Fédération de l’opposition congolaise : Déclaration du 31 août 2019

Peuple Congolais,

Mes chers compatriotes,

Le pouvoir de fait de Brazzaville, par ses voix autorisées, s’est adressé à la nation le 14  aout 2019. Comme il fallait s’y attendre, la forme solennelle et les apparences de sérénité ont été déployées pour faire illusion sur la situation réelle du pays et le quotidien des congolais.

A ces efforts pour tromper la communauté nationale et internationale, nous opposons la vérité ; d’abord la vérité sur la situation économique du pays, ensuite celle sur les institutions et la  crise politique.

Qu’il souvienne à la conscience nationale que le pouvoir de Brazzaville s’est maintenu par la brutalité des armes pour éviter que le pouvoir issu de l’alternance pacifique ne découvre et ne dévoile l’ampleur des crimes économiques et financiers commis au cours des mandats achevés.

Moins d’un an après la forfaiture constitutionnelle, le pays s’est retrouvé dans un marasme économique et financier  sans précédent et les congolais ont été plongés dans une détresse sociale indicible.

Aucun remède sérieux n’a été proposé. Comme dans l’affaire des disparus du Beach dans laquelle le jugement rendu reconnait un crime sans criminels, on a servi au peuple une crise sans responsables.

Le Congo ploie encore à ce jour sous le poids d’une dette qui ne peut être expliquée à l’aune des dépenses en capital de l’État, quelles que soient les extrapolations  imaginables. Pendant ce temps, l’attention des congolais a été détournée vers un accord avec le FMI présenté comme une panacée.

En clair, la solution imaginée a été d’aller s’endetter davantage pour résorber la dette. Ceux qui trouvent du génie dans cette formule nous expliquent avec panache que c’est vers la rivière que le crocodile court se cacher de la pluie. Les bons entendeurs apprécieront que l’intelligence de toute une nation soit ramenée à celle du crocodile.

Au sujet de cet accord, qu’il nous soit permis de rappeler que notre pays a passé trois ans à quémander un peu plus de 240 milliards de francs CFA, une somme autour de 5% de notre budget annuel dans la décennie 2000-2010. Un peu comme si un travailleur qui gagne 100 000 francs par mois soit 1 200 000 francs par an passait trois ans à négocier un prêt de 50 000 francs.

Pour rappel, en 2012, sur une simple demande verbale du président du Niger, le Congo avait mis à la disposition de ce pays la somme de 50 milliards de FCFA.

De même, une seule visite du président ivoirien en 2013 avait suffi pour que le Congo euphorique lui prête 100 milliards de francs CFA. Ironie du sort s’il en est, cette somme était destinée au paiement de la dette intérieure ivoirienne alors que dans la même période, des opérateurs économiques congolais étaient en attente de paiement de leurs créances, certains depuis plus de dix ans. Et ils attendent encore.

L’un des pires aspects de cette tragédie, puisque c’est un euphémisme de dire que ce n’est pas une comédie, est que la somme convenue sera prêtée par tranche égale sur trois ans, soit un peu plus de 80 milliards de francs CFA par an. Dans l’immédiat, 24 milliards de francs CFA devraient être mis à disposition. Avec votre permission pour l’expression, l’on serait tenté de s’exclamer, « tout ça pour ça » !

24 milliards de F CFA après trois ans d’âpres négociations !

Faut-il rappeler que pendant ces trois années de négociation, entre les différentes missions ministérielles et d’agents à l’étranger, les réceptions des délégations étrangères, entre les conseillers financiers -d’aucuns à la réputation sulfureuse, et les cabinets d’avocats, le Congo a dépensé plus de 50 milliards de francs CFA pour en recevoir 24 !

Dans ces choix politiques, les interrogations le disputent aux aberrations. S’il reste toutefois à achever de convaincre ceux qui trouvent un tant soit peu de rationalité dans cet emprunt, qu’il nous soit permis de rappeler  l’attitude des dirigeants angolais face au même FMI. En effet, pour avoir été en négociation pendant plus d’une année, l’Angola de Dos Santos avait refusé en juillet 2016, les 4,5 milliards de dollars soit environ 2500 milliards de FCFA mis à sa disposition.

La leçon consommée, le FMI a répondu à la demande de prêt du nouveau président angolais en 2018 dans les 6 mois. Un prêt concessionnel de 3,7 milliards de dollars soit environ 2 000 milliards de FCFA a été accordé sans contingences particulières.

S’il est vrai que le FMI est le dernier recours pour tout pays membre en difficulté, il n’en demeure pas moins que tous ne reçoivent pas le même traitement eu égard à la confiance qu’inspire leur histoire avec cette institution et leurs pratiques de gestion respectives.

La posture des dirigeants angolais a pu se démarquer de celle d’autres responsables africains coupables de faire de l’Afrique le nid de l’indignité.

Peuple congolais,

Mes chers compatriotes,

Toute chose doit avoir une limite. Pour toute personne qui dispose encore de toutes ses facultés, il doit y avoir un seuil de dignité, puisque la capacité d’indignation est ce qui nous distingue des autres animaux.

Que reste-t-il d’un être qui n’est plus capable de s’indigner, qui n’est plus capable de réagir ?

Les médecins parlent de coma lorsqu’un être vivant ne réagit pas aux stimulus externes.

Nous refusons de croire que le seul amour de l’argent ait des effets anesthésiants occasionnant un coma de conscience chez certains de nos concitoyens.

Nous refusons de croire que la seule appartenance ethnique peut rendre sourd et aveugle, au point de taire le minimum de sensibilité patriotique qui doit habiter chaque être humain.

Encore récemment, des scandales financiers se rapportant à des individus identifiés ont été rendus publics. Ils s’ajoutent à une longue liste depuis les fonds vautours et les panamas paper’s.

Dans notre pays, il est devenu banal que le crime économique le dispute au crime de sang. Tout est marqué au sceau du crime à telle enseigne que certains ne savent plus avoir des comportements qui ne soient pas illicites.

Il nous semble que la meilleure façon d’illustrer son appartenance à son ethnie soit la défense contre ceux qui entreprennent de la réduire aux seuls faits de voler le bien public et de tuer les autres.

Si chacun de nous faisait ce travail d’hygiène contre l’opprobre jetée par ceux qui se réclament de la même appartenance que lui ou elle, non seulement nous redonnerons à la vie sa valeur sacrée, mais  plus encore, nous serons collectivement plus riches et individuellement plus épanoui.

Le haussement à cette éthique n’est pas un choix, c’est un impératif que nous nous devons les uns les autres.

Nous sommes nés et nous avons grandi dans ce pays. Ici nous avons fondé nos familles. Nos enfants y ont grandi et pour certains, nos petits enfants y grandissent. Nous nous connaissons tous. Nous connaissons les problèmes de notre pays.

Personne, même pas le FMI, ne fera pour nous ce que nous devons faire nous-mêmes.

La crise économique et financière de notre pays n’est pas un problème, c’est le symptôme d’un problème plus profond, un problème qui a un visage.

La crise politique actuelle porte le même  visage.

On ne soulage pas un malade d’une infection en luttant contre la fièvre, qui ne fait que signaler la présence d’un virus. Toutes nos crises ne font que nous signaler la présence d’un mal. C’est contre ce mal qu’il faut lutter.

Cette lutte n’est pas celle d’un congolais contre un autre, elle n’est pas celle d’une tribu contre une autre ou d’un parti contre un autre, c’est la lutte des congolais contre ce qui nous divisent.

Le mal qui détruit tout dans notre pays emprunte des visages à nos amis, à nos parents, à nos tribus, à nos partis, à nos institutions et à notre État. Ce leurre ne doit pas nous détourner de la vérité.

Un mal n’a pas d’amis, pas de parents, pas de tribu et pas de parti. Les parents, la tribu, les amis et le parti au mieux servent de prétexte, au pire ils ne sont que des simples instruments.

Un mal n’a pas non plus de mémoire. Il est toujours prêt à écraser ses meilleurs serviteurs dès qu’ils essaient de rationaliser ses pratiques. Des exemples nombreux sont dans nos esprits.

La Fédération de l’opposition congolaise renouvèle son appel à l’unité de la nation. C’est ensemble que nous pourrons reconstruire notre pays. C’est seulement ensemble que nous pouvons faire face aux défis extérieurs et Dieu sait combien ils sont nombreux et combien de temps nous avons déjà perdu.

Nous rappelons à ceux qui ne nous entendent pas assez, qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.

La Fédération de l’opposition congolaise se tient prête à conjuguer ses efforts avec tous ceux qui veulent reconstruire notre pays.

L’histoire des peuples nous montre que les tenants des pouvoirs usurpés ont toujours misé sur l’amnésie collective pour jouir du confort de la reconnaissance de l’autorité de l’État. Ils postulent que parce qu’elles sont en place, leurs institutions de pantomime n’ont pas à  justifier de leur légitimité.

La Fédération de l’opposition congolaise ne versera dans aucune complaisance quant à la légitimité des institutions et l’autorité de l’État. Nous ne cèderons pas à la politique du doigt sur la gâchette, aux pratiques des emprisonnements des dirigeants politiques visant à faire du fait du prince, un fait accompli.

Le temps qui passe ne doit pas faire accepter l’inacceptable. Lorsque quelqu’un occupe votre maison sans en avoir l’autorisation, votre droit absolu de le faire partir ne peut se prescrire par le seul  écoulement du temps.

Le droit est et sera toujours avec ceux qui rétabliront l’ordre constitutionnel et la souveraineté du peuple.

Vive la démocratie,

Vive la République,

Dieu bénisse le Congo!

Brazzaville le 31 aout 2019

La Présidente

Claudine MUNARI

21 thoughts on “Fédération de l’opposition congolaise : Déclaration du 31 août 2019

  1. un crocodile ne court pas

    il nous semble que la meilleure façon d’illustrer son appartenance à son ethnie soit la défense contre ceux qui entreprennent de la réduire aux seuls faits de voler le bien public et de tuer les autres.

    qu est ce qu une ethnie ah maba matatou tribu classe vs ne changez pas….qu est ce qu une ethnie

    On ne soulage pas un malade d’une infection en luttant contre la fièvre, qui ne fait que signaler la présence d’un virus

    VS NETES NI MEDECIN NI VIROLOGUE; VS NETES PAS UNE SPECIALISTE DE LA FIEVRE

    Nous ne cèderons pas à la politique du doigt sur la gâchette…. LUPADS NE CHANGE PAS LA MORT EST TOUJOURS EN VOUS

    Lorsque quelqu’un occupe votre maison sans en avoir l’autorisation, votre droit absolu de le faire partir ne peut se prescrire par le seul écoulement du temps.

    VS NETES PAS UNE JURISTE . EFFECTIVEMENT LORS DE LA GUERRE CIVILE LARI NIBOLEK OUI LES NIBOLEKS OCCUPAIENT LES MAISONS ABANDONNEES A DIATA MAKAZOU MBIMI MAISONS APPARTENANT AUX LARIS

    Dans notre pays, il est devenu banal que le crime économique le dispute au crime de sang.

    je nai pas compris cette phrase surtout la place du le

    les congolais ne parlent plus fancais sinon que le lari le lingala,le munukutuba devenant donc idiot voire analphabete… alors on ecrit ou on pond du nimporte quoi.quel est le role grammatical de votre le dans cette phrase . de quoi se disputent le crime economique et le crime de sang? vous aviez tue des gens et ce sang vous hante

    collez la paix a denis sassou ng.il fallait convoquer le corps electoral en juillet 1997

        1. Un bon Mbochi est un Mbochi mort. Et un Mbochi mort n’a pas droit au respect.

          Sans les Angolais, un Mbochi ne peut gagner une guerre. La preuve, NTOUMI a fait plier tous les corps de la milice de SASSOU. Les Mbochis savaient où il se trouvait, ils ont été incapables de l’attraper.

          – Pour vider les caisses de l’état, les Mbochis y vont en chantant.
          – Pour tuer des civils, les Mbochis y vont en chantant.
          – Pour sortir NTOUMI de son trou sans l’aide des Angolais, les Mbochis deviennent des femmelettes. Bande de trouillards branleurs !!!

    1. Ah les nordistes toujours allergiques au savoir, aux beaux textes au travail bien fait. Reconnaissez le talent d’écriture de Mme Munari , non de Dieu!
      Inutile de me plaindre, c’est plus fort que vous, vous n’ appréciez que la violence, la bêtise et la brutalité.
      Quelle idée de nous avoir associé à des connards pareils!

  2. Nous avons la solution exacte pour faire sortir notre nation de la crise economique. Le discous nous avons porter dans la video, est une appelle a toute la nation Congolaise pour vous dire que nous avons la notion sur comment etablir la prospèritè economique dans la nation Congolaise sans aller prendre des dèttes à la FMI ou d aller faire financier nos matieres premiere aux Traders comme prefinancement. En bref, nous disons au peuple Congolais que nous avons la solution exacte pour sauver notre nation Congolaise hors de la crise economique. Suivez le discours.

    https://www.youtube.com/watch?v=5-HXEjRdoUY

  3. Sassou Nguesso a t-il fait boire aux congolais de l’eau souillée par son caca pour les faire endormir et diriger le Congo sans la moindre révolte? La question mérite d’être posée de cette manière, dès lors qu’on voit l’inertie dans laquelle est plongée les congolais vivant au pays comme en diaspora. En effet, fase aux injustices et à la corruption à grande échelle qui sévissent dans notre pays, on peut se démander pourquoi les congolais se complaisent d’accepter collectivement cette tragédie. Il ya beaucoup de domaines où l’on peut faire une démonstration pour montrer l’inertie des congolais face à l’insjustice que nous sommes tous collectivement victimes et paradoxalement responsable. Je prends un domaine: celui des passeports. En effet, les communistes congolais, nous ont eu et ont fait de nous leur sujets, mieux esclaves. Ils ont l’administration et peuvent faire de nous ce qu’ils veulent. Voilà. Il y a des choses qui revoltent plus d’un congolais. Revenons un peu sur le problème des passeports. On ne le dira jamais assez. Le passeport est une carte d’identité internationale qui permet a tout citoyen de chaque de se mouvoir à travers le globe. On ne peut pas priver les citoyens de cette carte sous tous les prétextes que le ministères congolais de l’intérieur et les services congolais d’immigration veulent nous faire avaler. Moyennant 50000Fcfa si l’on vit au Congo et 128 euros si l’on vit à l’étranger, il y a là autant d’argent qui devraient permettre aux services habilités de faire délivrer ce trivial document aux citoyens qui en sollicitent. Mais le Congo communiste, c’est à dire le Congo avec son régime mbochi est devenu une véritable camora, un etat vouyou et mafieu qui doit impérativement appeler les congolais à la révolte. Sur cette affaire des passeport, il y a plusieurs motifs pour une insurrection. Je ne comprends pas que le congolais dont les jusristes boivent sur le droit français puissent se permettre de nous imposer un passeport dont la durée légale n’est que de 5 ans, et pas prorogeable comme auparavant. Qu’est ce qui justifie cela? Pourquoi le Congo communiste et mbochi dont toutes les lois sont copiées sur le droit français nous impose cette durée? Ce qui est derrière je comprends, c’est de l’argent. Toujours de l’argent. Donner la durée de vie d’un passeport comme en France, c’est un grand manque à gagner pour ces maffieux mabochi. Dix ans c’est trop attendre. Il faut maintenir les congolais en lèsse pourqu au bout de 5 ans, ils reviennent pour déposer les sommes leurs permettant de mener une vie immorale à outrance avec toutes les putes de la planète elever leurs nombreux enfants batars, fruits de leur exubérance sexuelle , contrsuctuire des maisons sur notre dos. L’argent de la vente du pétrole devient difficile,le FMI est regardant. Pour s’enrichir les partisans d’enrichissement illicites ont trouvé le couloir aux ministères de l’intérieur et aux services d’immigration. Et notre inertie fase à cette mafia, est une adhesión à ce système. En France le passeport pour adulte à une durée de 10 ans et coute à peine 86 euros ( Adulte); 5 ans 42 euros ( enfant de moins de 5 ans). France pays déveeloppé où les citoyens gagnent bien leur vie le passeport coute moins cher et la durée de vie est longue. Le Congo des mbochi pays pauvre très endetté, où les gens vivent avec moins de 0.50 dolars/ j, le Prix du passeort officiellement est de 77 euros adulte et enfant si l’on vit au Congo ou 128 euros si l’on vit hors du pays mais en réalité il faut ajouter à ces Prix un taux exponentiel de 30 ou 50 % pour le coronel ou l’agent des services d’immigration ou point le passeport coute au Congo entre 150 euros et 200 euros avec une durée est très écourtée à dessein pour que les congolais soient tenus en lèsse et venir apporter leurs aides aux mafieux et conribuer ainsi à l’enrichissement illicite des grands voyous de la République. À voir de prèt pour sassou et ses agents, les congolais doivent être considérés comme des enfants de moins de 5 ans et non des adultes. Autrement dit un enfant français de 5 ans est identique à un congolais adulte. C’est du moins, ce que Mr Sassou Nguesso a décreté pour l’Etat mbochi qui fait office de l’etat congolais. Alors que faire? Face à ce vole légalisé, n’est il pas posible de commencer à se révolter?

    1. A Jean Okomba, nous avons pris possession du Congo. C’est donc notre propriété. Nous pouvons faire de ce pays ce que nous voulons. Oui de même que les congolais etaient sous l’autorité des français, avec leur benediction nous, les mbochi que tu ose appeler communistes nous avons pris possession de ce pays et vous devriez payer obligatoirement les redevances que nous avons pour vivre, faire vivre nos familles et épouser des femmes pour avoir beaucoup d’enfants et remplir le Congo nord pour faire l’équilibre. Arreter cette cabale et cette jalousie contre les mbochi. De toutes les façons nous avons l’armée, la police et la gendarmerie dans nos mains.

  4. Lu pour vous sur:

    http://congo-liberty.com/?p=22337

    Ill. Conclusion
    Face au refus de convoquer le mbongui et soucieux du sort misérable de nos peuples, nous, messagers, nous sommes tournés vers Nzambé et nos ancêtres
    criant notre dépit. Nous les avons suppliés d’intervenir. Ils nous ont écoutés 􀀐-t exaucés.
    Alors, l’heure de la mise en cause pour responsabilité personnelle et de la sanction a sonné. Des temps difficiles s’ouvrent pour les uns et les autres. Personne ne sera épargné, et ne pourra se couvrir d’une prétendue responsabilité collective. Les peuples, eux, jubileront du renouveau qui en résultera.

    Cette classe politique est sous la sanction, juste une affaire de temps.

  5. Mme Munari, beaucoup de bla bla.
    Il n’y a pas d’opposition au Congo.
    A Hongkong, il y a une vraie opposition.
    Un pouvoir ne recule qui s’il a en face un danger, et ce n’est pas le cas.
    Pas d’appel à la grève générale, à la désobéissance civile, même quand Sassou est à l’étranger.
    Bref, rien qui fasse que l’on se retrouve ne serais ce que dans la situation de l’Algérie.

    Vous avez été aux affaires, il n’y a qu’une seule chose que l’on peut porter à votre crédit: l’interdiction Des sachets plastiques, c’est tout.

  6. A mes frères du nord, prenez la peine de méditer sur cette pensée russe, d’autant plus que vous leur vouez un culte sans bornes, « « Si je savais le lieu où j’allais tomber, j’y aurais mis un matelas pour amortir ma chute. » La question n’est pas SI mais QUAND et COMMENT ?
    Face à l’ampleur de la crise politique et surtout économique, suite aux révélations qui vous poussent dans vos derniers retranchements, la question qui se pose et s’impose n’est plus « si », mais « quand » et surtout « comment » tout cela s’achèvera pour vous…Méditez bien, tic tac tic tac tic tac….Que Dieu bénisse le Congo !!

    1. S’il vous plait, ne géneraliser pas. Les frères du nord ont fait quoi? Ceux qui font du tort au congolais sont connus. Ils ont des noms et des prenoms. Leur chef s’appelle sassou nguesso. Autour de lui gravite, les ondongo, les moungani, les kolelas, les bouya, les ntsilou, les nganongo etc. qui sont les acolytes de ce regime criminel. Le

      1. Oui on est tenté de ne pas généraliser mais rappelez vous de ceci: Sassou a toujours activé et instrumentalisé le tribalisme pour maintenir cette base unie : le fameux « Bakongos ba bomi Marien » et le discours de Talangaï quand il a affirmé, je cite : « S’il m’arrivait de disparaître à 11h, à 15h on ne parlerait plus du nord » et il ajoute « les ressortissants du nord ignorent qu’ils ont plus d’officiers dans l’armée que le sud ». Tout est bon pour jeter la peur chez nos compatriotes du nord en leur faisant croire qu’il est le garant de leur sécurité. Le procès de Dabira est aussi allé dans le même sens. Quelles conséquences ? Tout ressortissant du nord qui osera braver cette idéologie, cette doxa sassouenne, sera lourdement puni parce qu’il introduit un grain de sable dans une machine qu’il a huilé depuis 40 ans. Il est le premier militant de la séparation des populations du nord et du sud (c’est faux ?!). De ce fait, à travers ses discours, il a fait disparaître l’Etat congolais qui doit assurer l’égalité de tous devant la loi. Nous vivons cette répression par les cas Mokoko et Okombi…. diviser pour mieux régner. Le dictateur brise ainsi toute velléité qui consisterait à établir une concordance entre le nord et le sud qui pourrait développer la solidarité faisant tant défaut pour renverser son régime. C’est ici que montrer du doigt celle ou celui qui est du nord est contreproductif parce que cela va dans la logique du dictateur. Nous avons impérativement besoin de construire une solidarité nord-sud pour désintégrer une dictature qui ne défend en réalité qu’un clan égoïste et non une éthnie entière. Donc comprenez que Sassou, un chef de guerre du Nord qui a bien commencé les hostilités. Il faut le livrer et tout rentrera dans l’ordre. All right ?

  7. MEFIEZ-VOUS justement de certains internautes et de leurs sosies en mission commandée et recommandée par le PCT et le clan mbochi sur Zenga Mambu et Congo Puberty…

  8. A UPPERCUT
    LE KOUYOU QUI N’AIME PAS LE MBOCHI C’EST LE COMBLE MÊME SI TU TE PRENDS POUR QUELQ’UN D’AUTRE , ARRETE D’OPPOSER LES CONGOLAIS. Tu vEUX T’ENPRENDRE A SASSOU POUR CE QU’IL A FAIT DANS TON VILLAGE. FAIS-LE AUTREMENT ET GARDE TA HAINE POUR TOI , TU N’ES PAS LE SEUL AU CONGO-B A AVOIR SUBI LES REPRESAILLES DE SASSOU NGUESSO.
    MAIS UNE FOIS DE PLUS ARRÊTE D’OPPOSER LES CONGOLAIS. TOUT LES MBOCHI NE SONT PAS RESPONSABLES DE TES MALHEURS ET MOINS ENCORE LES NORDISTES. CELA FAIT PLUS DE 20 ANS QUE TU JOUES A CE JEU PERVERS. ATTENTION AU REVERS DE LA MEDAILLE. A VOULOIR TROP PLAIRE ON PERD TOUT.

    1. OUI , KOUYOU BIEN SÛR , KOUYOU DE IKONONGO OU IKONGONO . CE KOUYOU UTILISE DES MULTIPLES PSEUDO SUR LE SITE POUR DONNER UNE IMPRESSION DU NOMBRE IMPORTANT DE GENS QUI DETESTENT LES MBOCHI.

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