Congo : Plaidoyer climatique : Michel Innocent Peya signe « criminalité écologique et environnementale », un livre qui cadre avec les enjeux impulsés par la vision écologique du Président Denis Sassou-N’Guesso

Trouver des réponses adéquates face aux attaques environnementales dans le monde, un phénomène souvent subtilement mené et qui prend des proportions quasi criminelles, voilà qui se révèle être un véritable casse-tête, les États et même les organismes de lutte pour la protection de l’environnement. La perspective de la criminologie environnementale mène donc à la réévaluation de la notion de crime et au développement d’un nouveau paradigme afin de concevoir la justice écologique et durable au-delà de la conception légaliste. Cette thématique est au cœur du récent ouvrage de l’écrivain chercheur congolais, Michel Innocent Peya : La criminalité écologique et environnementale – Plaidoyer de Denis Sassou N’Guesso pour une justice verte face au silence des États et à la détérioration de la planète.

Ce livre paru en février 2025 aux Éditions Tropiques Littéraires à Paris, traite de ce que, la criminalité environnementale n’est plus seulement un enjeu majeur pour les États du monde, elle est devenue à ce jour l’une des principales menaces existentielles pour la planète.

Dans cet ouvrage, la criminalité environnementale est notamment présentée comme une somme d’enjeux de sécurité pour les organisations et un accent particulier est mis sur son impact sur plusieurs entités (entreprises, communautés, etc.).

Sa pratique connaît un développement croissant du fait de l’utilisation de techniques largement éprouvées dans d’autres secteurs et par la faiblesse des sanctions pénales dans ce domaine.

Pour l’auteur, « Les prédations sur la biodiversité, qui peuvent conduire à des risques d’extinction des espèces, et la hausse des pollutions volontaires bouleversent les équilibres naturels et mettent en danger les populations et le monde de demain.

Face à cette situation, les normes et conventions spécifiques à l’environnement sont peu contraignantes et facilement contournables par les organisations criminelles. C’est pourquoi chaque pays doit mener, en collaboration avec les autres, des actions de renseignement et de répression au niveau douanier et policier sur le plan judiciaire, financier et patrimonial, dans un cadre international renforcé. »

Avouons que ce livre s’inscrit dans une véritable suite des idées pour l’auteur qui en quelques sortes faits une synthèse des actions multiformes de diplomatie climatique menées dans ce sens et pour lesquelles il s’est souvent impliqué en quasi VRP de l’action écolo-visionnaire du Président Denis Sassou N’Guesso, car la sensibilisation est une forme d’action, plus l’information est relayée, selon Michel Innocent Peya, plus elle aura de chance d’arriver aux oreilles des gouvernements de chaque pays qui pourront ainsi agir en conséquence.

De fait, lundi 5 juin 2024, la diplomatie climatique de Michel Innocent Peya, axée sur la thématique de la criminalité écologique et environnementale débutait par le Ministère de la Transition écologique, Boulevard Saint Germain, Hôtel de Roquelaure, au cabinet de Bérangère Couillard, secrétaire d’État à l’écologie d’alors. Le docteur Michel Innocent Peya eut un tête-à-tête avec la ministre.

En véritable VRP de l’écologie congolaise, l’écrivain dégageait le sens de son combat et relevait l’expérience congolaise en matière de sauvegarde de l’environnement et notamment la protection du Bassin du Congo, cher au leader écolo-visionnaire, Denis Sassou N’Guesso.

Voilà qui dessinait une réelle convergence de vue avec la politique française en matière d’écologie et notamment la protection de la faune et de la flore.

La question de La criminalité écologique et environnementale fut longuement abordée entre la ministre Bérangère Couillard et son hôte du jour, Michel Innocent Peya.

Bérangère Couillard qui salua les efforts et engagements du Congo en la matière, releva que la France était disposée à une mutualisation des moyens pour la sauvegarde de la planète et entendait accompagner le Congo, dans ce noble combat.

Au ministère des Affaires étrangère et de l’Europe, l’écrivain chercheur Michel Innocent Peya fut reçu par l’ambassadrice adjointe pour l’environnement, Emmanuelle Matras-Swynghedauw. La criminalité écologique et environnementale fut également au cœur des entretiens entre Emmanuelle Matras-Swynghedauw et Michel Innocent Peya.

Aussi l’ambassadrice adjointe exposa-t-elle les enjeux de la Conférence sur la criminalité environnementale et le conflit homme-faune de Libreville au Gabon, à laquelle la France est partie prenante.

Cette conférence qui se tiendra du 10 au 11 juillet 2025, a pour objectif de rassembler les acteurs clés d’Afrique centrale et du monde entier pour discuter des enjeux urgents liés à la criminalité environnementale, à la déforestation illégale et aux conflits croissants entre l’homme et la faune.

En réunissant des experts et des décideurs, l’événement vise à trouver des solutions durables aux menaces qui pèsent sur les forêts du Bassin du Congo, un patrimoine vital pour l’équilibre climatique mondial.

Dire que le livre de Michel Innocent Peya, ‘’La criminalité écologique et environnementale – Plaidoyer de Denis Sassou N’Guesso pour une justice verte face au silence des États et à la détérioration de la planète’’, consacre également cette convergence de vue, entre le Congo et la France, dans le combat pour la sauvegarde de la planète.

Préférant avancer ses idées plutôt que sa personne, véritable porte étendard dans la diffusion des idées du combat écologique que mène le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso pour la protection de la planète, un chapitre entier de l’ouvrage aborde la « Nécessité de construction d’une vraie justice environnementale internationale d’après la pensée de Denis Sassou N’Guesso. »

L’auteur y relève que « Les atteintes à l’environnement constituent un problème international grave dont l’ampleur ne cesse de croître et qui revêt des formes très diverses. Ces atteintes ne connaissent pas de frontières et peuvent avoir des conséquences néfastes sur l’économie, la sécurité voire l’existence d’un pays.

Dans de nombreux cas, les infractions relevant de la criminalité liée aux espèces sauvages ou à la pollution par exemple sont commises par des réseaux criminels organisés attirés par les faibles risques et les importants bénéfices associés à ce type d’activités.

À l’heure de la mondialisation, il est nécessaire de mettre en place une stratégie internationale pour combattre cette forme de criminalité mais aussi et surtout une justice environnementale juste et efficace enfin de sauver la planète.»

Ce chapitre démontre comment nous allons pas à pas vers une justice environnementale à l’échelle internationale laquelle justice doit être construite rapidement au regard de nombreuses et graves atteintes à l’environnement auxquelles le monde est confronté et les générations futures sont exposées. Il a comme substrat, la vision et la pensée verte du Président Denis Sassou N’Guesso voire son plaidoyer pour le salut de la planète et en faveur des générations futures, qu’il a décliné dans son projet de société « ensemble poursuivons la marche » devenu son programme de gouvernement dans son volet n°5 intitulé « l’appropriation du développement durable. »

Le Président Denis Sassou y indique qu’ ‘’Il est aujourd’hui communément admis que le développement durable, c’est à la fois un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable. Il s’agira principalement de restaurer et de préserver les écosystèmes, de gérer de façon durable les ressources naturelles, de lutter contre la désertification, d’enrayer le processus environnementaux, pour réparer les préjudices subis ou pour réhabiliter des milieux. Il repose sur des principes fondamentaux tels que la préservation de la diversité biologique et la conservation des ressources naturelles, la précaution, la prévention et l’évaluation des conséquences environnementales de tout projet, la concertation et la participation de toutes les parties prenantes, l’accès à l’information. Il repose également sur d’autres outils comme le droit à l’environnement, qui implique en matière de justice environnementale, le droit à un niveau de protection sans aucune discrimination.

La justice environnementale c’est par exemple, un égal accès aux facilités urbaines mais aussi l’exposition de façon égale aux risques et nuisances sonores. Par ailleurs, plus qu’un concept tentant d’appréhender les impacts des décisions environnementales sur les populations défavorisées, la justice environnementale s’intéresse, entre autres, à la répartition des charges environnementales entre les populations, et entre pays du Sud et du Nord.’’

Signalons qu’un autre ouvrage de Michel Innocent Peya : La gestion des océans face aux changements climatiques, paru aux Éditions Tropiques Littéraires à Paris, en mars 2025, colle à l’actualité, au moment où Nice accueille du 9 au 13 juin 2025, la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC 3), coorganisée par la France et le Costa Rica.

Dans cet ouvrage : « La gestion des océans face au changement climatique – défis et enjeux de la vision verte et du combat écologique de Denis Sassou N’Guesso », Michel Innocent Peya rappelle la place qu’occupent les océans dans la régulation du climat mondial. Malheureusement, signale l’auteur, face aux changements climatiques, et leur cortège de malheurs, à travers le monde, l’océan n’est nullement épargné.

Pourtant indique l’auteur, c’est le plus grand écosystème de la planète, avec 71% de la surface du globe et plus de 90% du volume d’habitat disponible pour le monde vivant. Puit de carbone et grand réservoir de chaleur, l’océan joue un rôle régulateur, en limitant le réchauffement climatique global. Il occupe une place centrale dans la société, car environ 30% d’êtres humains dépendent largement des ressources en protéines d’origine marine.

De fait, Michel Innocent Peya dénonce toute activité humaine qui affecte quotidiennement la capacité des océans à limiter les effets néfastes des changements climatiques. Et, dans la trajectoire de la vision verte et du combat écologique du Président Denis Sassou N’Guesso, l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya revient sur l’urgence de la mise en place d’une véritable gouvernance, qui contribuerait au maintien de la qualité fonctionnelle des écosystèmes marins et permettrait de restaurer ce qui se dégrade chaque jour.

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Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazza

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