
Depuis le 21 septembre 2025, 3 jours après la publication le 18 septembre, du décret n°2025 – 390 DU 18 septembre 2025, portant attributions et organisation de la direction générale de la Sécurité présidentielle et lui spécifiant ses missions, les unités de la Direction générale de la Sécurité présidentielle (DGSP) placées sous le commandement du général Serge OBOA, mènent une vaste opération d’éradication des bandes de délinquants communément appelés « Bébés noirs » et « kulunas », qui sèment la terreur dans les écoles publiques et privées, les marchés, perturbant les rassemblements, les fêtes ou les veillées funêbres à défaut de tendre des embuscades et d’agresser outrageusement les paisibles populations dans plusieurs quartiers de Brazzaville et d’autres villes du Congo. Il s’agit à travers cette opération, vivement saluée par les populations qui commençaient déjà à se faire justice, en lynchant et brulant les bandits attrapés par elles, des populations qui du reste y participent en fournissant des informations utiles à la traque de ces bandits, à travers l’identification des chefs de gangs et leurs complices, de reprendre le contrôle des zones d’habitation tenues par ces groupes de bandits, de restaurer l’autorité de l’État et de renforcer la sécurité des personnes et des biens. Cette mission de défense opérationnelle du territoire, s’inscrit bien dans les prérogatives de ce corps d’élite qui face à l’ampleur de la menace, a été missionné pour la circonstance par le Président de la République Denis Sassou N’Guesso, Chef de l’Etat, Chef suprême des armées. Il sied de rappeler que conformément au décret n°2023 – 52 du 24 février 2023 portant organisation du ministère de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local; la direction de la Sécurité présidentielle est placée sous la tutelle du ministère de l’Intérieur dans le cadre de ses missions régaliennes, à l’instar des autres forces de sécurité que sont la Gendarmerie, la Garde républicaine et la Police.
La DGSP, un corps d’élite qui intègre bien les missions dévolues au ministère de l’Intérieur, notamment celle de garantir la sécurité des personnes et des biens.
Pour le commun des Congolais, la Direction générale de la Sécurité présidentielle (DGSP) a pour mission exclusive de veiller à la sécurité du Président de la République, sa famille, ainsi que ses hôtes, tout comme leurs biens.
Ces raccourcis influencés par le vocable « sécurité présidentielle » sont réducteurs, quant à l’entièreté des missions dévolues à ce corps d’élite, placé sous la tutelle du ministère de l’intérieur.
Le décret N°2025-390 du 18 septembre 2025 portant attributions et organisation de la direction générale de la sécurité présidentielle stipule :
Au titre 1 des attributions, en son article premier, décrète :
« La direction générale de la sécurité présidentielle est un organe technique du ministère en charge de la sécurité, qui assure la sécurité du président de la République, de sa famille, de ses hôtes et de ses biens. », elle est chargée entre autres :
- De participer à la défense opérationnelle du territoire ;
- De lutter aux côtés d’autres forces de sécurité, contre toute menace visant la stabilité des institutions, l’intégrité physique des personnes et leurs biens ainsi que la sûreté et la sécurité nationales ;
- De contribuer, en permanence, au rétablissement de la sécurité et la paix civile sur le plan national
- De participer au maintien et au rétablissement de l’ordre public, en cas de nécessité ;
- De participer, en cas de besoin, aux côtés des autres forces de sécurité, aux opérations de sécurité publique, de tranquillité publique et de salubrité publique… »
La Force publique, garante de la paix et de la stabilité du peuple
Dans son ouvrage intitulé « ALLIANCE POLICE-POPULATION POUR LA SÉCURITÉ, LA PAIX, LA STABILITÉ ET LE PROGRÈS SOCIAL : La vision innovante du président Denis Sassou N’Guesso, Chef de l’État, Chef suprême des Armées », publié aux Éditions Tropiques Littéraires à Paris, en janvier 2025, l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya s’inspire des vœux, appels, recommandations et orientations adressés aux Forces de défense et de sécurité intérieure par Denis Sassou N’Guesso, Président de la République, Chef de l’État et Chef Suprême des Armées.

Cet ouvrage, véritable bréviaire de la Force publique, aborde la question essentielle de la sécurité quotidienne des populations, tout en mettant en lumière les efforts constants du Président Denis Sassou N’Guesso pour relever les défis sécuritaires auxquels la société congolaise est confrontée.
L’auteur souligne que la stabilité et le progrès social reposent avant tout sur un climat durable de sécurité et de paix, deux valeurs fondamentales sans lesquelles aucun développement ne saurait être envisagé.

Michel Innocent Peya observe également que « le monde a changé, et l’organisation policière doit s’adapter, voire se réinventer, face aux nouveaux enjeux de la sécurité », parmi lesquels figure en première ligne la lutte contre la criminalité.
À situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles
Chaque fois que l’État s’est trouvé confronté à des situations d’urgence, de catastrophe, de crise sanitaire ou de danger imminent pour la sécurité des personnes et des biens, il s’est vu en droit de réquisitionner ou de missionner la Force publique, pour des opérations ciblées de haute intensité.
Les Congolais se souviendront que lors de la grève des agents d’Averda qui avait conduit à une véritable crise environnementale et sanitaire, avec des ordures qui s’accumulaient dans plusieurs arrondissements de la capitale congolaise, ce sont deux directions du Ministère de l’Intérieur en l’occurrence la DGSP dirigée par le Général Serge OBOA la DGFE dirigée par le Colonel-major Michel Innocent PEYA qui avaient pris des initiatives salutaires pour aider les citoyens congolais à résoudre cette situation, en mobilisant les engins et les hommes nuit et jour.

Confortés par l’interaction Force publique-population, une instruction permanente à laquelle ne cesse d’appeler de son voeu le Président Denis Sassou N’Guesso, chef suprême de Armées, sur instruction du ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement Local, Raymond Zéphirin Mboulou, la Direction générale des finances et de l’équipement (DGFE) que dirige le commissaire colonel-major Michel Innocent Peya, nantis du matériel adéquat, ainsi que la Direction Générale de la Sécurité Présidentielle (DGSP) avaient été déployés pour des opérations d’assainissement à travers les artères de la ville de Brazzaville, pour améliorer la qualité de vie des citoyens en matière de salubrité urbaine.

Grâce à l’implication et la mobilisation des éléments de la DGSP ainsi que de la DGFE réquisitionnés à cet effet, plusieurs quartiers de Brazzaville avaient retrouvé une nouvelle jeunesse, les espaces publics ayant été dégagés des montagnes de déchets qui s’y entassaient et les voies de circulation assainies, permettant à nouveau la circulation sans encombre des usagers.

Comme quoi, la sécurité publique va de pair avec la création d’un environnement propice au bien-être des populations.
La population brazzavilloise qui avait vu en cette entreprise une véritable action d’intérêt vital, car visant à la préserver des maladies pouvant mettre en péril la vie des citoyens, avait apprécié à sa juste valeur l’action de la Force publique qui contribuait ainsi, à tisser un véritable lien fusionnel entre la Force publique et la population.

Une grande première au Congo-Brazzaville certes, pourtant cela intégrait bien les prérequis de la Force publique en ces circonstances exceptionnelles.
Raffermir davantage le lien entre la force publique et la population, est une instruction du Président Denis Sassou-N’Guesso, Chef Suprême des Armées, à l’endroit de la troupe.
Les Forces de police et de gendarmerie ne sont nullement hors circuit
Dans tous les pays, en matière de grand banditisme aux visées quasi terroristes, la police cède le terrain aux forces spéciales, plus outillées pour ce genre d’opérations.
L’opération menée par la Force spéciale de la DGSP, n’enlève en rien le mérite de nos Forces de police et de gendarmerie dans leur lutte de tous les jours, pour préserver et garantir la paix des citoyens.
Dans l’opération en cours, les services de police judiciaire travaillent en amont avec les forces spéciales de la DGSP, par la mise à disposition des fiches anthropométriques de ces bandits de grand chemin qui pour nombre d’entre eux, ont déjà eu maille à partir avec la police, de multirécidivistes en somme.

En dépit de ses capacités opérationnelles, la DGSP ne saurait mener à bien cette mission, saluée par la quasi-totalité des Congolais, sans l’apport technique des services de police.
En France, le GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) est une unité d’élite française spécialisée dans les opérations de haut risque. En opération il travaille de concert avec les services de police, Vigipirate par exemple, est un dispositif global de vigilance, de prévention et de protection qui associe l’armée à la police ou la gendarmerie.
Face aux bébés noirs et kulunas, inverser le rapport de force…
Face à des bandits déchainés et munis d’armes conventionnelles et blanches, endeuillant à tout-va de nombreuses familles, faisant des veuves, des veufs et des orphelins, on ne saurait opposer une riposte dite « proportionnée », un terme dont la vacuité ne spécifie rien en somme.
Sur l’usage dit disproportionnée de la force, il est à relever que ce vocable est une figure de style juridique qui n’influence en rien l’action répressive.
Comment comprendre que l’on oppose une force similaire, sinon proportionnelle à celle de la menace, sachant qu’en face, ce ne sont pas de enfants de cœur, mais des criminels rompus dans des actes de terreur, de guerre urbaine.

Alors, comme dans toute guerre, il s’agit pour les Forces spéciales, de prendre le dessus, autant par l’organisation opérationnelle, l’effet de surprise et le cas échéant, la puissance de feu. Ces bandes, souvent armées de machettes et d’armes blanches, ont déjà fait plusieurs victimes, y compris parmi les forces de l’ordre.
Les unités spéciales de répression du grand banditisme, agissent dans ce cadre strict, face à des gens qui agressent les paisibles populations, s’en prenant à leurs activités de survie, à défaut de leur ôter la vie.
C’est dire qu’en terme de règles d’engagement spécifiques, il est tenu compte des réalités de terrain qui diffèrent de celles de toute autre opération de police. Ici, il s’agit de situations exceptionnelles aux conséquences imprévisibles et qui conduisent à des décisions exceptionnelles, prises sous le feu de l’action, par les éléments en opération, qui jugent de la menace, et de la réponse appropriée à y opposer.
Autant dire que l’action d’éradication du grand banditisme menée par les éléments de la DGSP, répond bien aux préceptes en la matière. Il n’y a pas de viol de quelques droits que ce soit, face à des criminels qui n’écoutent que la voix de la violence. À la violence réactionnaire, il faut opposer la violence révolutionnaire, disait en son temps Mao Tsé Toung. Et cette action vise à conjurer le mal qui ronge la société congolaise.
Face à la violence, il faut imposer la contre-violence, disait Frantz Fanon
L’État a pour mission de protéger les citoyens et de maintenir l’ordre public. Face à des menaces graves comme le grand banditisme, il peut être amené à prendre des mesures fortes pour garantir la sécurité.
L’État est en droit d’utiliser des moyens plus coercitifs, pour démanteler ces organisations et mettre fin à leurs activités illicites, face auxquelles les Force réglementaires de police et de gendarmerie sont souvent dépassées.
Aussi, est-il de règle dans tous les pays, lorsque le grand banditisme atteint les proportions de quasi-terrorisme, que les Forces spéciales entrent en action pour endiguer la menace et mettre hors d’état de nuire les hordes de criminels, même si pour les jeunes, il existe des centres d’encadrement ou de réinsertion, pour les déliquants qui acceptent d’entrer dans les rangs.

Face aux actions violentes de criminels, il s’agit d’opposer une violence légitime et disproportionnée, pour inverser l’axe de la terreur, afin que la fin, conduise soit à la neutralisation de criminels, ou à leur mise en situation de vulnérabilité.
L’armée est une école de discipline
Face à des individus ou des groupes qui violent les lois de manière grave, l’État est, nous l’avons dit, en droit de recourir à des mesures fortes pour rétablir l’ordre.

Cette réquisition des Forces spéciales qui s’inscrit dans l’espace et le temps pour accomplir cette mission, repose sur des règles d’engagement qu’impose la situation et est en conformité avec les textes réglementaires, en témoignent le décret cité plus haut.
Un homme, une mission, des moyens…
Cette mission exceptionnelle a été confiée à un homme d’expérience et de rigueur : le Général Serge OBOA, qui dirige les opérations avec professionnalisme et discrétion. Sous son commandement, les éléments de la sécurité présidentielle ont été déployés dans plusieurs zones sensibles, notamment à Brazzaville, pour y rétablir l’ordre, démanteler les réseaux criminels, et faire reculer la peur.

Toutes les constitutions garantissent la Protection des droits de l’homme. Paradoxalement, certaines actions violentes de l’État peuvent être justifiées comme nécessaires pour protéger les droits des citoyens, notamment le droit à la vie et à la sécurité, face aux criminels qui les menacent.
Il s’agit, dans le cas de l’opération entreprise par la Direction générale de la sécurité présidentielle (Dgsp), de prévenir des dommages potentiels aux personnes et aux biens. Une intervention rapide pour stopper des actes de violence ou des braquages.
Protéger les personnes menacées, avant tout…
Depuis le lancement de l’opération menée par les Forces spéciales congolaises, des voix s’élèvent, surtout à l’étranger, pour dénoncer un usage disproportionné de la force, voire des exécutions sommaires. Des prises de position qui bien souvent déplacent le débat de son centre d’intérêt principal, celui du climat de terreur que les hordes de criminels « Kulunas ou Bébés noirs » imposent à la population.

Ainsi, on argumente sur des Droits de l’homme à géométrie variable, comme si les victimes des bébés noirs et autres Kulunas sont dépourvus de droits.

Que les choses soient bien claires, il s’agit dans le cas d’espèce de la raison d’État, celle qui fait référence à l’idée que les décisions politiques doivent être prises en fonction de l’intérêt supérieur de l’État, même si cela implique de prendre des mesures qui pourraient être considérées comme moralement ou éthiquement discutables.

La raison d’État donne la priorité à la stabilité et à la sécurité de l’État, même si cela nécessite des compromis avec les principes moraux ou les droits individuels.

Comment pouvait-il en être autrement, face au climat de terreur imposé par les bébés noirs et kulunas et qui a fait de nombreuses victimes, à l’instar du jeune Van-Bauer IBARA, étudiant en Master 2 de droit privé, qui avait été brutalement assassiné devant son domicile à Talangaï par ces bébés noirs. Comble de la barbarie, après l’avoir tué sans raison, ils lui sectionnèrent le pied avant de prendre la fuite.

Que dire de cette femme vivant à Mikalou, qui de nuit, accompagnait sa fille enceinte, prise des douleurs d’accouchement, à l’hôpital de Talangai. L’attaque des bébés noirs fut fulgurante et sans merci, pour le seul but de les détrousser de tout ce qu’elles possédaient. Les criminels n’eurent pas la moindre empathie pour cette jeune femme qui allait donner la vie.
Un autre étudiant, outrageusement charcuté, n’eut la vie sauve que par le savoir-faire de médecins qui le rattrapèrent in-extremis sur la table d’opération.

Hélas, de ses blessures, il gardera un lourd handicap qui a réduit à néant ses rêves, pour avoir simplement croisé le chemin de quelques jeunes sans foi ni loi, se servant allègrement de machettes et autres armes, pour voler, violer et tuer.
Face aux bébés noirs et kulunas, inverser le rapport de force…
Face à des bandits déchainés, on ne saurait opposer une riposte « proportionnées », un terme dont la vacuité ne spécifie rien en somme.
Sur l’usage dit disproportionnée de la force, il est à relever que ce vocable est une figure de style juridique qui n’influence en rien l’action répressive.

Comment comprendre que l’on oppose une force similaire, sinon proportionnelle à celle de la menace, sachant qu’en face, ce ne sont pas de enfants de cœur, mais des criminels rompus dans des actes de terreur, de guerre urbaine.
Alors, comme dans toute guerre, il s’agit pour les Forces spéciales, de prendre le dessus, autant par l’organisation opérationnelle, l’effet de surprise et le cas échéant, la puissance de feu. Ces bandes, souvent armées de machettes et d’armes blanches, ont déjà fait plusieurs victimes, y compris parmi les forces de l’ordre.
Les unités spéciales de répression du grand banditisme, agissent dans ce cadre strict.
Que les puritains de la « bien-pensante » observent tant soi peu les opérations des troupes d’élites face aux forcenés, aux terroristes et aux grands banditismes en France ou ailleurs dans le monde.
C’est dire qu’en terme de règles d’engagement spécifiques, il est tenu compte des réalités de terrain qui diffèrent de celles de toute autre opération de police. Ici, le phénomène des « Kulunas et des Bébés noirs », relève de situation exceptionnelle aux conséquences imprévisibles et qui conduisent à des décisions exceptionnelles, prises sous le feu de l’action, par les éléments en opération, qui jugent de la menace, et de la réponse appropriée à y opposer.
Citons le cas du GIGN en France, jamais un seul élément du GIGN n’a fait l’objet de poursuite, par une quelconque juridiction que ce soit, en France, ni hors de France, en occurrence à la CPI, pour avoir mis « hors d’état de nuire » une menace potentielle, objet du déploiement de l’unité.
Le 9 janvier 2015, pourtant coincés dans une entreprise de Dammartin-en-Goële, au nord de la région parisienne, Saïd et Chérif Kouachi, les meurtriers présumés de Charlie-Hebdo, ont terminé leur cavale sous les balles du GIGN.
Depuis sa création, le GIGN a interpellé ou neutralisé 1500 personnes, libéré 625 otages et perdu 4 gendarmes d’élite en opération. À ce jour, personne n’a évoqué les droits des personnes neutralisées, dans un pays où la peine de mort a été abolie.
Au États-Unis, face à des « gangs violents et des criminnels sanguinaires », en aout dernier, le président Donald Trump a eu recours aux militaires de la Garde nationale. Il s’agissait de contrer la nenace des gangs à Washington par la force de l’armée, avec une puissance de feu plus imposante que celle de la police fédérale.
Autant dire que l’action d’éradication du grand banditisme menée par les éléments de la DGSP répond bien aux préceptes en la matière. Il n’y a pas de viol de quelques droits que ce soit, face à des criminels qui n’écoutent que la voix de la violence. À la violence réactionnaire, il faut opposer la violence révolutionnaire, disait en son temps Mao Tsé Toung. Et cette action vise à conjurer le mal qui ronge la société congolaise.
La popularité d’une action se mesure à l’aune de ce qu’en pense le plus grand nombre
Au contraire des réserves émises par certains congolais de l’étranger, ardents défesseurs de prétendus Droits de l’homme comme si les victimes des kulunas et autres bébés noirs étaient dépourvus de droits, ceux qui vivent au pays et qui sont régulièrement confrontés aux razzias des bébés noirs et autres kulunas apprécient favorablement l’opération en cours. Le proverbe congolais ne dit-il pas : « seul le poulet ajourné de l’abattoir connait l’agonie du couteau ».
Ceux qui ont un jour croisé le chemin des bébés noirs et en ont échappé, savent qu’ils sont des miraculés. Aujourd’hui, la peur a changé de camp. D’instigateur de la terreur, le kuluna fuit désormais la Force que lui imposent les Forces spéciales.

Traqués jusque dans leurs repères, les kulunas sont en débandade. Certains étaient même devenus une menace pour leur famille, terrorisant constament leurs propres parents, dictant la loi du plus fort au moyen de toute arme en leur possession, n’hésitant pas à frapper, à blesser à la moindre incrtade. Ces parents, qui hier subissaient la violence gratuite de leur fils ou fille et priaient le ciel de leur en débarrasser ont accueilli avec soulagement l’opération de la DGSP, surtout qu’ils étaient constamment en litiges avec les voisins, pour les agressions et les dommages causés par leur enfant.
Que dire de la guerre des différents gangs, avec ces victimes collatéralles fauchées sans raison, parce que les bandits d’un quartier devaient mener une expédition punitive dans un autre quartier dit ennemi, agressant au passage tous les résidents de ce quarier qui croiserait leur chemin.
Sans compter les affrontements entre bébés noirs appartenant à telle ou telle autre écurie, qui en laissaient toujours certains sur le carreau, l’affrontement à la machette étannt sans merci.

Il est clair que certains pays qui ont connu des phénomènes du genre et ont longtemps tergiversé sur le type de riposte à y apporter, hésitant entre droits des victimes et surtout droits des criminels, le manque de riposte dure et ferme face à l’ampleur de la menace, a fait place à l’anarchie. Beaucoup d’entre-eux sont quasiment devenus infréquentables et classés parmi les pays dangéreux et déconseillés aux visiteurs.
Face à la DGSP, les bandits qui hier agressaient et ôtaient la vie de paisibles citoyens, craignent désormais pour leur vie, rendant au peuple sa quiétude longtemps confisquée par cette horde de criminels, même si dans cette opération, pas du tout facile, les éléments des forces spéciales se trouvent confrontés à la riposte des bandits qui jouent leur va-tout, comme pour un baroud de survie.
Au moins, tout bouge et les choses changent en mieux, en terme de quiétude et de libre circulation des personnes et des biens. Pour les fidèles catholiques, la messe de 5 Heures du matin naguère suspendue par l’évêché a repris, les fidèles désireux de vivre leur foi, ne craignant plus de se faire agresser sur le chemin, entre le domicile et l’église, par ces bandits qui régnaient en maitres au dehors la nuit.
Que dire des « mama ya zando » obligées de se lever tôt pour aller acheter en gros et revendre en détail, qui accusaient un réel manque à gagner et un dépérissement du petit commerce qui nourrit la famille et ne savaient plus à quel saint se vouer. Désormais, tous ne jurent que par l’opération de la DGSP, saluée à travers le pays.
Ci-dessous, l’intégralité des décrets évoqués dans le texte.















Bertrand BOUKAKA / Les Échos du Congo-Brazza
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