Dolisie: Les transporteurs de la route nationale numéro 3 victimes de l’arnaque de la force publique

Presque tous les transporteurs de la route nationale numéro 3 dans le département du Niari, sont unanimes pour dire qu’ils sont victimes des tracasseries de la force publique. Ces tracasseries tant décriés par ces transporteurs semblent devenir une des exigences abécédaires de la force publique.

 Selon un des transporteurs qui a parlé sous couvert d’anonymat: Je fais la ligne de Dolisie Nyanga avec mon taxi. Le billet de Nyanga- Dolisie s’élève 7000 frs CFA. Dans mon taxi, je prends six passagers. Ce qui revient à dire que j’ai 42000 frs CFA à l’aller. Mes dépenses se présentent de la manière suivante: 500 frs CFA pour la mairie, 1000 frs CFA pour le parking, 1000 frs pour une barrière de police qui est érigée à Dibeni( village se trouvant à 15 km de Dolisie), 3000 frs CFA pour les gendarmes qui sont installés à Mila Mila( village se trouvant à 65 km de Dolisie). Rien que pour un voyage aller-retour, nous dépensons 8000 frs CFA que nous donnons obligatoirement à la force publique. Il faut ajouter que les sommes d’argent que nous donnions à la force publique, ne sont jamais justifiées. Aucun reçu nous est délivré. Que vous ayez des papiers ou non, vous devez obligatoirement vous acquitter de ces sommes citées ci-dessus.

Dans certaines localités de la République, les barrières de la force publique ont été enlevées afin de permettre aux transporteurs de bien respirer. A- t-on apprit.

 Pour le Chef de parking route du Gabon et régulateur de la même route Ange Moutété Dimina, non seulement que la route est en mauvais état parce qu’il est difficile d’atteindre Nyanga en cette période de saison de pluie. Mais la force publique notamment la police et la gendarmerie ne cessent de tracasser  les transporteurs sans que les autorités politiques et administratives ne réagissent. Pour un voyage aller-retour Dolisie Nyanga, chaque transporteur des taxis verse une somme une 8000 frs CFA à la force publique. Au retour, la force publique ne leur  remet aucun reçu attestant qu’elle a encaissé les fonds.

Un des Chefs Brigades de la gendarmerie évoluant dans une des localités environnantes de Dolisie, que nous avons  trouvé à la gare routière, nous  a juste fait savoir qu’il était difficile pour lui de répondre  à notre préoccupation pour le simple fait que c’est sa hiérarchie qui serait  habitée à répondre une telle question.

Rappelons que la route nationale numéro 3 est une route qui est située dans le département du Niari. De plus, c’est une route qui va de Dolisie jusqu’à Ngongo c’est-à-dire la frontière du Congo et le Gabon.

Celmond KOUMBA

8 thoughts on “Dolisie: Les transporteurs de la route nationale numéro 3 victimes de l’arnaque de la force publique

  1. MAIS C’EST QUOI CETTE POLICE ET CETTE GENDARMERIE DE MERDE !!!

    Les anti-valeurs que leur chef SASSOU fustige à chaque fois qu’il ouvre sa bouche ne trouvent finalement pas d’échos chez ses hommes en treillis ?

    – COMMENT UNE FORCE PUBLIQUE D’ORDINAIRE SENSEE PROTEGER LES CITOYENS ET LEURS BIENS PEUT S’ETRE MUEE EN RACKETEUR ?

    – QUE FAIT LE COMANDANT DE LA ZONE MILITAIRE DE DOLISIE ? POURQUOI PERMET IL UNE TELLE DEVIANCE DE SES HOMMES ?

    – DANS LE TEMPS, LE CORPS DE GENDARMERIE ETAIT LE PLUS DISCIPLINE DE LA FORCE PUBLIQUE. QU’EST CE QUI LEUR ARRIVE MAINTENANT ? QUI COMMANDE LES GENDARMES A DOLISIE ?

    Ceci s’adresse aux transporteurs de la nationale 3,

    Refusez de vous plier au RACKET de la police et de la gendarmerie. Ils ne vous tueront pas. Ils n’ont pas le droit de vous extorquer de l’argent car ils n’en ont pas la mission. C’est du vol organisé.

    Ecrivez au Préfet, au président du Conseil Départemental, au comandant de la zone militaire de Dolisie et si possible au ministre de l’intérieur, à celui de la Défense. Et si vous n’obtenez pas gain de cause, ECRIVEZ AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.

    Ne vous laissez pas impressionner par ces voleurs de grands chemins que sont devenus les policiers et les gendarmes de Dolisie.

  2. desormais quand vous ecrirez un article soyez muni d’un dictionnaire.tracasserie est feminin donc il fallait ecrire « ces tracasseries tant DECRIEES » cest un part passe donc qui s’accorde en genre et en nombre .ayez aussi un dictionnaire comptable et fiscal . on dit je percois 42 000 F et les frais et autres taxes sont declines comme suit: on ne dit pas papier on dit que vous ayez des documents ou non…. les barrieres ont ete levees et non. enlevees il n y a pas de doutes possibles le niveau en francais a lamentablement baisse au congo.

    i faut une loi autorisant la force publique a percevoir des taxes routieres.il ne s’agit donc pas d’un cas de dictature mais du silence de la loi.il faut un acte legislatif qui va autoriser la gendarmerie a percevoir des fonds preleves sur les transporteurs regulierement immatricules a la chambre de commerce et dindustrie de brazzavile ou de pointe noire .cest un comme un peage.i faut toujours une loi.

    donc adressez vous au parlement congolais qu il prenne une proposition de loi autorisant la gendarmerie congolaise a percevoir des taxes sur les routes nationales autrement elles que les choses se passent aujourdhui l’etat ne subit aucun prejudice faute de loi.le justificatif ou le recu souhaite par votre chauffeur ne se justifie pas car le modele a remettre doit etre celui agree par l’etat congolais.

    c’est l’absence d’une loi qui est generatrice de cette confusion.

    1. La police et la gendarmerie n’ont aucun droit de prendre de l’argent comme ça,sur quelle base? et ça c’est dans tout le pays,dans la sangha c’est encore pire,ce que nous disons c’est que ce pays on ne contrôle rien l’homme en tenue fait ce qu’il veut et au vu des autorités, ou allons nous?

    1. Et les accents, les cédilles et les majuscules devant les noms propres, tu les laisses à qui: à ton maître à manger ?
      – On écrit : Il faut une loi et non : »i faut » une loi.
      – On écrit : d’industrie et non « dindustrie ».

      Puisque de toutes tes conneries présentes sur chaque ligne tu ne vois et ne corriges que « telles », j’ai envie de te demander d’aller parfaire ton apprentissage de la langue française dans le Pool quand les écoles détruites par les milices de ton maître à manger seront réhabilitées.

  3. Le français dépend de l’auteur (je dirais du l’eau cul taire -locuteur!). Moins de français, moins de colonisation. Vive le munukutuba et tchivili! Nous serions en confiance si nous écrivons dans nos langues maternelles.

  4. C’est le système de vol installé par Sassou et tant qu’il est là rien à faire ce calvaire vivra. Sassou vole, ses ministres volent le chef de la police ou de la gendarmerie vole par l’entremise de ses subalternes à qui il confie des missions d’arnaque. Le subalterne tire sa dîme au passage et reverse à son chef ce qui lui revient de droit selon le système établit par le voleur en chef.
    Il ne reste plus que la révolte totale pour arrêter Sassou et son système.

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