Pouvoir de Brazzaville : En plus d’être incompétent, il devient raciste !

Georges Clemenceau avait dit un jour : « ne réussissent que ceux qui osent oser ». Cette assertion est certes vraie, mais comme on l’avait dit Michel Audiard « les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. » Pour ne pas choquer les puristes, le mot con, dans le Midi de la France, désigne une personne stupide, naïve ou désagréable.

Oui des cons il y en a de plus en plus dans notre pays. Faire le con et dire ou faire tout et n’importe quoi, au sein d’un pouvoir composé en majorité de cons qui s’ignorent, est devenu un sport national.

Mais, faire les cons ou les marioles lorsque vous occupez un poste stratégique et que les gouvernants n’ont ni argent, ni idées, est inacceptable car cela pénalise le pays.

Il s’est tenu à Brazzaville les 16 et 17 avril 2019, la réunion de fixation des prix fiscaux du 1er trimestre 2019.

Cette réunion très prestigieuse pour la République du Congo n’a pas connu la participation des DG de Total E&P Congo, Perenco Congo et Congorep prétendument pour des raisons d’agenda. Mais, des sources concordantes et dignes de foi, il s’agit d’un boycott du fait de l’irascibilité de la Directrice Générale des Hydrocarbures, Madame Teresa Goma (cette réunion étant prévue trois mois à l’avance).

Et pour cause, au cours de la réunion, elle n’a pas arrêté de fustiger les opérateurs pétroliers, jusqu’à traiter les expatriés présents de « blanc d’apartheid ». Des propos très graves et inadmissibles qui n’honorent pas notre pays.

Ce fut le clou qui a donné des sueurs froides à M. Marco Rotondi, DG d’ENI Congo qui a quitté les lieux dès la signature des PV de réunion, refusant de partager le déjeuner prévu à cet effet.

Devant cet état de fait, les participants ont refusé de signer le document vanté dans la lettre de la Directrice Générale des Hydrocarbures, Madame Teresa Goma (ci-joint).

Il suffit de lire les termes employés dans cette lettre pour comprendre le caractère colérique et irritant du personnage.

Voilà ce que le Congo offre en termes d’image au dernier carré de ses pourvoyeurs de fonds. Cela n’est peut-être pas aussi surprenant que cela. Ne dit-on pas que si vous donnez à boire à un ingrat, il vous crache sur les pieds ?

En dépit des périodes difficiles, faites de tension et de trahison entre certaines sociétés pétrolières et le peuple congolais (1997), nous tenons aujourd’hui, au nom des patriotes des nouvelles générations, à affirmer notre détermination à écrire une nouvelle page dans les relations entre le peuple congolais et les pétroliers. Le pouvoir de Brazzaville passera mais le peuple congolais et les pétroliers jamais ne passeront !

C’est pourquoi nous nous engageons à renforcer nos actions, chaque jour, avec la ferme volonté d’agir ensemble, pour accompagner le peuple congolais vers des lendemains meilleurs.

Un seul mot TRANSITION, une seule exigence TRAVAIL COLLECTIF.

Ensemble, pour un Congo uni, libre et prospère. Plus jamais sans nous. Que Dieu bénisse le Congo.

Laurent DZABA

Président du Mouvement Panafricain et Citoyen « Bougeons-Nous »

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