Grève à l’université: le risque d’une année blanche inquiète les Congolais

Inscriptions et concours bloqués pour les nouveaux bacheliers ; sessions d’examens renvoyées aux calendes grecques pour les anciens étudiants. Telles sont les conséquences de la grève déclenchée début septembre et maintenue par l’intersyndicale de l’université publique du Congo. L’intersyndicale réclame le paiement, en bloc, de quatre mois d’arriérés de salaires. Les étudiants appellent le gouvernement à prendre en compte les doléances des enseignants et à négocier.

Dans les différents établissements de l’université publique, faute de cours et d’entretien, dans les amphithéâtres et d’autres salles, les places assises sont recouvertes de poussière. Les nouveaux bacheliers ne savent pas si leurs inscriptions vont avoir lieu.

« Je suis nouveau bachelier cette année-ci. D’après ce qui se passe et ce que j’entends, je pense que ça ne sera pas vraiment facile pour nous les nouveaux bacheliers d’avoir les inscriptions à l’université », s’inquiète un jeune bachelier.

Les anciens, à l’instar de Gracia Lendanga, président du Mouvement des élèves et étudiants du Congo (MEEC), craignent une année blanche. Ils appellent le gouvernement et les enseignants à trouver un terrain d’entente, afin que les activités académiques reprennent.

« Des enseignants et du gouvernement, nous attendons simplement la reprise des cours. Il faut dire qu’une année blanche ne profite à personne. Nous voulons solliciter du gouvernement de la République la prise en compte des doléances des enseignants », lâche Gracia Lendanga.

Pour son collègue, qui a requis l’anonymat, « une année blanche, ça ne fait pas la joie de nos oreilles. Ce que nous pensons, c’est que le gouvernement doit vraiment négocier avec les enseignants. »

L’intersyndicale de l’université a décidé à la veille du week-end de maintenir sa grève déclenchée depuis le 1er septembre. Selon une source gouvernementale, les négociations sont en cours et déboucheront sur une solution qui va, à coup sûr, satisfaire toutes les parties.

Source: RFI

 

7 thoughts on “Grève à l’université: le risque d’une année blanche inquiète les Congolais

  1. Quel pays de cochons ! De goujats animés par la cupidité ! Sassou , clan et les flatteurs de toutes espèces, ont volé l’argent qui aurait servi à la jeunesse. Cette jeunesse qui est l’avenir du Congo, du continent africain .

    Sassou moyibi, tricheur, putschiste, fraudeur, assassin de la jeunesse qui ne demande qu’ à étudier, à se préparer pour le bienfait de tous.

    Quelle poisse pour le pays !

  2. J’entends d’ici le cri des étudiants : « Chef, faites du Congo ce que vous voulez, mais, de grâce, pensez à nous, on risque de passer une année blanche ».
    Quel est ce pays où la conscience politique de la jeunesse se réduit désormais à celle de ses intérêts immédiats alors que la crise est grave, profonde et menace l’existence de la nation entière ?

  3. Des chercheurs en génétique ont enfin réussi à identifier l’origine du comportement qui décime en Australie la population des diables de Tasmanie.

    Pourquoi les diables de Tasmanie (Australie) se battent si souvent et jusqu’à la mort?

    Le plus célèbre des marsupiaux carnivores, le Taz des Looney Tunes, est notoirement agressif et nerveux.

    Le décryptage du génome de cette espèce emblématique Australienne ouvre des perspectives nouvelles à la recherche sur l’évolution et le comportement animal.

    Cette découverte pourrait apporter un nouvel angle d’observation dans la recherche sur l’évolution du comportement inné chez certains et ou groupe de la race humaine. http://congo-objectif2050.over-blog.com/2017/10/la-haute-trahison-le-dictateur-sassou-est-il-passible-de-la-peine-de-prison-a-vie-et-ou-de-mort.html

  4. Les gens ne disent pas la vérité et ils ont forts dans la déformation de la communication,ici on voie des étudiants entassés comme des sardine…Non chers tribalistes,le président SASSOU a construit des amphis à l’université Marien Ngouabi,donc ces genres d’images c’est du passé.
    Je ne cite pas la nouvelle université de Brazzaville-Nord ultra moderne,comme des universités USA,Canada…Non le président SASSOU a construit l’université,le reste c’est de la communication montée de toutes pièces.

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