Nianzi Gaulard, l’enfant terrible de la chanson congolaise est de retour

«Cache-cache» est le titre de ce nouvel album de Jean-Joseph Nianzi Gaulard, concentré aux constitutifs de la rumba congolaise et un peu de l’afro-caribéen. (son montuno et zouk)

Six ans après son dernier album «Héritage 3S» sorti en 2013 et qui rendait hommage aux grands noms de la musique congolaise, Nianzi Gaulard réapparait en cette fin d’année  2019 avec ce nouvel opus de 8 titres : 1-Nanette et Minette – 2-Bouyélélé – 3-Cache-cache – 4-Mossendjo – 5-Sambats – 6-Mokili makambo -7-Odingi –  8-Auguy na fort Rousset.

L’art de Nianzi Gaulard est à son apogée dans ce superbe album. Il arrive très bien à s’identifier à tout un univers issu des meilleures traditions musicales congolaises des années 60 et à s’adapter «aux influences afro-caribéennes». Gaulard prouve ici, qu’il est l’un des derniers défenseurs de cette musique heureuse, vibrante et jouissive : l’ancêtre mère rumba. Tout comme, il immortalise Essous dans ses deux légendaires compositions «Mossendjo» et «Auguy na Fort-Rousset» (au rythme de son montuno).

Musicien d’expérience – après une jolie carrière d’excellent chanteur-compositeur dans les groupes « Sossa », «Rumbaya» «Kamikaze»,«Les Officiers de la musique congolaise » – Nianzi Gaulard s’est affirmé, grâce à sa forte personnalité, ses compositions d’une troublante force d’expression et sa très belle voix grasseyante, comme le véritable héritier d’Essous «Trois S».

Au nombre des musiciens qui ont contribué à la réalisation de cet album, citons : Ballou Canta (directeur artistique) – Brice Malonga (programmation) – Nianzi Gaulard, Ballou Canta, Mbaya Prince Martial, Abonna Parfait Bouboule (chant) – Mavatiku Michelino, Olivier Tchimanga, Auguy Solo (guitare) : Armel Malonga, Djimy Bass (basse) – Simolo (percussion) et Luis Manresa (participation dans  la chanson « Mossendjo »)Distribution : Cyriaque Bassoka.

Clément Ossinondé

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