Les contre-vérités du puzzle de l’affaire Saint Eudes Wilfried SIKA

 

Au-delà des précisions rapportées à la présente affaire en vue d’une meilleure appréhension par tous ceux qui sont intéressés directement ou indirectement par le Fonds Routier, il convient de souligner que le Ministre Emile OUOSSO est victime d’une véritable cabale organisée.

 Qu’en est-il exactement du PUZZLE de l’affaire Saint Eudes Wilfried SIKA ?  

Le lundi 1er octobre 2018, les travailleurs de la Direction Générale du Fonds Routier ont constaté qu’un vol avec effraction de la porte du bureau du chef de service des finances et comptable s’était déclaré probablement dans la nuit du 28 au 30 septembre 2018.

De toute évidence, il en est résulté la soustraction de la somme de 1 080 000 FCFA. Ce montant est rapporté dans la plainte par le Directeur Administratif, Financier et Comptable de l’époque, Monsieur N’GONO MAMPASSI, puis corroborée à la fois dans le procès-verbal de constat instrumenté par Maître Vincent MADOUKA, d’une part et dans l’extrait de la main courante de la police signée par le Lieutenant-Colonel Achille Silvère ATIPO, d’autre part.

Par lettre n°1353/MEER-CAB du 8 octobre 2018, le Ministre Emile OUOSSO dans le cadre du contrôle de tutelle exercé sur cet établissement public jouissant de l’autonomie financière et de personnalité juridique morale, sollicitait du Directeur Général du Fonds Routier la production dans les plus brefs délais de la version exacte des faits en attendant les résultats de l’enquête diligentée par les services de la police judiciaire suite à la plainte formée contre inconnu.

De même, une mission a été prescrite au Directeur du Contrôle et de l’Orientation pour faire un état des lieux du présent vol.

Les recherches auxquelles le rédacteur a fait procéder par ses services révèlent que la réalité de la relaxe provisoire de Monsieur Wilfrid transparaît sans ambiguïté à travers les mentions n°15197 et 15199 du 3 octobre 2018 « Suite aux mentions précédentes, relâchons provisoirement Messieurs : SIKA Saint Eudes Wilfried, COULIBALY Mohamed, PAMALA Faylle et YETEZA ZONZI Bienvenu, lesquels pourront se présenter dans nos services en cas de besoin ».

A ce jour, selon les propos recueillis auprès du Directeur Général du Fonds Routier, il ressort qu’aucune pression quelconque ni trafic d’influence n’était exercé à son égard pour retirer cette plainte.

Au stade actuel, le dossier est d’ordre judiciaire. En l’espèce, toute mesure sur le plan disciplinaire devra respecter le principe selon lequel le pénal tient le social en l’état. Autrement dit, le Directeur Général du Fonds Routier ne pourra faire usage de son pouvoir disciplinaire dans toute sa plénitude qu’après la décision de justice à intervenir.

C’est donc de façon parfaitement abusive qu’une sanction sera infligée à Monsieur Saint Eudes Wilfried SIKA avant cette décision.

Il convient, en outre de préciser que le Ministre Emile OUOSSO jouit d’une dispense tout à fait exceptionnelle sur le recrutement de Monsieur Saint Eudes Wilfried SIKA  au Bureau de Contrôle du Bâtiment et des Travaux Publics (BCBTP) ainsi que de son affectation à la Direction Générale du Fonds Routier.

Les preuves irréfutables liées aux documents ci-après font foi :

      contrat de travail à durée indéterminée conclu le 28 février 2008 avec le Bureau de Contrôle du Bâtiment et des Travaux Publics (BCBTP), pendant que le Ministre Emile OUOSSO était Ministre des Transports et de l’Aviation Civile.

      note de service n°02/MEER-CAB du 2 avril 2017 signée par le Ministre Josué Rodrigue N’GOUONIMBA, à l’époque Ministre de l’Equipement et de l’Entretien Routier.

Par ailleurs, il faut d’emblée reconnaître que la réponse à la nomination postérieure de Monsieur Saint Eudes Wilfried SIKA aux fonctions de chef de service de recouvrement et du contentieux à la Direction Générale du Fonds Routier découlait de la proposition de son supérieur hiérarchique.

La remise de l’intéressé à son administration d’origine tout comme les récentes nominations sont dissociables du vol. Les interpellations récurrentes du Directeur Général du Fonds Routier et de ses collaborateurs à la Direction Générale de la Surveillance du Territoire sont la preuve d’une chasse effrénée contre le Ministre Emile OUOSSO qui pourtant n’exerce aucun pouvoir de gestion au niveau du Fonds Routier. Les fautes de gestion, bien entendu si elles existent, sont nécessairement imputables au gestionnaire de la structure. A sa décharge quant aux irrégularités qui pourraient être tirées de sa mauvaise gestion.

Enfin, les difficultés financières et actuelles du Fonds Routier à l’instar de bien d’autres  Etablissements publics à budget de transfert (BCBTP, BEBATP, CHU, CTS, Université etc…) ne découlent nullement d’une faute de gestion. Les subventions peinent à être mises à la disposition  des établissements publics bénéficiaires.

Tout compte fait, le procès qui est fait autour de lui dont la rigueur est toujours permanente dans le cadre de l’atteinte des objectifs et de la bonne gouvernance est enfantin, naïf et à coup sûr illusoire.

Willy KAMANDA MADINGOU

Laisser un commentaire