Dans le Pool, une plateforme d’échanges pour consolider la paix

Le gouvernement congolais et ses partenaires sont parvenus à installer une plateforme de dialogue et d’échanges intra-communautaires, qui a tenu ses premières assises mercredi 12 et jeudi 13 juin à Kinkala, chef-lieu du Pool.

Les débats ont tiré en longueur. Au terme des assises de mercredi et jeudi, les différentes parties prenantes ont, dans leurs recommandations, demandé le retrait progressif du Pool du dispositif militaire, ou encore l’organisation d’un dialogue national inclusif avec un accent sur cette province, théâtre d’affrontements ayant opposé l’armée et les partisans du pasteur Ntumi entre 2016 et 2017.

La plateforme de dialogue est une grande première pour Joseph Ikoubou, responsable des programmes au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) : « Depuis qu’il y a eu les conflits ici, c’est une grande première qu’on vienne faire parler après un conflit et les communautés, et les ex-combattants, et les administratifs », a-t-il fait observer.

Jean-Gustave Ntondo, proche du Pasteur Ntumi, voit la roue de la paix tourner dans le bon sens. « Nous pensons que la paix va de l’avant, en espérant que tout ira pour le mieux », a-t-il ajouté.

La plateforme de dialogue ouvre la voie à la réalisation d’un vaste programme DDR (Désarmement, démobilisation, réintégration) à en croire Euloge Landry Kolélas, haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants. « C’est là où on va atterrir. Je crois qu’on a eu à mettre tous les ingrédients et toutes les conditions pour bien démarrer ce grand programme DDR », a-t-il signifié.

L’évêque de Kinkala, Mgr Louis Portella-Mbuyu, qui a présidé les travaux de la plateforme, a exhorté les uns et les autres à l’amour, la lucidité et la solidarité.

Loïcia Martial

1 thought on “Dans le Pool, une plateforme d’échanges pour consolider la paix

  1. Une bonne idée quand les gens se parlent et surtout un pasteur de Dieu qui prend la tête du débat .Ne nous voilons pas la face .Le problème du POOL est entier, très complexe….Ne perdons pas le temps.
    il ya des destructions :des maisons , des arbres fruitiers furent saccagés , des femmes violées , des églises ,des écoles détruites , des familles entières ont disparu ….Comme sous la guerre mondiale de 1945 par les Nazis .
    Regardons froidement les yeux dans les yeux le POOL .Que l’ETAT Congolais prenne ses responsabilités au premier plan et les organisations internationales , la société civile agiront au second plan .
    Le gouvernement de la république a l’obligation de prendre un Décret , pour faire du pool un département sinistré . car il ya sinistre ,des enfants originaires du pool n’ont plus été à l’école pendant 20 ans .des générations et des générations sacrifiées .
    le plan Marshall s’impose , que le gouvernement de la république inscrive une ligne budgétaire relative au sinistre du pool , que le Gouvernement fasse une coopération décentralisée sur le sinistre du pool afin d’attirer de l’aide de l’ONU et ses organisations dérivées comme l’Unesco pour un plan éducatif sur le sinistre du pool , que l’OMS lance un plan de santé pour cette population à savoir des vaccins , des traitements appropriés ….que la Fao lance un plan agricole tel que l’opération graine pour pour tous ,la distribution des vaches , des cabris ,des moutons ,des chèvres , des oiseaux de la basse cour ….des plantes fruitières ….refaire des routes , des ponts détruits ….afin de soulager cette population affamée .
    Le reste nous perdons notre temps , malgré les efforts des prêtres dont l’évêque PORTELLA et du haut commissaire Landry KOLELAS que je salue au passage et que je dis merci pour votre implication .
    Le sinistre du POOL ne peut pas être résolu par des petites opérations de collecte d’argent , il faut un plan Marshall ,donc une implication de tous les enfants du Congo du nord au sud .
    il ne peut pas non pus être résolu par les armes , il faut un dialogue ,une médiation sociale, politique , et plus ce conflit perdure ,les combats ne finiront jamais car il ya une détermination de cette jeunesse qui grandisse dans le combat .
    Les gens peuvent avoir des armes sous le lit ,ce n’est pas un problème , mais il faut faire de sorte que les jeunes armés ne les sorte plus .Donc la paix et la paix passe par certaines conditions sur le terrain .
    Où sont passées les armes cachées par la défense civile en 1968 ? A OWANDO par le capitaine Pierre ANGA?….

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