
Rien ne permet de penser qu’il faille se reposer sur un individu ou un groupe. LA PAIX est l’affaire de tous.
La récente sortie médiatique du Directeur général de la sécurité Présidentiel visant directement les failles de la sécurité intérieure est ses méthodes d’éradication a mis en lumière d’autres sujets d’ombres qui sont encore plus inquiétants Cela, a ravivé les tensions dans un paysage politique déjà sensible.
Au-delà du bruit politique, un principe fondamental s’impose : 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐫𝐢𝐠𝐞𝐚𝐧𝐭 𝐝’𝐮𝐧𝐞 formation politique 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐧’𝐚 𝐧𝐢 𝐯𝐨𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧𝐢 𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐞̂𝐭 𝐚̀ 𝐬’𝐢𝐦𝐦𝐢𝐬𝐜𝐞𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 les niaiseries de 𝐥𝐚 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐜𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞. Son rôle est d’éclairer, de préparer le peuple a la paix économique, technique, structurant son parti ou institution a une lecture de la société non partisane en étalant que les faits…
En réalité, 𝐥’𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 : DAC, une association pour l’information et la défense du peuple congolais est l’un des rares instruments publics capables de transformer durablement notre économie, de proposer des financements pour l’avenir, et de consolider la souveraineté nationale par l’acquisition de une information capable d’engendrer une plus-value de long terme.
Chers compatriotes,
La situation politique, économique et sociale que traverse actuellement notre pays appelle à la gravité, à la mesure et au sens des responsabilités. Depuis plusieurs années, le Congo-Brazzaville connaît des crises politique et sociale récurrents, marqué par des tensions et des inquiétudes légitimes. Dans ce contexte, il apparaît essentiel de rappeler l’importance de la paix et de la cohésion nationale. Je tiens à préciser que me considère comme voix citoyenne, un patriote panafricain. Mon engagement politique demeure constant : préserver la stabilité du pays, défendre la paix et œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens, quelles que soient leurs sensibilités ou leurs appartenances politiques, entre autres.
Avant de préciser » la paix qui nous caractérise n’est pas un acquis. Elle résulte de l’héritage transmis par nos aînés et de la maturité de plusieurs générations de Congolaises et de Congolais. Elle fonde notre démocratie, notre identité et notre vivre-ensemble. La préserver est un devoir sacré pour chacun d’entre nous.
Nos divergences d’opinions sont légitimes et propres à toute société démocratique. Cependant, ce qui nous unit est infiniment plus fort que ce qui nous oppose : un même drapeau, un même territoire, une même histoire, un même destin. Nul ne saurait être au-dessus de la Nation. Le Congo est plus important que chacun de nous.
Nos divergences d’opinions sont légitimes et propres à toute société démocratique. Cependant, ce qui nous unit est infiniment plus fort que ce qui nous oppose : un même drapeau, un même territoire, une même histoire, un même destin. Nul ne saurait être au-dessus de la Nation. Le Sénégal est plus important que chacun de nous.
Ainsi, j’invite l’ensemble des acteurs au calme et à la retenue face a l’agitation qui prévaut dans divers états-majors pour mieux faire face au contexte actuel ou la provocation les humiliations et surtout les meurtres gratuits sont exacerbés.
La lecture de la situation actuelle doit être faite avec lucidité et sans partisanerie. Le destin du pays ne peut reposer sur un individu ou un groupe. Il est l’affaire de tous, du plus jeune au plus âgé, des responsables politiques aux simples citoyens. Il serait prétention que le PCT s’érige ce monopole du seul formation politique capable de sauver le Congo du déclin auquel il s’expose.
Cette période appelle à l’union, à la modération et à la responsabilité. Il ne s’agit pas de renoncer à ses convictions, mais de les défendre avec dignité : sans insultes, sans dénigrement, sans caricature. Telle doit être la pratique d’une vie politique saine et respectueuse. J’appelle donc, avec responsabilité, au calme, à la retenue et à la maîtrise de soi.
J’invite l’ensemble des acteurs – dirigeants politiques, institutions, militants, forces sociales, leaders d’opinion et citoyens – à privilégier le dialogue, la concertation et l’esprit républicain.
Mon sentiment profond face aux futures élections de mars 2026 est que le contenu de la feuille de route du PCT est incohérente et inappropriée aux attentes des Congolais. Car a cinq mois des futures élections il me semble impossible de réaliser ce lourd travail de révision de cadre juridique électorale. En fait on est piégé par le plan SASSOU qui a tout fait pour ne pas répondre à nos doléances. En gros il nous impose son calendrier. C’est mon sentiment profond. Il nous faut établir un équilibre des forces.
- La mobilisation pour dénoncer le refus du pouvoir et la volonté manifeste d’un passage en force pour 2026
- Le retrait de toute négociation, sans au préalable obtenir un accord sur la révision en profondeur du cadre électorale.
- Et en fin l’abandon des élections de 2026 si ces conditions ne trouvent pas satisfaction.
Le Congo a besoin d’institutions solides, performantes et crédibles — non pas d’arènes de règlements de comptes sectorielle.
Le Congo a toujours fait du dialogue sa boussole et de la modération sa force. Restons fidèles à cette voie. L’histoire de notre Nation nous enseigne que, chaque fois que le pays a été mis à l’épreuve, la maturité de son peuple, son patriotisme et son sens du dialogue ont permis d’éviter l’irréparable. Le PCT veut nous conduire à la dislocation, au sentiment qu’il serait préférable d’aller vers la scission ou l’affrontement … Aujourd’hui encore, c’est dans l’unité, l’apaisement et la conscience du bien commun que nous trouverons les solutions nécessaires.
J’invite chacun à peser ses paroles, à réfléchir à ses actes et à agir avec responsabilité. Aucun camp ne peut prétendre à la victoire dans un pays divisé, désarticulée fanatisée… La seule victoire durable est celle de l’unité, de la paix civile et de l’harmonie nationale. Je formule des prières pour que le bon Dieu, Le Très-Haut, éclaire nos dirigeants, apaise les cœurs et protège notre Nation. Qu’Il nous guide vers la sagesse, la stabilité et la sérénité dans l’unité et le progrès
Le Congo nous dépasse tous. Préservons-le. Honorons-le cessons de l’abimer et de le saigner. Et transmettons à nos enfants un pays apaisé, fort et uni.
Vive le CONGO-BRAZZAVILLE
Jean-Claude BERI
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