Santé : le Coronavirus aux portes du Congo-Brazzaville ?

 

Après la Chine où la maladie s’est déclenchée, des cas de coronavirus ont été détectés en France, un pays avec une surveillance médicale évoluée. L’Afrique, continent le plus vulnérable et le plus perméable ne semble pas prendre de dispositions, lorsqu’on sait la Chine, épicentre de la maladie, est devenue durant ces deux dernières décennies, le pays le plus prisé des Africains.

La difficulté dans l’obtention de visas pour l’Europe d’une part et des avantages commerciaux vers la Chine d’autre part ont fait que les Africains choisissent le pays de Mao comme leur destination de prédilection. Malheureusement c’est dans ce nouveau centre d’affaire mondial que le Coronavirus s’est déclenché, faisant à ce jour plus de 150 morts et plus de 500 malades mis en quarantaine. Tous les jours, des vols relient la chine à l’Afrique. Tous les jours, des coopérants chinois posent leurs valises sur le continent noir. De nombreux étudiants, fonctionnaires et travailleurs du secteur public et privé se rendent en Chine pour participer à des formations, séminaires ou des stages quelconques.  

L’Afrique est le continent le plus pauvre de la planète avec des structures sanitaires en lambeau. La prévention est quasi-inexistence, encore moins la riposte. Les Africains ont encore dans leur mémoire les tristes souvenirs des ravages causés par le virus Ebola en Afrique de l’Ouest il y a quelques années et en République démocratique du Congo (RDC) devenue, depuis quelques années, le berceau de ce virus.

Les gouvernants africains ne doivent pas tout attendre de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) pour prendre des initiatives. La surveillance doit être organisée afin d’épargner les populations en proie à la pauvreté endémique et à des violences de tout genre. La Chine par exemple, a lancé un défi de construire un grand centre hospitalier spécialisé contre le virus en espace de deux semaines. En France, où quatre cas ont été déclarés, une batterie de mesures ont été prises afin d’empêcher la propagation de la maladie.

L’Afrique en général ne semble bouger et en particulier l’Afrique centrale, berceau du virus Ebola. Dans cette sous-région où la société civile est bâillonnée, on attend tout ou presque des partenaires au développement, pays du nord et des institutions spécialisées des Nations Unies pour une éventuelle aide. En présence des gouvernants irresponsables, les populations doivent se prendre en charge elles-mêmes pour ne pas subir les effets pervers du Coronavirus.

B. BAT

9 thoughts on “Santé : le Coronavirus aux portes du Congo-Brazzaville ?

  1. Avec le Corona ce sera l’enterrement du Congo….Vu son incapacité sanitaire et son insuffisance technique,on peut parier la disparition programmée de ce petit village mbochi.. car tout part des mbochis et tout y ramene…

  2. On attend toujours les mesures prises par nos gouvernants, alors que les chinois fréquentent de plus les pays Africains et pourraient importer le cornavirus en Afrique.

    Au Congo il faut aussi contrôler techniquement le pont dit du 15 juin qui fait à la corniche. Après l’effondrement de la corniche, il faut craindre ce pont aussi ne s’effondre aussi.
    Ce pont est actuellement très utilisé pour joindre BACONGO sans passer par l’avenue de l’OUA, on n’imagine la catastrophe humanitaire que peut provoquer son effondrement.

  3. Microbiologie (virologie, bactériologie, mycologie) et sociétés ( éducation et responsabilité): Pour mieux lutter contre les coronaviridaes, pouvoirs antisociaux et criminogènes de Sassou Nguesso , les résistants doivent pouvoir travailler ensemble, sans naïveté, mais animés d’un même esprit de responsabilité. https://www.youtube.com/watch?v=ouVg6WRrSeg

  4. Bonjour à tous,

    Je salue les éléments pertinents que relèvent certains intervenants ; à Val de Nantes nous disons au nom des citoyens du réseau anti corruption du Congo; vous savez que l’achat d’un terrain Viabilisé ou non est soumis à un certains nombres de règles, notamment celle de soumettre ces derniers à une étude sérieuse géologique et environnemental avant que les propriétaires terriens ou L’Etat ne les mettent en vente; c’est pourquoi tous les problèmes d’érosion que l’on observe dans certains de nos quartiers sont de la responsabilité de l’Etat ; les géologues ne me contre- diront pas, l’érosion ne naît pas du jour au lendemain, c’est un processus naturel qui prend forme à travers plusieurs indicateurs observables, par des gens compétents du métier.

    Les Congolais lésés doivent constitués un collectif et attaquer l’Etat pour faute où sont les avocats Congolais de par le monde qui doivent aider sans contre partie? ceux qui le sont par vocation?

    Arrêtons de dire que la justice au pays ne fonctionne pas, nous en sommes tous conscient, mais quand nous apprenons à nos jeunes enfants à laver les assiettes, nous savons pertinemment que nous parents repasserons derrière; les Congolais doivent apprendre à faire les bons gestes.

    Si les services de l’Etat ne sont pas capables d’avoir un service conformité compétent pour vérifier tous les ouvrages avant de les mettre à disposition du public, que faut il attendre d’autres ?
    Cette structure qui s’est écroulée, elle a bien été édifiée dans un arrondissement, une circonscription ?
    Il n’y a pas de députés ou sénateurs du coin?

    cette structure n’est elle pas la propriété de la ville de Brazzaville ? Aucune enquête ni mise en cause?
    Le pays on le sait marche sur la tête, je ne demande pas de démission, mais la mise aux arrêts du ministre en charge de ces projets ainsi que tous son Cabinet ; tous ces gens font la honte de notre pays ; ne pas avoir honte pour leurs propres actes privés, quoique mais là il s’agit de la nation, toute l’Afrique se moque de nous ; que faut il penser de ces personnes qui ne savent même pas gérer une allée en béton?

    1. Tout à fait .,
      vous avez dû lire mon intervention sur ce sujet dans congoliberty .En effet ,cette route de la corniche n’a jamais été intégrée dans un écosystème techico _ environnemental .La solution technique que je proposais est de la construction de l’ouvrage de l’ouvrage .
      Dans l’étude préalable de danger ,il fallu aurait intégrer les agressions climatiques et tectoniques venant du fleuve CONGO et les études géologiques en font partie ..
      La partie donnant sur le fleuve n’a pas été traité comme il se doit laissant la nature libre de ses mouvements .
      MES PROPOSITIONS TECHNIQUES sont d’une clarté biblique et souffrent d’aucune ambivalence .
      En voici , la trame ….
      Un mur devait être construit tout au long du fleuve sur des parties terrestres de cette route .
      Un espace vert (végétalisé ) pour consolider le sol et le sous sol au moyen de leurs racines ;et y prévoir des voies piétonnes .
      Un talus technique composé des petits arbres et pierres adossés sur la paroi de cette route ..
      Concernant la route ,c’est à dire ,l’ouvrage principal …..
      Quand il y a des crues et décrues sur le fleuve ,vous avez des mouvements tectoniques ,indépendamment des érosions .Ces mouvements déstabilisent les ouvrages quand ceux ci ne sont pas supportés par des structures en béton armé .
      Ces mouvements peuvent être ressentis sur plus de 1 km , c’est tout le centre ville qui est concerné , d’où l’obligation des canaux d’évacuation des eaux usées dans le centre ville .
      POUR preuve , regardez ce qui a été fait sur la partie de BACONGO et Djoue où les voieries et routes ont vu le jour .
      Cette route sur sa partie terrestre doit se poser sur deux parois en béton de chaque coté y mettre des pierres et l’asphalte supportant la chaussée ……
      Alors que disent les ingénieurs chinois venus diagnostic cette catastrophe ….
      Ils font le même constat que moi .J’avais au départ signalé l’impact du fleuve sur cette route …
      Chers compatriotes ,
      Si vous avez regardé brazzanews ,il y a deux jours ,vous y verrez une photo symbolisant cette typologie de l’ouvrage dans un pays donné …
      On y trouve exactement la solution technique que je proposais pour notre route de la corniche ….
      Les congolais ont le savoir et le savoir faire ,il suffit d’éliminer le tribalisme .
      VAL DE NANTES , ingénieur des risques et contrôleur des ouvrages L ET S , philosophe .
      S= solidité des ouvrages , L = risques incendie .

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