La SNPC restructurée, les « clans » se déchirent

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  1. Point de vue
    Les péripéties des nationalisation, restructuration et privatisation des entreprises publiques d’Etat au Congo-Brazzaville : cas des sociétés HYDRO CONGO et SNPC
    Par Wilfrid SATHOUD
    « Parmi les points inscrits à l’ordre du jour du conseil des ministres réuni le mardi 17 octobre 2017 au Palais du Peuple de Brazzaville, sous l’autorité de Son Excellence, Monsieur Denis Sassou Nguesso, Président de la République, Chef de l’Etat, figurait l’examen du projet de décret portant approbation des nouveaux statuts de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC), présenté par le ministre des hydrocarbures, Monsieur Jean-Marc Thystère Tchicaya …. ».
    La lecture de ce compte rendu du dernier conseil des ministres à susciter de notre part quelques observations et interrogations, au sujet des péripéties et perspectives envisagées par les différents processus de nationalisation, restructuration et privatisation des entreprises publiques d’Etat dans notre pays, à travers le cas précis des sociétés HYDRO CONGO et SNPC, en notre qualité de recherchiste dans le domaine de la gestion pétrolière au Congo, où nous avons amorcé notre carrière professionnelle, en travaillant entre autre depuis l’âge de 25 ans, pour différentes sociétés pétrolière (HYDRO CONGO, CMS NOMECO CONGO, TOTALFINAELF, etc…) et d’ancien étudiant au Centre d’Etudes et de Formation des Cadres en Management (CEFCAM) qui nous avait offert à l’opportunité d’effectué à l’époque, dans la période allant du 15 septembre au 15 décembre 1997, notre premier stage de formation professionnel initial à la fameuse Société Nationale de Recherches et d’Exploration Pétrolière HYDRO CONGO, sur les cendres de laquelle a été créée l’actuelle SNPC.
    Au regard de ce qui précède et fort de cette expérience que nous envisageons capitaliser sur le long et moyen terme, nous avons donc jugé nécessaire et opportun d’apporter d’ores et déjà notre modeste contribution citoyenne au lancinant débat sur la problématique de l’amélioration des performances de cette entreprise stratégique dans l’activité économique globale du pays, la SNPC, qui ne cesse de défrayer la chronique et de faire couler tant d’encre et de salive depuis l’époque lointaine de la nationalisation des années 70, à la restructuration préconisée de nos jours, après la privatisation du secteur de l’aval pétrolier amorcé à la fin des année 90, par le partage en ligne avec le plus grand nombre de compatriotes sur les réseaux sociaux, à travers ma page Facebook, d’une partie de nos recherches portant sur « l’analyse des mécanismes de fonctionnement du réseau de distribution des produits pétroliers dans la Zone Commerciale de Pointe-Noire », qui constituait la principale thématique de notre mémoire de fin de stage soutenu publiquement devant un jury présidé par le Professeur Hilaire Bouhoyi, actuel Secretaire Général à la Primature alors Directeur de l’Institut Panafricain de Management et de l’Innovation (IAMI) de Pointe-Noire, installé comme par ironie de l’histoire, dans les locaux l’Ex Immeuble COMILOG qui abrite de nos jours les bureaux de la SNPC.
    Préambule du mémoire de fin de stage présenté par l’étudiant SATHOUD Wilfrid Olivier Gentil au Centre d’Etudes et de Formation des Cadres en Management (année académique 1994-1995)
    Première Partie : Présentation de la société HYDRO CONGO
    1) Bref aperçu sur la société Hydro Congo
    Avant d’entrer dans le vif du sujet relatif à notre étude, il convient d’abord d’avoir une vue d’ensemble globale sur la société Hydro Congo.
    En effet, c’est par l’ordonnance n°14/73 du 04 juin 1973 qu’a été créée la Société Nationale de Recherche et d’Exploitation Pétrolière Hydro Congo qui a démarrée effectivement ses activités à l’issue de l’adoption de la loi 10/74 du 12 janvier 1974 supprimant sur le territoire de la République Populaire du Congo les activités des sociétés privées distributrices d’hydrocarbures (SHELL, TOTAL, MOBIL, TEXACO, DOC, PURFINA, TRANSCOGAZ, etc…).
    Cette loi a été complétée par l’ordonnance 06/75 du 12 avril 1975 transférant à Hydro Congo les actions, les biens meubles et immeubles de la société AGIP Distribution Congo.
    Depuis lors, Hydro Congo, Société d’Etat à 100% avec capital de sept cent dix millions (710 000 000) de francs CFA détient le monopole dans les domaines de la distribution et de la commercialisation des produits pétroliers sur toute l’étendue du territoire congolais.
    Au plan organisationnel, Hydro Congo fonctionne avec une administration centralisée à Brazzaville où se trouve le siège social de la société, en axant toutefois son action commerciale sur les cinq (5) zone commerciales suivantes :
     La Zone de Pointe-Noire
     La Zone de Dolisie
     La Zone de Brazzaville
     La Zone Centre
     La Zone Nord
    En dépit de son caractère stratégique dans l’économie nationale, l’organisation de la structure fonctionnelle de la société Hydro Congo a connu au fil du temps plusieurs bouleversements.
    Aujourd’hui, les mutations conjoncturelles de l’environnement économique national et international caractérisés par des périodes de récession économique conjuguées avec les effets de la mauvaise gestion, la pléthore des effectifs et l’inadéquation de la structure fonctionnelle actuelle ont des répercussions considérables sur Hydro Congo, se traduisant par une baisse d’activité et de productivité avec des contre-performances significatives endémiques.
    Ceci étant, la nécessité d’une restructuration de fond en comble de la société parait imminente, dans la perspective de son redressement et sur l’optique de l’amélioration de sa productivité.
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    Troisième Partie : Développement du thème
    I/ Présentation du réseau
    A-Définition du réseau
    Le réseau regroupe l’ensemble des points de vente (stations-services, stations-filling, Peddler) assurant la vente au détail des produits pétroliers (les taxis, les automobilistes, les transporteurs, les deux roues, et les ménages, etc…).
    Généralement, les installations et les équipements techniques servant au stockage et à la vente des produits précités dans les stations (locaux, cuves, bacs, pompes, etc…) sont la propriété de Hydro Congo. Cependant, l’exploitation commerciale de ces points de vente est assurée soit en gérance directe par Hydro Congo, soit concédée à des particuliers sous contrat de location gérance.
    Par ailleurs, on note la prolifération des petits points de vente domestiques gérés par des revendeurs agréés ou par des petits détaillants.
    A-Importance du marché réseau/revente
    Le marché réseau/revente représente incontestablement le créneau le plus porteur de la Société Hydro Congo en général, et de la zone commerciale en particulier, d’autant plus qu’il couvre environ 60% des activités de la zone commerciale de Pointe-Noire, avec des infrastructures constituées de dix-neuf (19) stations dont quatre (4) placées en gérance directe et, une multitude des points de vente.
    C’est sur le réseau que se focalise l’action commerciale et la force de vente de Hydro Congo. Car, il représente la partie la plus visible de la société. C’est donc sa véritable vitrine et le principal support de son image de marque.
    Ainsi, la réputation de la société Hydro Congo dépend t’-elle essentiellement de la présentation et de l’efficacité du réseau.

    II/ Description des mécanismes du circuit de distribution
    A-Les étapes du processus de distribution
    Le circuit de distribution représente un processus constitué d’une chaine d’opérations caractérisant le passage d’un produit du stade de production jusqu’à la consommation.
    En ce qui concerne le cas précis des produits Hydro Congo destinés à la classe de marché réseau/revente, les opérations permettant d’atteindre le consommateur final par l’entremise des stations et autres points de vente peuvent étre réparties en cinq (5) principales phases, dont deux (2) sont accomplies en amont par d’autres partenaires, à savoir :
    1) La recherche : Par Elf-Congo, depuis le terminal pétrolier de Djéno pour l’extraction du pétrole brut destiné à alimenter la CORAF en matière première, par un oléoduc d’une trentaine de kilomètres.

    2) La Production : Par la CORAF qui exerce toutes les opérations de raffinage, en vue de transformer le pétrole brut en butane, kérosène, white-spirit, gasoil, fuel lourd, fuel léger, carburéacteur, etc…
    Toute cette production est ensuite acheminée par pipe-lines ou par camions citernes vers Hydro-Congo, pour la commercialisation.
    Au niveau De Hydro Congo, les opérations assurant la continuité des deux précédentes phases rentrent dans le cadre du stockage, du transport, de la livraison, de la distribution et de la commercialisation s’effectuent en trois (3) phases majeures combinées aux deux (2) premières, en intégrant le processus de distribution.
    3) L’Approvisionnement : Il est assuré prioritairement par la CORAF ou à défaut par des fournisseurs étrangers pour les produits pétroliers. En ce qui concerne les lubrifiants, le principal fournisseur reste l’usine de Fabrication des Lubrifiants et Produits Chimiques (UFALU/PAC) qui reçoit sa matière première constituée d’emballage et d’additifs de l’étranger.

    4) Le Stockage : Concerne les opérations relatives au conditionnement et au transfert des produits dans des installations appropriées auxquelles ils sont destinés. Il s’agit soit du dépôt vrac, du dépôt emballé ou du dépôt stockage Km4.

    5) La Livraison : Consiste à évacuer les produits vers les différents canaux de distribution en l’occurrence, stations et points de vente par camions citernes, wagons citernes ou véhicules appartenant à des tierces personnes, pour mettre le produit à la disposition des consommateurs.

    Recherche Extraction de la matière première pour la production.
    Production Opérations de raffinage destinées à transformer la matière première en produit finis commercialisables.
    Approvisionnement Réception des Produits finis à soumettre à un contrôle qualitatif et quantitatif
    Stockage Conditionnement et placement des produits finis reçus dans les installations appropriées et gestion des stocks
    Transport et Livraison Acheminement des produits vers les stations et autres points de vente pour atteindre les consommateurs.

    Quatrième Partie : Implication Personnelle

    Conclusion : En définitif, pour rentabiliser le système de distribution dans le Réseau/Revente de la Zone Commerciale de Pointe-Noire, la maitrise des couts générés par les opérations de distribution et de commercialisation serait impérieuse, afin que le réseau réponde aux critères commerciaux d’efficacité au moindre cout, en assurant un service satisfaisant à la clientèle, dans le cadre d’une stratégie commerciale et marketing efficace.

    Cependant, les proportions considérables de la dégradation du système de distribution nécessitent une restructuration profonde, dans la perspective de la modernisation des infrastructures tant du dépôt que du réseau, en vue de garantir la qualité des services commerciaux. Tout ceci en visant l’amélioration des performances et l’accroissement de la compétitivité des activités de la société Hydro Congo dans la Zone Commerciale de Pointe-Noire.

    Or, tout cela nécessite des grands travaux, donc un lourd investissement auquel Hydro Congo se trouve actuellement dans l’incapacité notoire de faire face au vu du contexte difficile du moment.

    Pour cela l’ouverture du capital social de la société ou la privatisation de certaines de ses activités, en faisant toutefois recours à des partenaires crédibles possédant des capacités techniques et financières requises constitue un tournant décisif pour l’accroissement de l’efficacité du système de distribution et l’amélioration de la compétitive de la société Hydro Congo.
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    Déroulement du processus de privatisation de HYDRO CONGO
    Après avoir pris unilatéralement l’audacieuse décision de retirer le Congo du capital d’Elf Congo, alors filiale de la compagnie française Elf Aquitaine par la suite reprise par TotalFinaElf en 1994, le gouvernement de l’époque présidé par le Professeur Pascal Lissouba engagera des négociations serrées avec les différentes sociétés opératrices du secteur aval pétrolier, qui aboutiront au changement de régime de tous les contrats de concessions conclus avec les différentes sociétés opératrices du secteur de l’amont pétrolier, qui aboutiront à la conclusion des avenant aux contrats de concessions reconvertis en contrats de partage de production en vigueur à ce jour, donnant ainsi à notre pays la latitude de vendre par lui-même sur le marché international sa part de pétrole brut, en sus des redevances d’exploitation et autres royalties régulièrement payées par toutes les entreprises opératrices de l’amont du secteur pétrolier congolais.
    Liste des principales entreprises opératrices de l’amont du secteur pétrolier congolais (Répertoriés en 2010 PAR EITI)
    Entreprise Activité % Part de marché
    TOTAL E&P CONGO Production 38,3
    ENI CONGO Production 22, 45
    CHEVRON Production 13,42
    SNPC Production 10,66
    CONGOREP Production 4, 85
    MURPHY WEST AFRICA Production 2,52
    PA RESSOURCES Production 1,76
    CMS NOMECO CONGO Production 0,67
    NUEVO CONGO Company Production 0,50
    NUEVO CONGO Limited Production 0,17
    AOGC Production 0,04
    MAUREL & PROM Production 0,02
    PETRO KOUILOU Production 0,01
    PRESTOIL Production
    PERENCO Exploration
    CNOOC Exploration
    PREMIER OIL Exploration
    WING WAH Exploration
    OPHIR CONGO Exploration
    PILATUS Exploration
    SOCO Exploration

    Dans la perspective du démembrement des activités du secteur de l’aval pétrolier envisagé avec le désengagement progressif de l’Etat, le processus de privatisation de la Société HYDRO CONGO, à l’origine amorcé avec l’assistance technique des institutions financières internationales de Bretton Woods (FMI et Banque Mondiale, etc…) et mis en œuvre sous le règne du Professeur Pascal Lissouba, à l’époque par le ministre des hydrocarbures Benoit Koukebene, prendra son envol à partir de 1995, suite à la signature d’un accord préalable de reprise des activités de distribution des produits pétroliers, entre le gouvernement congolais, Elf Aquitaine (actuel TOTAL) et la compagnie anglo néerlandaise SHELL, sans exclure toutefois la possibilité d’intégré une troisième société, subira une interruption du fait des hostilités consécutives à la guerre de 1997, avant d’être relancer en l’an 2000 sous l’impulsion du nouveau régime présidé par le Général Denis Sassou Nguesso qui jettera alors on dévolu sur deux nouveaux acquéreurs : le groupe américain Chevron/Texaco et un consortium international aux capitaux anglo-suisses et locaux représenté par PUMA Energy et X-OIL Congo, en replacement de la compagnie SHELL.
    Suite au retrait de Chevron/Texaco, la reprise définitive des actifs commerciaux d’HYDRO CONGO sera donc assurée par les acteurs en activité à ce jour : TOTAL Distribution, PUMA et X-OIL, à qui s’ajoutera par la suite la SNPC et d’autres partenaires privés locaux qui se constitueront , à l’issue de la signature d’un contrat de prestation pour le compte de l’Etat, en vue de la création d’une Société Commune de Logistique (SCLOG), dont la vocation est d’assuré le stockage et le transport massif des carburants terrestres aviation sur l’ensemble du territoire congolais.
    Cependant, la SCLOG détenue à 25% par la SNPC avec 15% de son capital repartit entre différents prestataires locaux et le reste attribué à part égale aux sociétés privées opératrices du secteurs aval pétrolier, dont la vocation est d’assurer le stockage et le transport massif des carburants terrestres, aviation, maritime, fluvial et domestique des ménages produit en priorité par la CORAF (une autre filiale de la fameuse SNPC) sur l’ensemble du territoire congolais, ne parvient toujours pas à assurer convenablement et à garantir la couverture des besoins en produits pétroliers du pays, malgré ses infrastructures considérables constitués d’une dizaine de dépôts disséminés dans tout le pays, dont trois principaux (Pointe-Noire/Brazzaville/Oyo/Ouesso), soit une capacité de stockage de 750 000 m3.
    Dans le même ordre d’idée, la distribution du gaz butane dévolue à la Société des Gaz et Pétroles Liquéfiés (GPL SA), une filiale du groupe privé local AOGC (Africa Oil and Gas Corporation), qui intervient par ailleurs sur toute la filière des activités pétrolière, et exploite ce créneau dans le cadre d’un partenariat public/privé avec la SNPC reste assujettit à des pénuries récurrentes, en dépit de sa position privilégié de monopole sur le marché national, avec deux grands dépôts dotés d’unités de stockage, d’enfutage et de distribution de gaz butane à Pointe-Noire et à Brazzaville, pour une capacité globale de 659 tonnes métrique et une centaine d’employés.
    Liste des principales entreprises opératrices de l’aval du secteur pétrolier congolais
    Entreprise Filiale Part de marché
    TOTAL CONGO SA TOTAL Distribution Réseau de 33 stations, parmi les plus modernes du pays, offrant un panel de services supplémentaires : lavage, entretien, cartes prépayées, boutique et alimentation, etc…
    PUMA International Congo TRAFIGURA 2e acteur de la distribution des produits pétroliers au Congo avec un réseau commercial de 30 stations-services.
    X-OIL CONGO LYNX Réseau de 19 stations-services, détient l’exclusivité de la distribution des lubrifiants de qualité supérieur BP Castrol.
    SNPC Distribution SNPC Réseau d’environ 40 stations-services créée depuis 2010, avec pour mission principal d’assurer la distribution des produits pétroliers issus du raffinage l’ensemble du territoire et gérer le stock de sécurité des produits pétroliers.

    Répertoire des entreprises du secteur amont et aval filiales de la SNPC
    Entreprise Activités
    Société Nationale de Recherches Pétrolières (SONAREP) Prospection, recherche, exploitation, production des hydrocarbures.
    Société des Forages Pétroliers (SFP) Réalisation des travaux de forages des puits pétroliers en partenariat avec les sociétés spécialisées dans le domaine.
    Integrated Logistics Services (ILOGS)
    Ex INTELS • Logistique, manutention, stockage ;
    • Mise à disposition et location d’engin de levage ;
    • Mise à disposition et location des zones de stockage ;
    • Mise à disposition et location des magasins ;
    • Mise à disposition et location des bureaux occupés.
    CONGOREP/CMS NOMECO/PERENCO Exploitation et production de pétrole en joint-venture avec la SNPC dans la récupération des gisements délaissés et retournés au domaine par les opérateurs traditionnels.
    La Congolaise des Raffinages (CORAF) Traitement et transformation de la part marginale du pétrole brut congolais, pour la fabrication des produits (Essence, carburant, carburéacteur, pétrole lampant, gasoil, fuel oïl léger et lourd, gaz butane, propane, etc…) destiné à approvisionner le marché national en produits pétroliers raffinés qu’elle couvre à hauteur de 75%, avec une capacité de production d’environ 1 000 000 de tonnes par an, estimé à 7,33 millions de barils par an, soit 20 000 barils par jour
    SNPC Distribution Distribution des produits issus du raffinage par la CORAF et gestion des stocks de sécurité des produits pétroliers, avec un réseau d’environ 40 stations-services reparties sur l’ensemble du territoire.

    Au regard du tableau sombre et peu reluisant présenté par le Premier ministre clément Mouamba sur la situation actuelle de la SNPC, qui à emmener le gouvernement à prendre encore un certain nombre de mesures de recadrage organisationnelle et structurelle de cette société stratégique dans l’économie du pays, qui a du reste déjà eu a expérimenté sans succès, à différentes époques, divers processus de nationalisation, privatisation et restructuration, pourra-t-on enfin espérer que cette fois ci sera la bonne ?
    Wilfrid SATHOUD

  2. DANS LE COMBAT POUR LA LIBÉRATION DE NOTRE PAYS, NOUS AVONS TOUS CONSENTIS DES SACRIFICES, CERTAINS SONT ENCORE EN EXIL OU DANS LES PRISONS, D’AUTRES VIVENT EN CE NET MOMENT COMME DES ANIMAUX DANS LES FORÊTS MAIS, N’OUBLIONS JAMAIS CEUX QUI SONT MORTS POUR NOUS ET POUR QUE LES GÉNÉRATIONS FUTURES AIENT UNE VIE MEILLEURE. http://congo-objectif2050.over-blog.com/2017/10/la-france-risque-t-elle-d-etre-chasser-du-congo-brazzaville-apres-sassou-nguesso.html

  3. Chers compatriotes, je voudrais bien avoir des renseignements sur la situation de Western Union et de Monney Gramm au Congo. En effet, un télétexte passant sur Congo Liberty laisse entendre que les deux grandes agences internationales de transfert d’argent, sont en cessation de paiement. Que ceux qui ont des informations à ce propos les mettent à la portée de tous, pour éviter que l’argent que les compatriotes gagnent difficilement ici et font des sacrifices pour payer les études des leurs ne se retrouve dans les mains du voleurs Sassou Nguesso et sa cohorte de violents.

    1. Mensonge, intox et grossièreté sont devenu le sport national des Congolais sur les réseaux sociaux. Dans le cadre de mes activités commerciales j’ai fait un transferts de 2,5 millions à Cotonou et reçu 1700 dollars du Liberia.

  4. Ces derniers temps on en parle trop du franc cfa. Et des interventions des uns et des autres, il parait clairement deux tendances: les partisans du statu quo, c’est à dire du maintien du système hérité de la colonisation où la monnaie est frappée en France et les partisans du non au régime colonial qui donnerait la responsabilité aux africains de frapper leur propre monnaie. Contredire la deuxième tendance, c’est être taxé de néocolonialiste. C’est bien simple de le dire. Au vu de ce qui se passe actuellement, nous comprennons qu’il s’agit certainement de la manipulation. Les élites africaines ayant fait montre de leur irresponsabilité depuis plus de cinq décennies, incapables notoirement de faire avancer et prospérer leur pays trouvent un beau prétexte séduisant pour capter en enroler dans leur démarche les pauvres africains prêts à se sacrifier pour ces chefs de tribus ou clans. Il faut bien se le dire entre nous. Avec quel type de personnage faut il engager ce genre de reformes? En tout cas pas Paul Biya, Ali Bongo, Idrisse Deby, Teodoro Obiang, et surtout pas le jouisseur et irresponsable Sassou Nguesso. Quelle vision d’Afrique ces gens avaient. Je dis « avaient » au passé simplement pour la longévité de leur mandat dont les resultats sous les yeux de tous sont extremement nefastes pour les africains. Pour le cas de notre pays, selon ma connaissance de l’histoire de notre pays, il n’y a que deux personnalités aujourd’hui décédées Alphonse Massamba Debat et André Milongo qui avec d’autres africains épris de bon sens et de très haute responsabilité d’Etat qui pouvaient bien discuter avec la puissance coloniale sur l’indépendance monetaire de nos pays. Je crois aussi sincèrement qu’il y a d’autres congolais vivant au Congo et partout ailleurs capables de diriger avec d’autres africains aussi ce genre de négociations avec les français pour une grande autonomie financière de nos pays. Si c’est les dirigeants actuels de nos pays qui parlent de ce genre de situation, ils ne sont pas crédibles. Ne le croyez pas. Ils veulent comme toujours divertir les peuples africains et les manipuler pour leur plus grand bien. En effet coincés et en malle de liquidité suite à leur gestion catastrophique pour ne pas dire leur pillage systématiques des deniers de leur pays, ils veulent avoir la planche à monnaie chez eux pour continuer à vivre dans l’irresponsabilité déjà connue. En tout cas avec eux nous auront à convetir sur les taux très elevé cette fameuse monnaie soit1 euro =3000 ou 5000 nouvelle monnaie africaine. On sera gagné par l’inflation et rien ne marchera. Alors donc on doit faire attention. Sassou Nguesso a conduit le pays en deux occasions dans le précipice, c’est pas parceque c’est la faute au FCFA. Il en a réçu beaucoup mais des resultats sont laminés par la mauvaise gouvernance. Certes dans la situation actuelle où notre monnaie est frappée en France, nous somme des perdants. Mais le fait que le congon soit actuellement trainé dans l’enfer pour une seconde fois, n’est ni le problème lié à la baisse des prix des hydrocarbures mais la mauvaise gestion car le peu qui nous a été accordé n’a pas été utilisé à bon escient. Bien au contraire se trouve aujourd’hui dans les poches de kiki, claudia, ngond, bouya… En ouvrant le ventre de bouya on trouvera le gros magot pris par lui. Voilà un peu ma reflexion.

  5. Chers compatriotes,

    Sassou et son Gouvernement sont vraiment bien mal partis… Ôoo Pôvre peuple congolais !

    Ces grands bandits ne réalisent même pas la gravité de l’impact des dégâts réels et collatéraux que leurs agissements ont causé à l’Etat congolais et sa population déjà vulnérable… Je demanderai à tout congolais qui aurait des intentions de monter un coup d’Etat afin de chasser Sassou de ne pas le faire maintenant. Ne passez pas à l’action car la conjoncture céleste est désormais du côté du peuple opprimé. Ménagez vos forces pour bâtir le pays en ruines que ces bandits vont bientôt nous délaisser. Ce serait aussi du vrai gâchis, car pourriez à travers un coup de force de cette envergure, offrir un honneur inespéré à ces bandits. Ils ne méritent à mon avis que du mépris.

    Mon conseil : laissez cette bande de bons à rien s’user jusqu’à la moelle épinière et ce ne qu’après le constat de leur mort naturelle, que le peuple congolais saura relever le défi et entamer les vrais négociations avec le FMI. Le FMI n’engagera des discussions qu’avec des partenaires fiables. Dans le cas du Congo. Et ce n’est pas ce gouvernement de criminels. D’après ce qui se pointe à l’horizon, Sassou et son Gouvernement ne seront pas capables de présenter un programme crédible de réajustement et des reformes afin d’engager des sérieuses discussions avec le FMI. C’est ce qui reviendra à reporter des pourparlers vers mi-juin 2018. Toutefois, je dois rassurer le peuple congolais que le catalogue des mesures qui seront dictées par le FMI à cette bande de voyous, sera d’une opiniâtreté percutante et il signera du coup la mort subite de ce gouvernement.

    Suivez mon regard :

    La restructuration de la SNPC dixit dans cet article est un sujet digne d’une fausse fuite en avant d’un gouvernement congolais en état de panique généralisée. Ce que les initiateurs de ce coup de théâtre au palais des plateaux sous l’œil bien veillant de Sassou, ont cru nous faire brandir comme l’indicateur témoin flambant neuf sur le sérieux de leurs intentions n’est en réalité que du pipi de chat. Les soi-disant efforts déployés par le gouvernement en vue des amendements sur la gérance des revenues obtenues après la vente de la principale source nationale de financement qui est le pétrole congolais est aussi sonore qu’ un pet de lapin en plein milieu du marché total… Ceci aurait pu parâtre sous d’autres cieux comme une des possibles réflexions sur la réorganisation des finances publiques en amont des sérieuses discussions avec le FMI, afin d’obtenir de l’aide escomptée sous forme de prêt, qui aurait ensuite été reflué en grande partie aux créanciers de la république. Malheureusement devons constater avec amertume, ce n’est pas le cas au Congo.

    En toute sincérité, ce clan au pouvoir nous a déjà trop fait perdre du temps …

    En rappel, le mode opératoire du FMI dans les négociations des aides apportées aux Etats, cette Institution exige toujours une mise à plat des potentielles acquisitions dont possède un Etat avant que celui-ci ne lui vienne en aide, une façon de jauger la solvabilité du pays. Puis on regard les potentialités de réduire les dépenses publiques en imposant des mesures d’austérité. Le FMI impose à tous les Etats en quête d’aide financières des reformes dans la gouvernance sur le train de vie de l’Etat et aussi à ce même Etat de mettre en vente les joyaux de son économie afin d’attirer les investisseurs étrangers qui apportent du cash contre les parts détenues par l’Etat dans ses participations dans des sociétés étatiques ou semi-étatiques . Cette méthode permet au FMI de ne pas augmenter inutilement l’endettement de cet Etat en quête d’aide, car une fois le cash des investisseurs déversés, celui-ci peu déjà être comptabilisé dans le remboursement des créanciers. Ceci diminue énormément le montant de l’aide à demander au finish. L’état devra tout faire pour devenir un partenaire fiable dans la mise en œuvre des mesures d’austérité et aussi par la privatisation des biens publics de l’Etat.

    Cette privatisation ne doit pas se dérouler à huis clos comme le croit le gouvernement congolais. Ils se trompent. Le FMI ne fonctionne pas comme çà, le FMI veut de la transparence. L’opinion nationale devra être informée et le parlement devra concevoir et promulguer les lois qui encadreront et garantiront la mise en application de ces engagements par le gouvernement.

    Comment procède alors le FMI, Le FMI exige une liste des potentiels « joyaux de l’économie nationale» dont un pays peut posséder. Souvent ce sont les entreprises étatiques, les grandes structures, les infrastructures stratégiques comme les ports, les aéroports, les chemins de Fer, les compagnies aériennes, les régies de routes nationales, les régies de distribution d’eau et d’électricité. A côté de la privatisation, il ya la discipline budgétaire de l’Etat qui se solde par la réduction de la masse salariale des agents de l’Etat. Les salaires des ministres, les prestations des députés, les soldes des agents de le force publique, les bourses des étudiants, les prestations des retraités etc. ….

    De tous ces scénarios qui du reste seront sur la table des discussions, d’aucun membre du Gouvernement actuel de Sassou ne peut nous dire aujourd’hui lesquels seront retenus lors des pourparlers.

    Les voyous qui se sont pavanés durant des mois en faisant du denier public leurs patrimoines personnels, deviendront être les premiers à subir la loi de talion. Œil pour œil, dent pour dent. Mais comme ce sont des lâches, ils tenteront de détourner la situation en leur faveur en faisant subir directement et sciemment les dégâts collatéraux des exigences du FMI aux pauvres populations, et c’est ce moment que j’attends.

    Les gains du pétrole au haut prix du baril appartiennent au clan et la faillite de l’Etat au peuple.

    Comme je connais le mode opératoire du FMI, les pourparlers ne se feront pas dans deux matins qui suivent, il y aura suffisamment d’eau qui coulera aux larges des rapides au sud de Brazzaville et il y aura aussi de l’usure des fonds volés et cachés. Je suppose que les conclusions entre le Congo et le FMI n’aboutiront que vers Octobre 2018. A quelque chose malheur est bon, car entretemps n’ayant pas accès à d’autres sources de crédit pour financer leur train de vie d’opulence, tout le cash volé au peuple congolais par ces bandits sera réinjecté à payer les fonctionnaires et l’armée de pacotille du pouvoir… La question : pendant combien de temps pourront –ils maintenir cette anesthésie artificielle ???

    Tôt ou tard la Grogne du peuple prendra le dessus.

    Alors ne vous précipitez plus à exiger des dialogues nationaux ou autres palabres, faites comme moi achetez vous un billet et rendez-vous dans n’importe quel stade de football congolais de votre choix, choisissez une des meilleures places et vous ne manquerez pas de voir le tsunami dévastateur qui emportera ce Sassou et son gouvernement…

    Vive le Congo

  6. En ce moment de la diète dans les caisse de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, veut sans succès encore arreter le temps. Il a vient de consulter un feticheur ouest africain lui demandant d’arreter le temps en échange de plusieurs millions de fcfa. Ce dernier a pris le magot mais a disparu dans la nature. Pour sassou nguesso la fin du mois devient un calvaire insupportable car le congo est en crise il n’a plus rien a payer les travailleurs et craint pour son pouvoir: Car plus les travailleurs n’ont pas leurs soldes mensuels, plus son pouvoir est menacé. Zenga Mambou ne connait il pas celui qui peut arreter le temps? Nguesso est essouffle, Aidez le.

  7. Mais enfin, le pétrole congolais n’appartient pas aux clans mbochis? Ce que l’article nomme « clans » se sont des bandes de mafia à la congolaise ! Des groupes de pilleurs déterminés à ruiner le Congo, donc à affamer sa population.

    Ces bandes de voleurs subiront la loi terrible du peuple dilapidé. Ces clans payeront leur forfait ignoble et très grave. Ils sont responsables de l’appauvrissement du pays et de la mort de plusieurs compatriotes !

    Sassou et clans sont des voyous, des terroristes pendables. C’est la charogne !

    Courage aux compatriotes injustement emprisonnés.

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