Le ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Artisanat (MPMEA) connaît depuis peu une réorganisation en profondeur. Cette restructuration, voulue par la ministre Jacqueline Lydia MIKOLO questionne et intrigue. En fait, elle s’inscrit tout bonnement dans une logique de consolidation du travail accompli et d’accélération des réformes en cours.
Consolider le bilan, finaliser les chantiers
Après plusieurs années d’intense activité, marquées par la mise en place de dispositifs d’appui aux entrepreneurs, de partenariats financiers innovants et d’un nouveau cadre pour l’artisanat, cette refonte interne vise à renforcer la coordination, améliorer la performance et finaliser les produits institutionnels non encore aboutis. Objectif affiché : laisser un bilan clair, mesurable et durable.
Un ministère en ordre de bataille
À l’approche de la dernière ligne droite du quinquennat présidentiel, le MPMEA se met en ordre de bataille pour traduire les engagements du Chef de l’État en résultats concrets sur le terrain : meilleure inclusion des jeunes et des femmes entrepreneurs, structuration des filières artisanales, et simplification des procédures administratives pour les porteurs de projets. Cette dynamique nouvelle illustre la volonté d’une gouvernance de résultats, recentrée sur l’efficacité et la redevabilité.
Une restructuration stratégique
Loin d’être un simple remaniement interne, cette réorganisation vise à donner au ministère les moyens de sa politique : un appareil administratif agile, orienté vers l’action, capable de répondre aux défis d’une économie en mutation.
En filigrane, c’est une même ambition qui demeure celle de transformer les PME et l’artisanat en véritables leviers du développement national.
Dieuveil MAKAYA-MAKOSSO
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