Lettre d’un chef traditionnel Kouyou, adressée à Mr Sassou Nguesso

Monsieur le Président de la République du Congo,

Il est de notoriété publique que vous êtes un homme intéressé dans vos agissements.

Votre problème aujourd’hui, c’est que tout le monde vous connaît et vous donnez l’impression de mieux connaître vos compatriotes, plus qu’ils ne vous connaissent.

Comment comprendre que tous ceux qui vous ont aidé sont devenus, vos ennemis et vos ennuis quotidiens.

Monsieur le Président,

On a le sentiment de pitié de vous voir agir.

Même Florent  Tsiba en a fait les frais.

Ne soyez pas un roi nu, car le regard ne se révise pas, Il se fixe, telle une itinérance mémorielle psychologique.

Ayez honte un peu. Qui vous croira encore ?

Même les petits nuls que vous recrutés à tour de bras le savent.

Vous avez déjà donné de l’absurdité de votre démarche.

Vous avez condamné le Général du Peuple à 20 ans…lui qui n’a tiré aucun coup de fusil,

Vous avez signé des accords avec un homme Ntumi parce qu’il a résisté  armes à la main, sacrifiant au passage nos enfants recrutés à Ollombo, Gamboma, Oyo, Boundji etc. lors de votre  proclamation de l’échec  devenu victoire,

Vous avez condamné à cinq ans, celui qui avait un plan pour vous éliminer par un ou deux missiles sol/ air.

Ce condamné à cinq ans n’a eu pour circonstances atténuantes que parce qu’il est de notre ethnie.

Monsieur le Président,

Un enfant de cinq ans, vous jugera très difficilement si on lui présente ces trois cas.

Quand il est difficile de comprendre un être humain, la probabilité d’en faire à plaindre et non à blâmer est effective.

Monsieur le Président,

Ne croyez pas un seul instant que vous dominez les congolais car, ils vous méprisent dignement,

Ne croyez pas que vous avez des qualités énormes et supérieures, vous êtes la prothèse dentaire qui croit que ce sont des dents naturelles,

Il vous arrive que vous faites du mal à vos adversaires, c’est vous qui avez mal, car seule votre conscience est votre bourreau.

Monsieur le Président,

Libérez André Salissa Okombi,

Il n’y est pour rien,

Libérez Okombi, il vous restera un peu d’humanité et de reconnaissance.

Rien n’est plus dur que de commettre l’injustice,

Votre volition à la longue haine et à la jalousie, vous a désacralisé.

Monsieur le Président,

Si tous vos collaborateurs doivent être des prisonniers, estimez-vous heureux de l’avoir appris qu’après de services rendus, le vrai repos ou la séparation, c’est la prison.

Monsieur le Président,

Libérez André Okombi Salissa;

Libérez Jean Marie Michel Mokoko,

Une solution de sagesse vaut mieux l’incertitude pour Tous.

Mwene Okemba  Mbouma Ebandza