Le Congo post pouvoir PCT doit former des ingénieurs pour avancer

Au préalable: Le peuple Congolais doit absolument mettre terme au pouvoir infâme et diabolique de Sassou Denis et son clan par tous les moyens.

Ensuite faire les audits minutieux de toutes les structures du Congo ainsi que les réformes approfondies de tous les secteurs de la vie du pays.Le retour du Congo à une société basée sur la méritocratie dans laquelle les personnes sont engagées sur la base de leurs compétences et non sur l’appartenance à une région ou ethnie.

Le Président Chinois Xi Jinping avait répondu  lorsqu’on lui avait demandé pourquoi le système de santé ne fonctionnait pas aux États Unis. Il avait répondu: Très simple, dans notre gouvernement, nous avons des ingénieurs et non des avocats. Les ingénieurs résolvent des problèmes et le Congo a besoin de plus d’ingénieurs pour avancer.

Ce n’est pas que les ingénieurs soient  de meilleurs dirigeants, cela ne peut pas non plus être généralisé mais les ingénieurs résolvent les problèmes tandis que les avocats vivent de ces problèmes.

Au palais présidentiel, à part le Président Alphonse Massamba Debat qui avait fait ses preuves en cinq ans de gouvernance et l’ingénieur, Président Pascal Lissouba dont le mandat était torpillé par les agents de l’impérialisme français au Congo, les miliciens Ngouabi Marien, Joachim Yhombi Opango et Sassou Denis alias Nguesso sont trois cas école de l’incompétence, clientélisme, népotisme, médiocrité et du phénomène Yaka Noki Noki dans toutes les structures publiques et au sommet de l’État dans ce pays.

En Chine, pays le plus peuplé du Monde, un ingénieur avait remplacé un autre ingénieur à la tête du pays. Xi Jinping est un ingénieur Chimiste nommé par le congrès national du parti communiste pour remplacer Hu Jintao, un ingénieur en hydraulique qui à son tour avait remplacé le Président Jiang Zemin, un ingénieur en électricité. La profession d’ingénieur est beaucoup plus populaire en Chine et dans d’autres pays Asiatiques qu’en Occident.

En ces temps de modernité technologique, nous vivons dans une économie mondialisée basée sur la connaissance dans laquelle les brevets pour les nouvelles inventions sont généralement produits par des ingénieurs, des scientifiques et des techniciens qui génèrent bien plus de richesses que de matières premières pour les nations.

Les ingénieurs et les scientifiques qui développent de nouveaux produits sont toujours plus demandés. Ā l’université Tsinghua de Pékin, l’une des plus prestigieuses de Chine, 72% des étudiants de premier cycle, de maîtrise et de doctorat sont inscrits dans des écoles d’ingénierie et de sciences tandis que seulement  28% étudient les sciences humaines ou sociales.

Selon les données de la Nation Science Foundation des États-Unis 31% de tous les diplômés universitaires en Chine se spécialisent en ingénierie contre seulement 5% en Occident.

Dans notre pays les sciences humaines et sociales sont plus privilégiées par rapport à l’ingénierie et sciences. L’expérience de la Chine, de l’Inde, de Taiwan et d’autres pays Asiatiques  révèle que la formation en masse d’ingénieurs donne de très bons résultats et ces pays ont commencé à former un grand nombre d’ingénieurs sans trop se soucier de savoir s’ils trouveraient du travail. Et les emplois sont apparus plus tard. Les entreprises multinationales sont rapidement arrivées pour profiter de la grande masse de diplômés en ingénierie.

Je ne dis pas qu’on doit considérer Xi Jinping ou le système Chinois comme notre modèle politique mais le fait  que la Chine soit gouvernée par des ingénieurs et les étudiants Chinois se consacrent en masse à l’étude de l’ingénierie devrait servir de rappel, de réveil ou d’attirer notre attention sur la nécessité de former plus d’ingénieurs. Ce n’est pas un secret, la Chine est une culture ancienne qui a connu tant de changements et révolutions pendant plus de 2000 ans et qu’elle est aujourd’hui ce qu’elle est en termes de développement et croissance.

Au Congo depuis la fausse indépendance, nous continuons malheureusement à traîner la chaîne de la pauvreté par conséquent le manque de progrès et développement.

Le fils du pays

Ingénieur Civil des Constructions