Reconnaissant que l’erreur est une caractéristique intrinsèque de la nature humaine, le président du Parti social-démocrate congolais (PSDC), Clément Mierassa, a posé un acte fort en reconnaissant publiquement, les genoux fléchis au sol, les erreurs du passé et en demandant « pardon au peuple congolais ». Cette démarche vise, à un an de la présidentielle au Congo, à renouer avec la base militante et à regagner la confiance des citoyens.
L’opposition congolaise est fortement divisée, car minée par des querelles internes, et peine à mobiliser les citoyens, y compris ses partisans.
« Je demande, avec l’autorisation de mes collègues, pardon au peuple congolais. Nous allons sortir de la peur… Nous avons pris la responsabilité de nous engager. Pardonnez-nous pour tout ce que vous avez constaté. Nous prenons l’engagement désormais que nous œuvrons pour que le changement au Congo devienne une réalité et effective en 2026. Soutenez-nous peuple congolais ! », a déclaré Clément Mierassa.
Par ces mots, le président du PSDC reconnaît que certaines dérives ont entaché l’image de l’opposition congolaise, notamment à travers les actions de certains opposants qui fleurtent, la nuit tombée, avec le PCT, le parti au pouvoir.
Cet appel au pardon ne se limite pas à une simple déclaration symbolique. Clément Mierassa a insisté sur la nécessité pour l’opposition de se transformer en profondeur afin de répondre aux attentes des militants et de la population.
L’acte de pardon posé par Clément Mierassa marque une rupture avec les méthodes du passé et témoigne d’une prise de conscience sur la nécessité d’un changement profond.
Si les paroles de Clément Mierassa traduisent une volonté sincère de transformation, il reste désormais à voir si ces engagements se concrétiseront par des actions visibles et tangibles.
En attendant, cette posture d’humilité et de remise en question pourrait redonner une légitimité à l’opposition sur l’échiquier politique congolais.
A un an de la présidentielle au Congo, ce repositionnement stratégique de l’opposition pourrait être un atout majeur pour son avenir.
Germaine MAPANGA
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