouabi quitta le pouvoir dans un cercueil et dans la foulée, le « petit matin » tourna à plein régime, entrainant dans la tombe un cardinal, un ancien président, et des dizaines de citoyens. Le retour de Sassou en octobre 1997 se fit au terme d’une guerre civile dont les victimes se comptent par milliers. Partant de ce macabre décompte, on peut sans grande difficulté, extrapoler en disant que le départ de Sassou pourra entrainer la mort de nombreuses personnes. Ma préoccupation est simple : Sommes-nous condamnés à la fatalité ou pouvons-nous conjurer le sort qui semble s’acharner sur notre pays.
    Merci de ne pas souhaiter ma pendaison, mais alors c’est moi qui ai mal compris votre phrase : «…c’est vous qui serez pendu haut et court avec la Bible entre les mains, parmi les premières victimes… » Je ne l’ai pas sortie de son contexte puisque la partie antérieure se trouve dans le même commentaire. Vous avez bien sûr ajouté le ‘si’ du conditionnel, mais le simple fait que vous y ayez pensé m’a interpellé sur la légèreté avec laquelle nous envisageons la pendaison. J’imagine le nombre de Congolais qui passent des nuits en rêvant d’un Sassou pendant à un arbre par une courte corde. Ils ont le droit d’y voir une forme de justice, cela ne m’empêche pas d’y voir, au contraire, une barbarie ouvrant un nouveau cercle vicieux capable d’ensanglanter le pays pendant des années. Je peux me tromper, je l’assume.

  9. Sassou Nguesso les congolais t’attendent pour mettre aux arrets tes parents et enfants grands voleurs. Au lieu de nous produire les inganigate, inganileaks, nous attendons les bouyaexit, les ondongoexit etc.

  10. @ Pascal Malanda

    Si vous voulez vous adressez aux Mbochis, c’est votre problème. S’ils vous écoutent c’est tant mieux. Mais si vous voulez parler aux Sudistes, faites attention à ce que vous dites. Car c’est pas gagné qu’ils vous écoutent tous.
    – qui va « dédommager » le Sudiste qui a tout perdu : le Mbochi ?
    – Qui va « consoler » le Sudiste à qui on a tué les parents pendant les guerres imposées par SASSOU : le Mbochi ?

    – Qui va « rassurer » le nordiste qui a détruit des villages dans le Pool, la Bouenza et la Lékoumou : le Sudiste ?
    – Qui va « apaiser » le nordiste qui a tué des civils à Kinkala, Loudima, Sibiti : le Sudiste ?

    Les Mbochis, seront les héritiers de l’actif et du passif de la politique de SASSOU Et comme dans toute succession, ils n’hériteront pas que des biens mais ils hériteront aussi des dettes. A partir de là, l’avenir des Mbochis ne sera plus la grande vacance. Ils l’auront voulu et ils le savent très bien. Vous aussi, Mr MALANDA.

  11. MBOCHIS N’AYEZ PAS PEUR DES LENDEMAINS: DÉSOLIDARISEZ-VOUS DE SASSOU NGUESSO ET POURQUOI?

    UN CHEF DE L’ETAT QU’IL SOIT DE FAIT(AUTOPROCLAMÉ) OU DE DROIT(VOTÉ PAR LE PEUPLE) NE FAIS PAS DE SON POUVOIR SUPRÊME COMME ETAT D’ESPRIT DE LA CHARITÉ ET DES CRIMES POLITIQUES, ECONOMIQUES, SOCIAUX ET HUMANITAIRES – TEL EST LE CAS DE SASSOU NGUESSO.

    L’enjeu de cette vidéo est d’apaiser et de responsabiliser les mbochis et pourquoi? Les mbochis sont clairement identifiés par l’opinion nationale congolaise en grande partie responsable et coupable des problèmes du Congo Brazzaville.

    On parle de la culture des assassinats et de la ruine du pays qui s’est industrialisée non seulement à cause du dictateur Mbochi Sassou Nguesso mais également des Mbochis…

    De ce fait, leur désolidarisation à Sassou Nguesso pourra certainement apaiser toutes tensions politiques, économiques, sociales, culturelles et sociétales à l’échelle congolaise. Nous pourrons dégager dignement et sans le chaos le responsable du problème congolais: Denis Sassou Nguesso.
    Au final, une période de transition politique consensuelle sera possible sans le tyran. En effet, les bantous congolais de Brazzaville sont à 97% de cas consensuels.

    De ce consensus, naîtra une nouvelle nation où les erreurs et les injustices faites par Sassou Nguesso, mbochis, nordistes et congolais dans le passé et le présent seront traités et réparées par l’expression de la volonté générale.

    En d’autre terme, les congolais et mbochis seront libres, dignes et heureux chez eux, sans haine ni violence et encore moins sans sauvagerie et barbarie sans l’ogre de l’Alima. Tant qu’à faire, alors ensemble, pour dégager Sassou Nguesso.

    Moi, AYA TONGA vous informe que les enjeux de notre existence universelle depuis le Congo jusqu’en Afrique et dans le monde entier sont ailleurs. Ils sont désormais écologiques, démocraties consensuelles et économiques, financiers et sociétaux à repenser sur différentes échelles universelles.
    ON ARRIVE AU CONGO BRAZZAVILLE…
    MBOCHIS N’AYEZ PAS PEUR DES LENDEMAINS: DÉSOLIDARISEZ-VOUS DE SASSOU NGUESSO ET POURQUOI? https://www.youtube.com/watch?v=InKKHL_08ck

  12. Iganiexit, une affaire des fous. Sassou Nguesso est attendu par les congolais pour arreter et faire enqueter sa fille Claudia et Christel accusés eux aussi par les réseaux sociaux pour des mlaversations financieres et vols en bande orgnisée des fonds congolais.

  13. Très bonne analyse en effet. Il faut avouer que le régime du pct est allé trop loin dans la gestion clanique du pays. Et cette gestion a des conséquenves multiformes. il y’a quelques jours le délestage a cause la mort de deux enfants de 3 ans et de 10 ans au quartier Diata et inhumés il y’a quelques jours au cimetière Ma campagne. En l’ absence de leur mère et du boulevard énergétique tant vanté par le Chemin de l’avenir, les enfants se sont vus obligés d’allumer la bougie qui a fini par les carboniser en plein sommeil. Il y’a aussi l’un des derniers numéros de la semaine africaine qui nous rapporte un cas d’un patient au nom de Akouli qui succombe au CHUB en pleine réanimation pour cause du délestage . Le médecin traitant, un neurochirurgien aurait crié ~ le courant nous a trahi~ et de parler d’assassinat. C’est un échantillon des situations déplorables mortelles vécues par le peuple congolais et causées par la gestion catastrophique du pays par le Pct. Lorsqu’on sait que 14000 milliards de francs cfa ont été volés par un petit groupe de congolais sans états d’âmes. Ecoutez, face à tout ce drame, que le pct en tire les conclusions et se retire de la gestion du pouvoir au Congo.

  14. Un embrouilleur qui ne veut pas que l’on parle ouvertement des criminels qui ont plongé le pays dans une hécatombe sans précédent, à cause de leur support à certains acolytes de ce régime fou.

    Alors, « il » poste sporadiquement entre les posts sévèrement critiques pour faire diversion. Rapprochez-vous toujours bien des sudistes, à dessein, aussi malicieux que vous croyez être. Mais, ne vous leurrez point, on n’est PAS dupe.

    ATTENTION !

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