Les prévenus et témoins entendus dans le procès de l’affaire Chacona

Six policiers prévenus et quatre témoins dont deux officiers de police ont déposé, ce jeudi, à la barre dans le procès des 13 jeunes morts dans le commissariat de Chacona à Brazzaville dans la nuit du 22 au 23 juillet dernier. Ces dépositions ont été marquées par des révélations de torture. Les avocats de la partie civile sont convaincus que le dossier sera facile à plaider. Ils exigeront de l’Etat la réparation du préjudice.

Sept heures et dix minutes, c’est le temps qu’a duré cette audience qui s’est terminée après 20 heures, heure locale. Premier prévenu à déposer, le commissaire de Chacona, l’adjudant-chef Jean-Marie Blaise Oyissa qui a déclaré que les jeunes qui ont trouvé la mort dans son commissariat y ont été déposés à son insu, sur ordre du commissariat central de la Tsiémé dont dépend celui de Chacona.

Quatre autres prévenus ont chargé l’adjoint au commissaire, le nommé Ferdinand Ngambomi, le présentant comme l’homme par qui le malheur est arrivé. C’est cet adjudant qui aurait intimé l’ordre de garder une vingtaine de détenus dans une cellule pouvant en contenir moins de dix pendant toute la journée et la nuit du 22 au 23 juillet. Il les aurait aspergés de sable et d’eau, selon un rescapé.

Le commissaire central de la Tsiémé et le commandant du corps urbain de sécurité, qui ont comparu comme témoins, ont nié avoir donné des instructions de nature à torturer les jeunes. Tous ces témoignages semblent apporter de la lumière, selon Me Yvon-Eric Ibouanga de la partie civile : « Il y a tout : la torture, les mauvaises structures de détention et le dysfonctionnement des services de police. Il y a tout », a dit l’avocat.

L’audience reprendra le 3 janvier 2019 pour les réquisitions et plaidoiries.

RFI

6 thoughts on “Les prévenus et témoins entendus dans le procès de l’affaire Chacona

  1. NOUS SALUONS LE TRAVAIL DE MAÎTRE IBOUANGA ET LES AUTRES CONFRÈRES.
    NOUS N’ATTENDONS RIEN DE SES IDIOTS. C’EST LEUR JUSTICE ET NOUS AURONS QUE DE L’INJUSTICE DE LEUR PART.
    NOUS AVONS JUSTE BESOIN DE CONNAÎTRE LE NOM DU PRÉSIDENT, DU PROCUREUR ET DES JUGES DE CE TRIBUNAL POUR LE FUTUR JUGEMENT.

    RETRAITÉS, SALARIÉS, BOURSIERS, JEUNES ET VIEUX, CASSONS TOUT, NOUS AVONS LES RESSOURCES POUR RECONSTRUIRE CE PAYS.

  2. Mais quoi cette police de merde ?

    1 – Comment un commissariat peut être commandé par un « adjudant chef » alors que cette corporation grouille d’officiers formés à grands frais ?

    2 – Alors comme ça, dans ce commissariat, les choses se passent « à l’insu du commissaire » ? Mais il est payé à quoi faire ce bordel de putain de merde de commissaire ? Où était-il pendant une journée et une nuit ? Qui peut croire en sa « déposition » fantaisiste ?

    3 – « Le commissaire central de la Tsiémé et le commandant du corps urbain de sécurité ont nié d’avoir donné des instructions de nature à torturer les jeunes » ? Sans bagues, s’ils avaient donné des instructions de le faire, qu’est ce qui nous dit qu’ils l’auraient avoué ? Décidément, ces « hauts gradés » ne contrôlent donc pas leurs hommes ? Comme c’est facile de charger un lampiste !

    En tout cas, l’image que renvoie la police congolaise n’a rien de reluisant ; et ces officiers qui sont plus préoccupés à faire autre chose que leur boulot devraient être purement et simplement virés de la police. Mais nous sommes au pays de NDENGUET et de la NGUESTAPO ou l’impunité et la corruption sont la règle. Vous parlez d’un BORDEL DE PUTAIN DE POLICE DE MERDE !!!

  3. NOUS CONNAISSONS L’ISSUE DE CE PROCÈS. C’EST LEUR JUSTICE.
    NOUS AVONS JUSTE BESOIN DE CONNAÎTRE LE NOM DU PRÉSIDENT, DU PROCUREUR ET DES JUGES DE CE TRIBUNAL POUR UN VRAI JUGEMENT.

  4. La mort des jeunes dans le commissariat de Chacona à Brazzaville dans la nuit du 22 au 23 juillet dernier fait partie des massacres du règne Sassou Nguesso et doivent nous tous interpeller..
    Le Congo est en banqueroute à cause de l’incroyable corruption,de la malgouvernance, des détournements immences des deniers publics instaurés par le tyran sanguinaire Sassou Nguesso. Les populations du Congo sont pris en tenaille entre la repression et la misère infinie.SASSOU N’GUESSO, un président auto proclamé voleur des deniers publics, dictateur génocidaire, terroriste internationalprotégé par la France officielle -la FRANCAFRIQUE dicte sa loi dans le Congo B. Pendant que ses biens mal acquis, sa fortune et ceux de sa famille et de sa clique qui sont un vérible scandale du siécle ne cessent d’ augmenter avec l’argent volé et en grande partie caché dans les paradis fiscaux,le peuple congolais est réduit à néant et souffre. L’argent du pétrole, bois, minerais qui devrait aider à créer les infractures véritables, du travail et permettre à tous les Congolais de vivre normalement, ne sert qu’à acheter les armes de guerre pour matter le peuple, le transformer en esclave, en mandiant afin de mieux le dominer. Et la grande partie est détournée par le tyran, sa famille, son clan pour mener une vie de luxe tapageux.Sassou Nguesso, sa famille et et un grand nombre des gens de sa clique comptent desormais parmis les plus grands milliadaires, millionaires de ce monde avec l’argent volé. Face à la misère, la terreur, le peuple congolais qui manque de leaders d’opposition sur place libres ou vraiment déterminés est jusqu’à maintenant livré à la mercie de Frankenstein africain, made in France- FRANCAFRIQUE. Sassou Nguesso « s’arroge réellement tous les pouvoirs y compris celui de vie ou de mort sur les citoyens, la mainmise sur tout l’appareil de l’État, le contrôle des milices et tout ce qui tient lieu d’armée ». Sassou et ses hommes cultivent la haine, la division dénoncée par Ange Diawara et son mouvement M22 dès le début 1970 en O.BU.MI.TRI. Ange Diawara fut lâchement tué par Sassou Nguesso le 14 avril 1973. Son cadavre comme ceux de ses compagnons de la tentative du M22 furent exhibés au Stade de la Révolution, le 24 avril 1973, comme cela fut aussi pour le cadavre de Pierre Kinganga et ses compagnons qui tentent de renverser le pouvoir marxiste léniniste le 23 mars 1970. „ L’O.BU.MI.TRI. est hier, aujourd’hui,une leçon pour demain ». Aprés avoir tué Diawara,Sassou Nguesso va poursuivre ses assassinats politiques et de masse. En 1977 vient l’ assassinat du président en exercice Marien Ngouabi, suivit de ceux de l’ancient président Massamba Débat et du cardinal congolais Emile BIAYENDA, qui pronaient l’unité nationale. Pour camoufler son assassinat du président congolais Marien Ngouabi du 18 mars 1977, Sassou Nguesso, établit des „liens entre les faux tueurs et l’ancien président Alphonse Massamba-Debat qui sera arrêté, et accusé à tord comme cerveau du complot. Il sera sauvagement tué. Il en va de même d’autres innoncents; tous Bacongos, Laris qui étaient par la suite exécutés sans jugement comme le cardinal congolais Emile BIAYENDA. Le grand mensonge de circonstance de Sassou Nguesso était de rendre Alphonse Massamba-Debat et les laris responsables de la mort de Marien Ngouabi: Il lance: »Bakongo babomi Marien, les Bakongos ont tué Marien! » afin de gagner la cause des nordistes et se retourner contre les Bacongos etles Laris qu’il n’a jamais curieusement aimé. Sassou Nguesso est l’hitler de l’Afrique. Entre autre,“l ’une des conséquences du crime aura été pour Sassou Nguesso, d’empêcher la tenue – qui venait d’être annoncée comme imminente par le président Ngouabi – des assises du troisième congrès extraordinaire du P.C.T., appelé à doter le pays d’institutions révolutionnaires stables. „
    Il faut « Connaitre l’homme pour comprendre la tragédie congolaise „ l´avait écrit l’ex président Pascal Lissouba.Sassou Nguesso est un faux type qui a pendant des années fait croire,à la quasi totalité des ressortissants du nord, des nordistes qu’il était leur garant. Il était le seul à les protéger, à assurer leur bonheur, avenir. L’armée avait en 2008 près de 57 % des Généraux sont originaires de la Cuvette sur 80% au total des généraux sont du Nord.La tendance était pareil dans l’administration en général. Après l’explosion des armes de destruction massive à Mpila, l’attaque spectaculaire du domicile de Ntsourou dans le centre-ville de Brazzaville, sa mort, la concentration des pouvoirs auprès de la famille, l’arrestation des candidats à l’élection de 2016 ; du général Mokoko,d’Okombi Salissa qui se sont montrés plus charismatiques, plus aptent à diriger le pays,la monstruosité du pouvoir inique Sassou Nguesso s’est considérablement accentuée. Avec l’arrestation de Dabira et le procès où on a parlé de l’avenir des Mbochis, les voiles sont tombés. Sassou Nguesso ne s’est servi que des nordistes, des Mbochis qui ne sont pas tous devenus officiers de l’armée, de la police ou hauts fonctionnaire pour assouvir sa soif de rester au pouvoir du régime à caractère familial, clanique et tribal malgrés tribalisantion à outrance opérée de plus en ces derniers temps .Qu’est ce qui peut réellement justifier de tels actes de maltraitance à l’encontre de compatriotes, la dérive totalitaire de la dictature Sassou depuis le changement de la constitution? Sassou et ses hommes ne cessent de reprimer, de torturer, de massacrer, de cultiver de plus en plus la haine. « Comme pour pousser un cran plus loin le vice,  » après avoir violé la constitution, opéré le hold-up électoral, tué et s’être livrés à des actes de torture, à des actes de génocides répétés depuis des années à se livrer à un nouveau génocides contre les laris? Le tyran et ses hommes de mains sont ‘ils si fous pour massacrer une partie de la population du Congo,détruire systématiquement une région,le département du Pool bombardé pendant 2 ans par les hélicoptères de Combat et livré simultanement à la horde des mercenaires, les soldats qui se sont mis sans retenue à tuer, violer, saccager les localités, pour ne pas se rendre compte que leur appel a un nouveau dialogue n’a cette fois ci absolument aucune chance d’aboutir? Et oui.il faut que les esprits se developpent. Il faut qu’une prise de conscience générale prenne définitivement le dessus. Pas de dialogue avec le dictateur génocidaire et sa bande. Le dialogue se fera après le départ du tyran sanguinaire et sa clique.Tous les nombreux dialogues avec Sassou Nguesso n’ont rien donné ou disant mieux n’ont fait que renforcer le pouvoir mafieu, génocidaire. On ne dialogue plus avec un président illégal, illégitime et de surcroit tyran, assassin, grand criminel, génocidaire,terroriste . La place du tyran et sa clique qui ont plongé le pays dans la misère, le chaos,les génocides, massacres, le deuil au Congo est la prison.Vraiment, Sassou Nguesso a commis le crime de haute trahison contre l’ Etat du Congo.Il doit entant que président de la République, être amené à répondre de ses manquements aux intérêts du peuple Congolais.Les Congolais doivent réellement se mettre ensemble et faire face une fois pour mettre un terme à la dictature Sassou Nguessou, Cela va de la survie. Ce que les Congolais doivent faire, ce sont les villes mortes pendant une semaine ou plus avant fin janvier 2019 afin d’ éviter la perte de vies humaines.

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